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Par Ingrid Janot

Le Cœur, où en est le cœur ? Où en est le vôtre ? Le mien bat encore.

Il rentre souvent en harmonie avec la Nature, quelques humains parfois aussi.

Le cœur sait, oui, derrière un sourire, il peut y avoir de la peine.

Il sait que derrière de jolies tirades, ces belles phrases peuvent sonner le creux, comme une pièce jamais visitée avec une odeur de renfermer. Car, voyez-vous, un cœur ouvert (trop parfois ?) peut rentrer en collision avec un cœur fermé, trop empierré.

Le cœur ressent le vide, le fade, le cœur en souffre. Alors, il rencontre l’impermanence des choses. Il ne peut se nourrir de mensonges, de faux-semblants, il en saigne faute d’enseigner et il a décidé de ne plus retomber dans des limbes obscurs.

Le cœur est venu pour vivre, vibrer, éclairer, il connait la juste voie pour lui. Il ne peut rien face à un humain qui joue au cœur ouvert, la vérité se faufile toujours.

Le cœur, cet organe, cette pulsion de vie, un fil conducteur vers les autres, il est symbole d’éveil pour Soi, et son rayonnement se voit, se ressent. Il éveille aussi celui qui le côtoie.

Prendre soin de son cœur, car il peut se fatiguer, et passer son chemin quand la superficialité environnante, le manque d’authenticité persistent.

Un cœur poursuit sa route d’éveil et préfère côtoyer autant qu’il peut des cœurs ouverts. Il reconnaît le vrai, le beau, il sait que l’on ne peut forcer un cœur à s’ouvrir, car il en perdrait le goût de l’émerveillement, les couleurs de la vie.

Le cœur ne veut plus manger ses émotions, il a appris à parler, à extérioriser sans être parfait.

Il accueille son imperfection, ses failles, car c’est cela un cœur qui s’aime, et qui sème. Il ne cherche plus à jouer le « gentil » pour se faire aimer, pour correspondre aux attentes des autres, schémas familiaux.

Le Cœur ose et chemine au risque de déplaire pour rester lui-même.

Alors comme mon cœur vous est conté, et que le temps est compté…

Où, en êtes-vous, avec votre Cœur.

Bien à vous

Ingrid Janot

Amour et gratitude

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