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Par Patricia

Nous rentrons dans ce mois d’été avec le soleil qui nous offre ses plus beaux rayons. Pour autant, cette mise en lumière peut dévoiler des zones d’ombre incommodantes. Qu’en faire ?

Pour ma part, j’accepte qu’il n’ait pas toujours fait beau. Même si ce n’est pas simple.  Ce bel astre lumineux éclaire parfois des vérités que l’on voudrait occulter. Tant et si bien qu’il peut pleuvoir à l’intérieur alors que le soleil est lumineux à l’extérieur.

Je ne suis pas dans la pensée qui encourage à faire comme si ne rien n’était sous prétexte que l’on vit les expériences que l’on est capable de supporter. Cette phrase, bien sûr, est riche de sens, mais il m’arrive de l’envoyer valser.

Et oui, accepter ses imperfections, c’est aussi accueillir ses émotions pour mieux les libérer.

Il me semble important de la regarder cette pluie, la comprendre, lui donner la place qu’elle mérite.

Pour qu’elle se sente entendue. Alors seulement, les nuages s’estompent, se dispersent et la chaleur des rayons du bel astre peuvent venir nous réconforter.

Cette acceptation de ses émotions fait partie du processus de transformation. Même si tout est expérience, je revendique le droit de dire « Aujourd’hui, ça ne passe pas ». Pour justement aider à faire passer.

Le mois de juin est ce fameux mois, où il y a quelques années, je me suis sentie vraiment seule après un changement de vie violent, rupture, vente du lieu familial qui était aussi mon lieu de consultations.  Suivi du décès de proches parents. À la suite de cela, un peu perdue, successions de mauvaises décisions. Bref… Toutes les émotions y sont passées et sentiments d’abandon, de trahison, frustration, colère.  Puis tout un temps pour maturer cet évènement. Les années ont passé et peu à peu, grâce à un travail intérieur, notamment avec l’art thérapie, j’ai pu voir la quintessence de ces épreuves. La libération émotionnelle avec les Lettres Lumières, c’est un cadeau de la vie. Je l’ai expérimenté, jour après jour.

Il y a peu, j’ai décidé qu’il était nécessaire de fermer ce chapitre.  Je suis retournée dans cet ancien lieu de vie où le temps semble s’être arrêté. J’y ai été reçu par une très belle personne. Le lieu a gardé son âme, mais il a évolué. La maison et le jardin ont une nouvelle vie et moi aussi.

Cette période du deuil est nécessaire. Que ce soit E. K. ROSS ou C. FAURE, tous s’accordent à nous rappeler aux étapes incontournables de la transformation.  (les étapes du changement de vie)

Avant la reconstruction, il y a tout un mécanisme intérieur qui s’enclenche avec, après le choc, le déni, la colère, la tristesse, la résignation, enfin l’acceptation et la reconstruction. On ne peut récolter les fruits de l’expérience qu’après avoir laissé s’exprimer ce mouvement intérieur généré par ces étapes, sans ordre défini.

Puis arrive un jour où il pleut dehors. Mais cela nous met en joie, car l’on peut enfin en voir tous ses bienfaits. Cette pluie nous donne alors envie de rire et de danser et le soleil brille de nouveau à l’intérieur.

Merci de votre confiance.

Patricia

Source : linstantduphenix.fr