par Ozalee
« Deux cordonniers attablés à leur ouvrage »
On entend de la musique. Une bonne ambiance tandis que l’odeur du cuir avive nos narines. Il y a des esclaffements de rire ! Et pourtant trône une concentration sans limites, tandis que Séléné rejoint Hélios pour rendre le ciel d’un noir d’encre.
De cette encre, il nous est alors possible de noter, remarquer, sans plus gigoter, quelles sont nos valeurs ? À quoi donnons-nous encore de la valeur ? Hermès a repris sa course, mais est encore trop loin du couple royal, alors il crie : « Quelles sont ces valeurs qui ne vont pas dans la construction d’un monde nouveau ? Quelles sont tes pensées qui ont évolué, mais que tu n’oses pas encore croire ? »
Parce que Zeus – Jupiter – vient de débarquer dans le royaume du Taureau, passant le Portail tenu par Hadès – Pluton – et nous questionnant : allons-nous continuer de consommer comme auparavant ? Allons-nous encore suivre les courants collectifs qui mettent en avant la science au détriment de l’artisan ?
Dans ce quotidien où chaque pas est important, n’est-ce pas de présence dont nous avons besoin plutôt que de chiffres, de statistiques, de distance ?
Sens-tu la faille s’ouvrir en toi ? Celle qui te montre comment certaines de tes croyances ne tiennent plus la route. Celle qui te montre que certaines de tes peurs ne valent pas mieux ?
Les artisans, qu’ils soient nappés de lumière ou de leur ombre inhérente, sont présents tout autour de toi. Qui d’un sourire, qui d’une écoute peuvent venir te soutenir dans ce nouveau cycle qui verra son apogée lors de la pleine lune en Taureau du mois de novembre. Toutefois, lors de ce cycle, les astres t’inclinent à observer là où tu accordes ton attention.
Ce cycle est important en cela qu’il nous invite à devenir confortable avec le vide. Cela veut dire ne pas chercher absolument à le combler afin de vivre la voie créatrice de l’abondance du royaume du Taureau. En effet, si tu focalises sur ce qui est, sur ce qui est déjà là dans ta vie, tu verras que le vide ne restera pas, simplement, parce que l’abondance attire l’abondance.
Je sais comme ce mot est galvaudé. Ici, je te parle de richesse : matérielle autant que spirituelle. Mais comprends que ce mot a en son essence le message suivant : abandon. À savoir cette capacité à être plutôt qu’à vouloir contrôler. Cela ne veut pas dire être démissionnaire, cela veut dire revenir à un état immanent.
Il faut cela si nous voulons parvenir à gérer les colères ou les injustices qui pourraient remonter à la surface. Arès – Mars – fait face à Hadès. Quels sont nos vrais désirs ? Quels sont nos désirs inconscients ? Pour ses derniers pas dans le royaume du Cancer, Mars nous invite à bien connecter avec nos besoins et à rendre ces derniers concrets et palpables.
Le degré sabian nous parle d’ouvrage. Il y a alors une invitation à trouver le sens dans notre existence, dans ce que l’on fait naturellement chaque jour, même si cela peut nous paraître égoïste dans un premier temps.
Il n’y a rien de plus précieux que le temps, clame toujours Saturne en Poissons. Et c’est bel et bien derrière ce dernier que nous pourrons encore courir durant ce cycle si nous ne prenons pas garde à nous centrer sur ce qui est prioritaire pour nous.
À nous de ne pas être mal chaussés, et au contraire savoir prendre soin de notre corps qui reste notre Temple pour manifester au mieux notre Âme.
