Par Laurence Simonnet
Vous connaissez ? Non ? Mais si…
Vous avez bien dans votre entourage une personne qui se plaint toujours comme si ce qui arrivait n’arrivait qu’à elle seule !
Elle se complait presque dans ce rôle où elle se maintient en victime : le syndrome du Calimero : « ce n’est pas juste ! Ça n’arrive qu’à moi… Tu ne sais pas ce qui m’arrive, tu ne vas pas y croire ! C’est catastrophique. Je ne m’en remettrai jamais. »
Elle va alors vous raconter son histoire avec tous les détails et sous tous les angles afin que vous puissiez bien mesurer son désespoir. Vous pesant ce temps, vous êtes compatissant : « Non ? Ce n’est pas vrai ! Incroyable ! Oh ma pauvre ! C’est terrible ce qui t’arrive. »
Évidemment que ce qui lui arrive est inconfortable, embêtant, dérangeant pour elle.
Mais ce qui se joue dans l’invisible, c’est le pillage de votre énergie. Cependant, vous n’en avez pas conscience de suite. Quand vous la quittez ou raccrochez le téléphone, tout à coup, vous ressentez une lassitude, une fatigue, un changement dans votre état d’être : un peu irrité, un peu énervé… Et, voilà…
Mais alors, comment faire ?
Tout d’abord prendre conscience du mode de fonctionnement de la personne en mettant le mot dessus. De l’inconscient, vous mettez de la conscience. Vous êtes alors libre d’y répondre ou pas, de vous laisser vampiriser ou pas. Mais à votre tour, vous ne pourrez pas vous plaindre car vous le savez. Ce n’est pas pour culpabiliser mais au contraire être responsable et souverain en choisissant comment vous entrez en lien puis en communication avec l’autre.
À partir de là, vous pouvez soit lui verbaliser son mode de fonctionnement afin qu’elle puisse en prendre à son tour conscience et s’en libérer, soit, vous prenez de la distance intérieurement quand vous l’écoutez. C’est-à-dire que vous vous investissez pas ou peu. Il n’y a alors aucun passage pour qu’elle puisse se nourrir de votre énergie. Vous entrez alors dans un mode d’observateur et non acteur. Vous refusez de participer à cet échange d’énergie sans votre accord conscient. Soit, vous y répondez en lui expliquant que son mode plaintif de victime vous pèse et que vous allez mettre de la distance entre elle et vous pendant un temps nécessaire à elle pour régler certaines choses.
Il y a de fortes chances pour qu’elle ne puisse l’entendre la première fois, mais en lui montrant avec bienveillance comment elle fonctionne dans l’instant, cela lui permettra de se rendre plus autonome. Vous pouvez aussi lui expliquer comment se ressourcer : ancrage, embrasser un arbre, respirer dans la nature…
Prenez soin de vous !
Auteure Laurence Simonnet
Semeuse d’amour au Grand Jeu de la Vie
Site laurencesimonnet.com