par Ozalee
Dissolution. Disparition. Comme si ne comptait plus que le silence. Celui de mes mots qui se sont faits absents. Celui des tiens, qui se font confusion. Comme si le temps n’était pas à parler, mais à contempler. Un temps d’attente. Un quelque chose en gestation. Un nouveau cycle qui se mue en nous.
Dans l’océan des poissons, il y a de l’amertume autant que de l’amour. Il y a de l’espoir autant que le chant des sirènes. Il y a cette sensation de perdre pied que les nouvelles soient bonnes ou mauvaises. On trépigne et en même temps, on se laisse aller.
Vraiment ?
La présence de Saturne nous pousse à rester en veille. À tenir la barre. Le bateau a besoin d’un capitaine, cela sera-t-il toi ?
Quand tu regardes ton horizon, que décides-tu de voir ? Le vent qui va tourner, mais dans quel sens ?
Nous sommes dans une période charnière et contradictoire à la fois. Mais l’est-ce réellement ? N’est-ce pas plutôt un moment où sont mis à jour nos incohérences et nos peurs ?
Dans quoi nages-tu encore ? Sur quoi dois-tu prendre pied pour faire un contre-pied ?
Les mots veulent jouer quand ils se réveillent. Et toi, sais-tu rire de tout ?
P.S : les mots m’ont manqué, mais ils sont arrivés. Texte plus court pour laisser de l’espace au nouveau à naître. Une lune qui veut nous faire passer du Chaos à l’Ordre en passant par le désordre.
