par Ozalee
C’est incommensurable. Comme des angoisses qui nous étreignent. C’est incommensurable, comme du gouffre, une multitude de tentacules semblent nous retenir au sol, nous emporter dans leur folie pour que ne reste que les cendres de notre destinée.
C’est abyssal, alors même que le feu se fait glacial tandis que l’on souhaite avancer et que tout nous rattrape.
As-tu remarqué ces envies de tout envoyer valser ? As-tu remarqué cette difficulté à rester maitre de toi-même, alors que le monde entier semble s’être réuni pour que de simplicité, tu deviennes complications ?
Entre ceux qui ne savent pas, ceux qui fuient, ceux qui veulent combattre et qui ne rencontrent tôt ou tard que la réalité de leur propre peur à travers le miroir d’événement tous plus ou moins absurdes, tous plus ou moins handicapants pour ce qui au final est réellement important.
À quoi se heurte ta volonté quand vient le temps, non pas de combattre, mais de construire tes projets ? Qu’arrives-tu à mettre en place ? Quels sont tes mécanismes qui sont à l’oeuvre pour te perdre dans des broutilles ou ton imaginaire là où il serait temps de faire preuve de pragmatisme, aller là où tu as mis ta priorité et laisser le reste se décanter.
Est-ce que c’est seulement possible ? Laisser de côté certaines préoccupations au profit d’autres plus importantes ? Est-ce que c’est seulement possible de t’octroyer du temps à toi, tout en faisant – sans plus d’émotions – ce qui découle d’obligations ? Est-ce que c’est seulement possible – enfin – de ne plus te prendre la tête et oser l’émotion de colère, de joie ou d’apitoiement une bonne foi pour tout afin de t’alléger de poids qui ne sont plus les tiens ?
En cette saison des éclipses qui s’annoncent, il y aura un avant et un après. Il y aura des choses trop longtemps repoussées qui se verront honorées. D’autres dégagées de nos vies. À nous de comprendre que des deuils ont déjà été faits, mais que parfois, on attend « la force » des choses pour se mettre à agir, ou comprendre qu’il y a quelque chose à changer. Es-tu arrivé à des extrémités ? Beaucoup te disent qu’en présence de ce Mercure qui va être rétrograde, il ne faut surtout pas t’engager. Et si le Taureau changeait la donne ? Et s’il nous rappelait que nous nous devions de faire des choix pour être totalement incarné ? Et s’il nous rappelait que tôt ou tard la peur du manque sera toujours présente si on s’attache au fait de se sentir plein ou vide.
Comment accepter le vide en soi ? Comment accepter l’abondance en soi ? De temps, d’argent, de présence, de connaissance, etc. ? Et si la réponse était que tout cela n’avait de sens et de consistances, qu’en se trouvant partagé ? Et si notre défi était ici de ne pas laisser croupir nos atouts, comme une mare stagnante, et au contraire amener du mouvement dans ce qu’on croirait indécrottable ?
Où apporterais-tu du mouvement dis-moi ?…
