Par Delphine Orieux
Se donner les moyens de quelque chose c’est aller se connecter à ses ressources intérieures qui nous font nous sentir capables de quelque chose. En reconnaissant notre capacité nous ressentons l’impulsion d’aller vers quelque chose. Et l’énergie coule pour alimenter nos intuitions, nos idées, notre créativité. Et nous nous dirigeons vers les moyens qui nous permettent d’aller vers la direction impulsée qui devient la conséquence de nos ressources intérieures. L’argent n’est qu’une conséquence, qui elle-même est un moyen.
Si je souhaite jouer de la guitare alors l’impulsion me pousse à aller prendre des cours ou à m’entraîner de façon ardue pour me faire plaisir et apprendre à jouer.
Si je souhaite devenir médecin, l’impulsion me pousse à aménager du temps libre pour apprendre les savoirs et savoir-faire du métier. Les démarches que je mets en place sont des conséquences de cette impulsion. Et pour y arriver je suis connectée aux ressources dont j’ai besoin, à l’intérieur de moi, qui permettent aux conséquences dans la matière de se matérialiser.
Si je n’ai pas envie d’apprendre quelque chose, c’est que l’impulsion ne se présente pas en moi et je ne trouve pas les ressources qui me permettent d’aller m’y connecter. Je ne m’en sens pas capable ou je ne trouve aucune joie qui m’anime et me permette de mettre mon énergie dans l’apprentissage de cela.
Travailler pour recevoir de l’argent est un moyen de recevoir un autre moyen. Car l’argent est un moyen d’accéder à quelque chose dans la matière. Et le travail est un moyen de gagner de l’argent. Pour recevoir il est nécessaire d’être connecté à l’énergie qui alimente cette ressource.
L’âme nous envoie une impulsion, celle-ci traverse le plan causal, puis mental, émotionnel jusqu’au physique et l’énergie repart ensuite en sens inverse. Ainsi lorsque l’énergie impulsée par l’âme arrive dans notre plan mental, si aucune forme-pensée n’obstrue le passage, nous avons subitement une idée, qui déclenche une envie et qui anime une émotion de joie, ce qui déclenche un mouvement physique en réponse à la demande.
Si une croyance erronée ou une émotion de peur est activée lors du passage de l’impulsion, alors nous ne percevons pas l’idée, ne ressentons pas la joie et physiquement rien ne vient nous faire poser un acte en réponse à l’impulsion. Car les filtres mentaux et émotionnels altèrent notre perception de l’impulsion, qui reste alors silencieuse dans notre conscience.
Ainsi l’âme nous envoie en permanence des impulsions pour nous guider sur notre chemin de réalisation. Quand dans la vie nous ne trouvons pas les moyens de nous réaliser dans la joie, c’est que les filtres opaques voilent notre perception. Nous faisons des choix alors non alignés avec la conscience de notre âme qui est notre guide.
Se donner les moyens c’est accueillir pleinement l’impulsion de notre âme qui nous guide par des intuitions, des idées soudaines, des envies, en nous nourrissant toujours de joie et d’un sentiment de justesse.
S’énerver contre notre mental qui brasse des pensées répétitives comme un moulin à vent brasse de l’air, ou refouler ses émotions comme les vagues qui remuent en permanence les sédiments, ne fait qu’empirer la situation.
S’arrêter, se poser, rentrer dans son intériorité et aller voir ce qui coince, est ce qui peut nous permettre d’arrêter d’avancer dans une mauvaise direction pour nous, pour faire le point et réévaluer la direction à prendre.
Pour être productif, nous n’avons pas d’autre choix que de rester dans un axe directif. Si nous prenons une direction non alignée avec la loi d’Amour universel, la productivité finira par présenter des fragilités, puis s’arrêtera.
Si nous sommes en accord avec la loi d’Amour universel, la productivité ne fera que s’amplifier en réponse à la loi d’abondance, en étant au service de l’Amour.
La société actuelle reflète parfaitement cet aspect. Toutes les entreprises et entités qui perçoivent de l’argent sans respecter la vie, au service d’elles-mêmes, sont en train de décliner. En effet les apparences ne sont pas représentatives de ce qui se produit à grande échelle. C’est comme un verre d’eau que l’on remplit de pièces en métal lourd : au bout d’un moment toute l’eau déborde et les pièces ont desséché le contenant qui complètement empli de rouille, finit par être rongé et érodé, jusqu’à sa totale disparition.
A l’inverse toutes celles qui ont des valeurs et qui sont au service d’autrui sont vouées à prospérer, d’une manière ou d’une autre.
Les signes sont clairs : s’il n’y a pas prospérité, s’il n’y a pas sentiment d’abondance, de manière pérenne c’est que la direction n’est pas celle qui nous correspond à l’instant T.
Nous avons la possibilité de changer de direction à tout moment. Et cela en se retournant en Soi-même pour se réaccorder avec l’impulsion de notre âme, qui vibre la note juste.
Ce qui coince, la plupart du temps, ce sont les pensées alimentées pars les croyances et les peurs de manquer, qui donnent à notre mental la suprématie par rapport à notre âme. Ce qui donne cette sensation de contrôle de la situation par rapport aux données connues par le mental. Or le mental n’est qu’un plan inférieur à l’âme, qui par conséquent est l’instrument de l’âme pour manifester dans la matière des impulsions en idées. Ce qui nécessite une rééducation du mental inférieur pour lui faire lâcher-prise afin d’instaurer un sentiment de pleine et totale en confiance en l’âme qui donne l’impulsion juste.
Dans la matière nous pratiquons la rééducation physique pour se rétablir suite à des blessures. D’autres formes de médecine nous font pratiquer de la rééducation émotionnelle suite à des bouleversements. Et qu’en est-il de la rééducation de nos pensées ? Ce n’est pas à l’école que nous apprenons à bien penser, ni avec nos parents ou amis, car tous ont leur propre filtre, qui donne une vision erronée. Cela ne peut être pratiqué qu’entre nous-même et nous-même.
Pour y arriver nous sommes en permanence aidés par notre âme qui donne à chaque instant la note juste pour vibrer sur sa fréquence. Pour l’entendre il est nécessaire de faire le vide, pour écouter le silence intérieur, car c’est de là que provient cette note.
Quand nous avons réussi à dépasser des croyances erronées en ne les écoutant simplement plus, nos pensées changent et se ré-harmonisent avec l’impulsion de l’âme. Il s’agit donc de ne plus écouter ses pensées limitantes et de poser son attention sur ce qui nous met vraiment joie. En se focalisant sur la joie intérieure impulsée par notre âme, nous nous donnons la possibilité d’accéder aux ressources nécessaires à la réalisation de ce qui est impulsé par notre âme.
Par exemple si nous souhaitons profondément nous reconvertir professionnellement dans un domaine, nos pensées limitantes peuvent nous faire croire, que nous n’avons pas le temps, que les formations sont trop chères, qu’il y a des factures à payer, que nous sommes trop vieux, que nous n’avons pas les compétences nécessaires, etc. Alors que notre âme impulse ce changement d’activité, nous faisons barrière avec les pensées qui agitent l’émotionnel par la peur.
Notre mental inférieur voulant tout contrôler, juge et donne le verdict à propos de la viabilité du projet, par rapport à ce qu’il connaît. Ainsi il va se faire ses plans de vie, ses business plans, pour analyser, jusqu’à envoyer une réponse contradictoire à l’âme : « ce n’est pas possible, c’est trop compliqué, je ne vais pas y arriver, je n’ai pas les moyens, etc. ». Cela crée un profond malaise intérieur, qui avec le temps se transforme en déni et peut refaire surface sous forme de burn-out ou de dépression.
Et si nous choisissions de ne plus écouter nos pensées limitantes, nous n’aurions plus peur, et ainsi nous serions plus enclins à faire confiance à notre âme. Notre âme pourrait alors nous permettre d’accéder aux ressources dont nous avons besoin pour que le projet se concrétise avec des moyens que notre mental inférieur ne connait pas.
Ne plus écouter ses pensées limitantes n’est pas quelque chose que nous avons appris à faire. Cela nécessite un entraînement et de la persévérance.
Commencer par s’écouter parler et nettoyer les injonctions que nous créons à propos de nous-même et des autres, au quotidien, est une pratique qui permet d’arriver à s’autocorriger et à identifier nos pensées limitantes et les peurs associées.
Ensuite poser des actes dans le sens du dépassement des limitations, permet d’ancrer le changement et de donner l’information au mental inférieur que les croyances sont erronées et peuvent être supprimées de notre banque de données.
Enfin valider le changement en se dirigeant toujours vers ce qui nous donne de l’énergie, de la joie, de l’envie, et un sentiment d’épanouissement pour continuer à évoluer dans ce sens, permet d’installer définitivement ce nouvel état d’être, qui induit naturellement l’abondance et la prospérité.
Nous avons tous déjà réussi à dépasser des états en surmontant des situations. Nous sommes donc en mesure de continuer encore et encore, pour vivre de plus en plus l’épanouissement et un sentiment d’être accompli.
Trouvons le courage de continuer et d’avancer en toutes circonstances et nous verrons de plus en plus les fruits de notre persévérance.
Merci, merci, merci
Source : ouvrir-son-coeur.fr