par Laina & Elior
QUESTIONS SUR L’ACCÈS À LA 5D, L’EGO ET LES PEURS SUR LE CHEMIN DE NOTRE SOUVERAINETÉ
C’est la pleine lune, jour de nos réponses aux questions des lecteurs.
Laina, il y en a une pour toi :
Question : Quand je suis seul ou que je lis des textes spirituels, je m’élève. Mais quand je suis face à une expérience difficile qui me happe en 3D et que je n’ai pas le moyen de m’extraire physiquement pour me “spiritualiser”, comment faire ? Comment prendre conscience de l’instant pour passer en 5D ?
Que répondrais-tu à ça ? C’est une question qui fait référence à notre discussion foelia.net
LAINA
Bonjour mes amis ! Pour passer intérieurement de votre troisième à votre cinquième dimension de conscience, vous pouvez toujours chercher à porter votre attention sur la peur qui vous habite. C’est elle qui vous maintient en surface de vous-mêmes, seulement capables de distinguer la 3D. La conscientiser vous fait passer en 4D : « j’ai peur de ça », « j’ai peur de perdre ça », « j’ai peur d’admettre ça ». Quand vous formulerez correctement cette peur, vous pourrez le vérifier physiquement : vous ressentirez un soulagement, une tension qui disparait, parfois même des larmes seront au rendez-vous, des larmes liées à la détente de votre crispation et à l’ouverture de votre coeur. Parce que si vous avez cette conscience, vous êtes dans votre coeur.
Comment alors continuer à vous élever, en vous, jusqu’à votre 5D ? En acceptant la peur que vous avez conscientisée.
Ce n’est pas simple, ça ! La peur fait peur !
Je n’ai pas dit que c’était simple. Je ne fais que répondre à la question : « Comment faire ? »
C’est vrai que parfois, la peur racine a du mal à être approchée. Mais chaque fois que vous essayez, vous vous en rapprochez. Quand cette peur et la crispation qu’elle occasionnait dans votre être et dans votre corps sont acceptées et relâchées, vous êtes dans la 5D, inspirés. De là, votre inspiration vous invite à créer quelque chose : créer un mot d’amour, pour vous ou pour quelqu’un d’autre, créer quelque chose de beau, un voeu, une pensée. Ça peut être très concret : si vous avez un canal artistique privilégié, vous aurez spontanément envie de l’utiliser. Parce que la 5D, c’est ça : le lieu où vous agissez de manière inspirée, en connexion avec votre ange. La 5D, c’est le lieu où vous créez.
Moins votre peur est conscientisée, plus elle a de pouvoir sur vous et vous rappelle à la 3D. Ne vous leurrez pas : c’est un long apprentissage que celui de pouvoir nommer de mieux en mieux la peur. Cela revient à mettre de la lumière sur elle, sur un lieu de votre être qui était encore dans l’ombre. Là, vous trouverez un enfant qui souffre, toujours. Et cet enfant, c’est vous. Le consoler lui permettra de s’ouvrir. Et cet enfant est en même temps votre coeur. Une fois ouvert, votre coeur vous emmène en ascenseur vers la joie, cet état où vous êtes inspirés, où vous ressentez profondément vos envies de créer. Alors, vous créez, vous créez tant que vous êtes à ce cinquième étage. Puis, vous perdez cette conscience et vous retombez en 3D, jusqu’à remarquer que vous l’avez perdue. Dès que vous le remarquez, c’est que la conscience vous invite à nouveau à prendre l’ascenseur. Vous pouvez le prendre ou non. C’est cet entrainement, que vous pouvez pratiquer aussi souvent que vous le souhaitez, qui vous propulsera de plus en plus en 5D, là où vous créez ce nouveau monde du futur. Parce que la 5D, c’est toujours votre futur quand vous n’y êtes pas. Quand vous êtes, c’est votre présent.
Voilà ce que je pourrais répondre aujourd’hui !
Merci, Laina !
Voici la seconde question :
Question : Bonjour Foelia, et tous tes amis,
Je lis ou attends beaucoup de choses au sujet de l’ego. Est-ce que tes amis pourraient développer ce qu’ils entendent par :
« Ce n’est pas en tuant votre ego que vous entrez en mouvement en 5D, mais en le dépassant. Aucun humain ne découvre la 5D sans ego. Il faut avoir un ego bien construit et en avoir visité toutes les maladies avant de pouvoir le maitriser et trouver un nouvel équilibre en 5D. »
Je peux répondre à cette question aussi.
Vous utilisez, dans bien des cas, le même mot pour décrire différents concepts. Vous devez aussi comprendre que si vous comparez deux enseignements, la manière d’aborder les choses peut vous paraitre totalement contradictoire. Or, la contradiction sera toujours apparente seulement. L’intérêt est de pouvoir vous hisser sur le plan où la contradiction s’estompe et vient seulement éclairer un autre aspect du même tableau.
Ne cherchez-vous pas tous le bonheur ? Eh bien il y a mille manières d’en évoquer l’accès. Dans certains enseignements, on vous apprendra qu’il faut se débarrasser de l’ego, de ses mauvais côtés, de son inconscience ou d’autres aspects encore. Pourquoi pas ? Si ça vous parle et peut vous accompagner dans votre quête. Dans un autre point de vue, qui est à mon sens celui qu’Elior développait dans cette phrase, il me parait difficile de chercher la paix en faisant la guerre à une partie de soi. Mais peut-être peux-tu demander directement à Elior ce qu’il peut apporter comme complément ?
Alors, Elior, je te pose la même question !
ELIOR
Bonjour, amis de la densité ! Je vais répondre dans un axe, qui n’est que mon axe du jour. Il en sera toujours ainsi. Cherchez à vous élever au-delà de ce que vous semble contradictoire. Voyez en tout enseignement une tentative de vous éclairer dans une direction particulière. Lorsque je dis qu’il n’y a pas à tuer votre ego, comprenez que c’est une tentative, comme l’a bien dit Laina, de ne pas engager en vous une nouvelle guerre. Votre ego est cet état de conscience qui vous permet de dire moi, de vous sentir différent, unique. Cet état de conscience est le fruit merveilleux d’un long travail d’évolution de votre conscience, qui est parvenue à s’individualiser, à sortir de l’instinct de groupe que connaissent les animaux. Votre ego est ce qui vous donne votre humanité. C’est une conquête de l’évolution de votre conscience. Si aujourd’hui, votre âme vous pousse plus loin que cet état de conscience, c’est certainement parce que vous en êtes à ce niveau de l’expérience. Mais ne pensez pas qu’il en va de même pour tous les êtres humains qui se trouvent incarnés en cette époque. Beaucoup n’ont même pas encore les moyens de réaliser leur ego, de devenir quelqu’un.
Mais n’est-ce pas le contraire de ce que nous cherchons à faire : faire diminuer notre propre importance et cultiver l’altruisme, la solidarité, l’unité ?
Hahaha. Pensez-vous que c’est votre petite volonté qui chercherait à faire diminuer votre propre importance au profit de ce que vous nommez les autres ? La volonté d’être autre chose, de devenir, relève toujours de l’ego, à qui il manque toujours quelque chose. L’ego est construit sur le manque. C’est une expérience sur l’échelle de l’évolution, voilà tout. Chercher l’altruisme relève de l’ego. Lorsqu’on dépasse l’ego, on se rend compte que les autres sont une partie de soi, ainsi nous prenons spontanément soin des autres comme de soi. Cela a seulement à voir avec la perception en 5D. L’altruiste est un nouveau rôle que l’ego cherche à jouer pour être quelqu’un, ou devrais-je dire, pour ne pas être personne. Un rôle est une manière d’exister par compensation.
Qu’est-ce qu’on compense ?
Ce que vous avez laissé derrière vous, sur les plans lumineux, dans votre descente vers le dense. Vous jouez des rôles par défaut. Tous les rôles sont des solutions transitoires à vos souffrances d’âme. Et vous les essayez jusqu’à en avoir fait le tour. Alors, la nostalgie de l’unité vient peu à peu vous caresser le coeur et vous donner l’envie de sortir des rôles, comme le bébé doit un jour sortir du ventre de sa mère devenu trop étroit.
Honorez l’ego comme un plan de conscience particulier, une marche de l’évolution de la conscience.
N’est-ce pas lui qui crée toute la laideur que nous pouvons connaitre ici-bas ?
Si, lorsqu’il est malade. Développer un ego sain est tout à fait possible. L’ego peut simplement grandir, sans grossir démesurément et ainsi développer les cancers que vous connaissez.
Comment développer un ego sain, alors ?
Déjà pas en le combattant… mais bien en acceptant qu’il est une phase de votre évolution. Une phase nécessaire et belle. L’ego est comme une écorce qui se place autour de votre âme pour vous permettre de vivre l’expérience d’incarnation que vous connaissez. Il est comme un véhicule. Il n’est pas vous, mais seulement le rôle auquel vous vous êtes identifiés pour ne pas avoir affaire à toutes vos souffrances en même temps. Il vous permet de temporiser, justement. Il vous permet de contenir vos souffrances en les compensant par des rôles inventés. Les rôles sont une illusion, mais ont un intérêt : vous aider à rester dans votre incarnation sans perdre la raison. Son écorce, ou sa coquille, ne se brisera qu’au rythme qui convient à votre âme. En attendant sa mutation suivante, votre âme se protège dans l’ego comme dans un oeuf, et cela est vital.
Ainsi, développer un ego sain, c’est accepter qu’on a des désirs de réalisation, des désirs de devenir quelqu’un. Honorer ce développement, c’est faire les efforts nécessaires pour devenir ce « quelqu’un ». Même s’il s’agit d’une illusion, d’une construction, vous aurez développé des forces particulières pour la créer et y habiter. Et, je vous le dis, ce sont les mêmes forces que vous pourrez déployer vers les autres et vers le monde qui vous porte pour en prendre soin, de manière unique. Votre ego contient en réalité vos plus grands talents. Votre ego est le voile d’illusion qui se place tout autour de vous, pour vous envelopper le temps qui vous est nécessaire avant de naitre à votre nature supérieure. Un ego transmuté par la conscience, l’amour et la volonté laisse place à un individu inspiré, qui peut apporter sa pierre sur le monde qui l’invite.
Comprenez-vous pourquoi il ne s’agit pas de lutter contre votre ego, contre vos rôles ? Lutter entretient cet état de dualité qui génère la souffrance. Votre ego est à aimer, comme vous aimeriez votre enfant. Il est construit sur la souffrance et votre mission d’âme est de consoler cette souffrance. Ainsi, il est votre chance de vous exercer à l’amour. Voilà ce qu’est l’ego dans l’axe que je vous présente.
Nous pourrions en parler de mille manières et celle-ci en est une.
Merci Elior !
Nous pouvons traiter une dernière question :
Dans la conversation autour de l’argent, vous cherchiez à nous faire prendre conscience de la manière dont est utilisée notre énergie vitale, par exemple lorsque nous payons des taxes à nos gouvernements. Un lecteur pose la question suivante :
Question : Je te remercie pour ces lignes et suis exactement au point que tu soulèves en parlant des taxes que je paie au gouvernement. Je sens à chaque fois une grosse frustration m’envahir car, en effet, je ne souhaite plus cautionner leurs agissements… cependant, j’aimerais tant dépasser cela sans les problèmes qui viendront probablement avec. As-tu un éclairage à ce propos ?
Qui peut répondre ?
LAINA
C’est vrai que vous êtes sur le bord d’une bascule et que cela éveille en vous les peurs les plus profondes. Mais c’est là, justement, tout le travail spirituel que vous pouvez accomplir. Et c’est parce que vous l’accomplirez individuellement que quelque chose de plus collectif se mettra en place.
Et quel est ce travail que nous pouvons accomplir, Laina ?
Il est simple, sans être facile, et c’est un peu le même axe de réponse que précédemment que je peux utiliser ici : apprendre à regarder vos peurs en face et accepter d’oser vous redresser. Le travail spirituel, c’est développer un courage. Et le courage se trouve dans la décision de rester debout, de prendre vos responsabilités, de pouvoir dire « non » à ce qui ne vous convient pas. Oui, je comprends bien vos peurs. Elles sont légitimes, puisque votre monde est construit sur elle. Sur votre planète, ceux qui ont le pouvoir comptent sur votre soumission et ils l’obtiennent en agitant vos peurs, parce qu’ils les connaissent bien. Leur intelligence leur permet d’utiliser vos zones d’ombre, vos parties non encore conscientisées, pour vous maintenir sous leur domination. C’est le grand défi de votre époque : retrouver une liberté par rapport à ce pouvoir que vous laissez à d’autres. Retrouver votre propre pouvoir. C’est ce qu’on appelle la souveraineté individuelle. Elle est incontournable pour créer un monde en 5D. La 5D est une densité – je ne parle pas ici de dimension intérieure de perception – dans laquelle rien ne se crée en dehors de la conscience, c’est-à-dire en dehors de la caution de chaque individu.
Elior voudrait intervenir.
Je t’écoute, Elior.
ELIOR
En complément de l’apport de Laina, je voudrais vous faire prendre conscience de la dimension stratégique. Vos peurs ne sont pas inutiles. Et il est intéressant de capter le message qu’elles vous envoient. Le tout est de ne pas entrer dans l’immobilisme dans lequel elles vous entrainent souvent. Ainsi, ayez l’intelligence de développer une stratégie consciente, afin d’amoindrir les effets violents de votre reprise de pouvoir. Il est sain de souhaiter éviter le déchainement des forces répressives.
Peux-tu nous conseiller en ce sens ?
Je pense que nous l’avons déjà fait à maintes reprises en vous suggérant de vous réunir. Un groupe d’êtres sera toujours bien plus efficace dans la résilience qu’un individu isolé. Alors, réunissez-vous et mettez en oeuvre ce que vous commencez à appeler l’intelligence collective. Inventez des moyens intelligents de vous redresser sans alimenter la haine de l’autre camp : ceux qui découvrent qu’ils vont perdre leurs privilèges s’ils vous laissent reprendre votre pouvoir. Usez de stratégie.
J’ai alors une question qui me semble importante : doit-on cacher notre manière d’agir ? Doit-on vivre dans une certaine clandestinité ? N’est-ce pas alors faire le jeu du mensonge ? Qu’il serait bon de pouvoir vivre ce qui nous semble juste au grand jour !
Tu as raison, Foelia, de poser cette question. Mon axe serait le suivant : lorsque la tempête sévit au-dehors, n’est-il pas avisé de s’en protéger ? Lorsque la graine n’a pas encore germé et n’est pas prête à affronter les intempéries, elle reste sagement enfouie sous terre en attendant son heure. Il y a une heure pour tout. Ne pas s’exposer au grand jour trop tôt est, au contraire, dans bien des cas, une stratégie de maintien de la vie. Aucune révolution n’a été menée à bien sans avoir longuement préparé sa sortie.
Avancez avec cette question : Est-ce que je me cache par soumission à la peur ou par volonté de protéger ce qui doit encore l’être ?
La réponse ne sera jamais simple. Vous marcherez toujours entre deux eaux, sur un fil. Seule votre sincérité vous permettra de faire la différence entre la justification de vos peurs et l’intelligence de vos coeurs réunis.
À bientôt, mes amis. N’hésitez jamais à nous interpeler. Nous avons tant à vous offrir ! Non pas par nos réponses, mais par le cadeau que vous vous faites de nous adresser vos questions. Une question, c’est un appel initié par une volonté de comprendre et d’avancer. Cet appel est votre plus grande force. Nos réponses peuvent n’être vues que comme des prétextes destinés à vous donner envie d’appeler ce futur qui vous fait envie et de l’incarner de plus en plus.
Merci !
Source : foelia.net