Par Lee Carroll
Bonjour, très chers, je suis Kryeon du Service Magnétique. J’ai promis une parabole plus tôt dans la journée et, une fois de plus, ma parabole mettra en vedette le personnage nommé Wo. Si vous n’en avez pas encore entendu parler, Wo représente chaque être humain. Wo n’est pas un genre unique, mais Wo est Wo-man. Wo est à la fois un homme et une femme. Cependant, dans le cas présent, nous l’appellerons « il » parce que cela a un sens dans votre langue.
D’une certaine manière, il s’agit d’une histoire que certains d’entre vous reconnaîtront, mais d’une autre manière, elle est aussi entièrement métaphorique. Chers amis, les paraboles ont toujours un message. Les paraboles sont toujours des métaphores conçues pour représenter d’autres choses. Parfois, nous expliquons le sens de ces métaphores, parfois non. Toutefois, dans le cadre de ce voyage spécifique, nous souhaitons expliquer quelques significations au fur et à mesure que nous avançons.
Je vais donner un nom à cette parabole : Wo et son jardin.
D’emblée, vous pourriez penser que cette « arrière-cour » n’est pas vraiment une arrière-cour physique, et vous auriez en partie raison. Dans un instant, nous vous en dirons plus sur les significations. Cependant, dans la culture de mon partenaire, une arrière-cour physique est l’espace situé derrière une maison américaine typique et de nombreux auditeurs de ce message en ont une. Certains d’entre eux ont encore le jardin de leur enfance.
Commençons l’histoire : Wo avait une arrière-cour et, tout au long de sa vie, elle a été très importante pour lui. Comme beaucoup d’entre vous qui avez également eu une arrière-cour, vous vous souvenez peut-être clairement de votre enfance si vous avez vécu assez longtemps au même endroit. Beaucoup de choses qui se sont déroulées dans cette cour sont très importantes dans la mémoire de votre jeunesse.
Vous vous souvenez peut-être de votre propre jardin parce que, lorsque vous étiez petit, c’est là que vous jouiez. Vous vous souvenez peut-être des choses qui y ont été ajoutées au fil des ans et de celles qui sont restées inchangées. Certaines de ces choses représentaient votre stabilité et vous comptiez peut-être sur le fait qu’elles resteraient inchangées. L’arrière-cour de cette parabole représente la réalité de Wo. Pour vous, cette arrière-cour représente également votre réalité, votre façon de penser et de gérer les choses dans votre vie.
Bien sûr, votre réalité est façonnée dès votre plus jeune âge, et dans le cas de Wo, il s’en souvient très clairement. Il se souvient du jour où son père a apporté l’arbre. L’arbre était déjà grand pour Wo, et son père a apporté un équipement dont Wo sait aujourd’hui qu’il s’agit d’une pelleteuse. Son père a creusé un trou avec cette machine et y a placé l’arbre. Wo se souvient que la raison d’être de l’arbre était pour Wo ! Il adorait cela ! Lorsque Wo avait presque cinq ans, il se souvient que son père lui a dit : « Wo, ce sera ta cabane personnelle et quand tu seras un peu plus grand, nous construirons cette maison ensemble ». C’est effectivement ce qui s’est passé.
Plusieurs années ont passé et Wo a vu l’arbre grandir. Les branches devinrent plus grosses et purent éventuellement supporter l’escalade, de sorte qu’avec le temps, son père et Wo commencèrent à construire lentement la cabane. Une fois terminée, elle était solide et splendide !
La cabane, mes chers amis, représente l’enfance dans cette parabole. Dans le cas de Wo, il s’agissait d’une bonne enfance remplie de bons souvenirs et il s’en souvenait très, très clairement. Il s’est souvenu de détails, comme beaucoup d’entre vous. Il s’est souvenu d’une chose dont il rit encore aujourd’hui : lorsque son père a construit la cabane, très lentement et cérémonieusement, il a trouvé deux barils de pétrole (plutôt des poubelles en fait) qui étaient ouverts au sommet. Son père les a ensuite retournés, l’extrémité ouverte dans la terre, et les a placés près de l’arbre pour soutenir une partie de la cabane – l’entrée.
Ce qui est important, c’est qu’au cours des années qui ont suivi, les tonneaux sont restés en place. Ils étaient pratiques et sont restés en place même après la disparition de la cabane. Même à l’âge adulte de Wo, les tonneaux sont restés au même endroit. C’est parce qu’ils étaient finalement fonctionnels. Ils sont devenus une table de pique-nique, une table d’appoint et, avec une planche de bois dessus, ils contenaient la nourriture pour ses fêtes à côté de l’arbre où les gens voulaient s’asseoir pour profiter de l’ombre. Si Wo avait un grand projet dans le jardin ou s’il voulait construire quelque chose, les tonneaux soutenaient l’ensemble du projet. Les tonneaux n’ont jamais bougé.
Il est intéressant de noter que certains voisins l’ont remarqué et ont plaisanté en disant : « Wo va-t-il un jour déplacer ces tonneaux ? Wo leur répondait : « Non, je ne pense pas. Ils sont permanents. » Finalement, la plaisanterie du voisinage est devenue la suivante : « Dans le futur, deux choses se produiront : soit l’enlèvement aura lieu, soit Wo déplacera les tonneaux. » Les barils n’ont pas bougé.
Chers amis, dans votre jardin, dans cette parabole, vous avez aussi des tonneaux. Vous ne les déplacez jamais. Vous ne pouvez pas les déplacer facilement et vous ne pensez même pas à les déplacer, parce qu’ils représentent les vérités fondamentales de votre réalité. Question : Dans cette histoire, est-ce Wo qui a mis les barils là ou son père ? C’est une métaphore pour Wo. Son père représente une personne significative et importante dans sa vie. Il en va de même pour vous. Quelqu’un vous a enseigné des choses qui sont devenues votre vérité, votre réalité fixe et une croyance dont vous ne vous départirez jamais. Pour quelle raison ? Vous utilisez ces barils immobiles, cette vérité, tout le temps parce qu’elle fonctionne pour vous et qu’elle a toujours fonctionné. L’arbre, bien sûr, est votre stabilité constante et les tonneaux (vérités) ne sont jamais loin de lui. Il restera le même tout au long de votre vie et constitue votre principale sécurité.
Maintenant, permettez-moi de modifier un peu l’histoire et de vous parler de la maison de jeu. C’est ici que nous devenons un peu plus sexistes et plus réalistes pour les femmes qui écoutent l’histoire. Wo a eu une cabane dans un arbre parce que c’est ce que veulent les garçons, mais Wo a aussi eu une belle maison de jeu indépendante parce que c’est ce que veulent les filles. Son père et ses amis lui ont construit une maison de jeu. Vous vous souvenez que nous vous avons dit que Wo est un Wo-man ? Dans cette parabole, Wo est un homme et une femme. Nous devons donc considérer qu’il/elle est aussi une petite fille. Wo voulait aussi une maison de jeu. Nous respectons maintenant l’idée des détails liés au sexe dans cette histoire, et ce que les enfants de sexe différent désirent souvent. Le jardin comprend une cabane dans un arbre et une maison de jeu.
Le jardin représente également l’enfant intérieur de Wo, et vous tous. C’est l’endroit où les fêtes d’anniversaire ont eu lieu pendant que vous grandissiez, marquant l’avancée de votre vie. La cabane et la maison de jeux étaient l’endroit où vous jouiez à la maison ou faisiez semblant de préparer des repas. C’était un fort, une maison, un lieu de travail. C’était beaucoup de choses. L’arrière-cour devient alors votre enfance, votre vie et votre système de croyances. L’arbre ? Il continue de grandir et peut supporter n’importe quoi. C’est à lui que l’on s’accroche, parce qu’il y a certaines choses dans la vie que l’on doit savoir solides et immuables.
L’arbre de Wo était là bien après que la cabane ait disparu. Il s’est accroché à cet arbre dans sa vie, et il a grandi, grandi, et très vite, cet arbre est devenu énorme. En fait, il était presque aussi grand que le jardin lui-même ! Il devint une sorte de canopée comme dans une forêt, ombrageant tout le jardin.
Wo, devenu adulte, allait dans le jardin, prenait son verre et sa paille, et s’asseyait sur sa chaise. « Soupir… c’est la vie. » Son esprit était paisible et il pensait : « C’est bien et tout ce qui m’entoure est bien. » Il s’asseyait et se remémorait dans son esprit : « J’aime cet arbre et les tonneaux. Merci, souvenirs, d’avoir été là. La cabane n’est plus là, mais la maison de jeu est toujours là. Merci pour cela aussi. J’ai participé à tout cela et c’est ma vie ».
Wo était réaliste, et des choses négatives se sont également produites dans son jardin, mais il était une bonne personne, équilibrée, et ne pensait pas beaucoup à ces choses. Il se souvient des rats. Il n’aime pas penser à dire : « Nous avons des rats » et, bien sûr, il sait qu’ils ne viennent pas de son jardin. Ils passent par-dessus ou par-dessous la clôture depuis le jardin du voisin. Wo ne va pas le dire à son voisin parce qu’il l’aime et l’apprécie. Wo se dit : « Il y a des choses qu’on ne dit pas à son voisin et à ses amis. On ne leur parle pas de leurs rats, on ne leur dit pas comment élever leurs enfants on ne leur dit pas qu’ils n’ont pas les mêmes couleurs ou qu’ils n’ont pas de goût. On les aime, tout simplement ». Wo a donc toujours pensé qu’il pouvait s’occuper des rats à sa manière. Ils allaient et venaient, et même s’il ne savait pas comment ils passaient sous ou par-dessus la clôture, il s’en accommodait toujours.
Les rats, bien sûr, représentent les vilains défis de la vie. Ce sont les choses que l’on regarde et que l’on ne veut pas affronter, mais que l’on affronte quand même. Parfois, dans certaines arrière-cours, il y a tout simplement trop de rats. C’est à ce moment-là qu’une personne peut devenir dysfonctionnelle et stressée. C’est à ce moment-là que les humains sont en mauvaise santé. Cependant, Wo avait une conception équilibrée de la vie. Il était un bon Wo-man et gérait les rats du mieux qu’il pouvait principalement en ne pensant pas à eux.
Et puis il y avait les serpents. Wo n’avait aucune idée de la manière dont les serpents s’introduisaient dans son jardin, mais il savait que les serpents passaient sous les clôtures et que c’était donc ainsi qu’ils procédaient des serpents intelligents. Heureusement, il n’y en avait pas beaucoup, mais quand il y en avait, il avait peur. Il détestait les serpents et ne voulait rien savoir d’eux. Il rentrait dans la maison, se cachait et appelait quelqu’un d’autre pour attraper les serpents. Puis, quand c’était fini, il sortait.
Dans cette histoire, le serpent représente la peur de quelque chose que l’on ne peut pas réparer. C’était la peur de la mort, d’une maladie incurable ou la peur de tout ce qui est au-delà des rats. Wo disait : « Je sais comment faire face à ces choses. Je m’en débarrasse, je n’y pense pas et je finis par revenir à l’endroit où je peux m’asseoir dans le fauteuil avec ma boisson, la boire à la paille et dire : « Je vais bien, je vais bien ».
Le grand changement
Tout allait bien et était stable jusqu’à une certaine date, puis vint le tremblement de terre. Wo se souvient d’être resté assis à siroter son verre, sachant que tout allait bien, lorsque le tremblement de terre s’est produit. Le tremblement de terre a grondé et s’est mis à osciller, et il a senti le grand arbre à côté de lui craquer comme un coup de feu. Une ou deux branches sont tombées sur la maison de jeu, la faisant légèrement pencher. Tout était perturbé autour de lui et c’était effrayant pour le moment. Wo était heureux de ne pas être blessé, et il découvrit que ses voisins ne l’étaient pas non plus. Il regarda autour de lui, et même si tout le monde semblait en sécurité, il y avait des changements importants et des dégâts apparents.
Wo regarda autour de lui pour évaluer l’état de chaque chose. L’arbre avait l’air un peu différent, la maison de jeu avait un angle un peu différent, mais elle semblait en bon état. Mais il avait besoin d’aide pour en être certain.
Les inspecteurs arrivèrent bientôt. Ce sont eux qui sont chargés de la sécurité dans les arrière-cours. Ils établissent les règles. Dans cette histoire, les inspecteurs représentent l’autorité. Mais comme il s’agit d’une parabole, tout est possible. Parfois, l’autorité vous pousse à faire des choses qui deviennent alors une prise de conscience. Parfois, l’autorité n’est pas vraiment ce qu’elle semble être. C’est le genre d’autorité qui peut provoquer un changement. Maintenant, préparez-vous à ceci : certains des voisins de Wo n’ont pas eu le tremblement de terre ! Pas étonnant qu’ils se soient bien portés. Cela vous en dit un peu plus sur les non-dits d’une parabole, n’est-ce pas ?
Vous voyez, tout comme ceux qui écoutent ou lisent ceci, Wo était une vieille âme. Wo était un bon Wo-man. Wo avait une conscience prête à évoluer, et c’était un Wo-man spirituel et doux. Ce tremblement de terre a secoué son jardin, mais n’a même pas été ressenti par certains de ses voisins. Peut-être certains d’entre vous comprennent-ils cela ?
Les inspecteurs sont arrivés et ont dit à Wo : « Parlons de l’arbre. » Wo a immédiatement réagi : « Si vous me dites que l’arbre doit partir, alors vous devez partir. L’arbre reste quoi qu’il arrive ! » Les inspecteurs ont été gentils et ont essayé de calmer Wo. Ils lui ont dit : « Non Wo, l’arbre peut rester. C’est un bon arbre. Mais il est trop lourd pour être en sécurité. » Puis ils ont donné à Wo une leçon sur la façon dont Gaia prend soin de ses arbres. Ils ont rappelé à Wo que dans les forêts de Gaia, les arbres sont naturellement taillés par le feu, les insectes ou tout ce qui est naturel pour leur permettre de survivre. Cependant, si un humain plante un arbre en dehors de l’environnement forestier, il est alors responsable de ce que Gaia ferait normalement. L’arbre doit être taillé régulièrement pour assurer sa santé et sa longévité. « Wo, tu aurais dû l’élaguer depuis le début, alors il est maintenant instable et a besoin d’être retravaillé.
Très chers, si vous comprenez cette parabole jusqu’à présent, vous voyez que Wo est passé par un changement, et que « tailler l’arbre » signifie que sa réalité a besoin d’être ajustée à l’énergie dans laquelle il vit, et non à l’énergie de son passé. En fonction des personnes présentes et de celles qui écoutent, l’élagage de l’arbre signifie que vous devrez peut-être réévaluer régulièrement votre réalité. Wo ne l’a pas fait et la plupart ne le feront jamais. « L’arbre » a toujours été simplement « l’arbre » ; cependant, il est soudainement devenu quelque chose qu’il faut regarder.
Wo a dit : « Je comprends, mais je ne veux pas regarder. Pouvez-vous m’assurer que l’arbre sera toujours en vie lorsque vous aurez terminé ? » Ils ont gentiment répondu : « Oui Wo pas seulement vivant, mais dans un nouvel état où il vivra encore pendant des décennies, même au-delà de votre propre vie. Wo, l’arbre est l’arbre. C’est un bel arbre et nous ne lui ferons jamais de mal. Nous allons simplement l’élaguer pour qu’il puisse mieux pousser. »
Lorsque l’élagage fut terminé, Wo revint, et il ne savait pas ce qu’il allait voir en entrant dans le jardin. Il ouvrit la porte arrière et tomba à genoux en pleurant. Ils ne l’avaient pas taillé, ils l’avaient tué ! Bien sûr, ce n’était pas le cas, mais Wo n’avait jamais vu un grand arbre après qu’il ait été taillé, il ne savait donc pas à quoi s’attendre. Il n’y avait plus de canopée, et apparemment plus de branches. Tout semblait avoir disparu.
Bien sûr, avec le temps, l’arbre a continué à pousser et de nouvelles pousses ont remplacé l’arbre taillé à l’aspect étrange. Wo s’est également rendu compte plus tard que les insectes ne tombaient plus dans son verre (ce qui s’était toujours produit avec la canopée) ! Il n’y avait plus non plus d’insectes piqueurs (qui vivaient également dans la canopée) ! Wo a également remarqué autre chose : L’ombre agréable de la canopée avait disparu, et il devait maintenant porter des lunettes de soleil il y avait beaucoup trop de lumière ! Cette métaphore ne doit pas vous échapper. Lorsque vous élaguerez la réalité de ce à quoi vous vous êtes accroché dans le passé, il y aura plus de lumière dans votre vie et beaucoup moins d’irritation et de stress dus à une vieille canopée de branches apparemment protectrices. Cet auvent ne vous donnait pas d’ombre. C’était un nid pour une attitude immuable, et il abritait sa propre croissance de négativité. Il vous protégeait de la lumière et des nouvelles vérités merveilleuses. C’était un arbre non taillé.
Les inspecteurs, qui étaient de plus en plus perçus comme étant plus sages qu’autoritaires, ont alors dit : « Oh, Wo, j’espère que cela ne vous dérange pas, mais dans le processus d’élagage de l’arbre, nous avons dû déplacer les barils. » Wo devint vert.
« OMG, vous avez déplacé les tonneaux ? s’écrie Wo. Et ils ont répondu : « Oui ». Wo a regardé autour de lui pour voir si le ravissement était arrivé, et s’il n’avait pas remarqué (la blague du quartier). Ils ont déplacé les tonneaux !
Les inspecteurs poursuivent : « Wo, lorsque nous avons déplacé les tonneaux, nous avons remarqué quelque chose. Saviez-vous que vous aviez un nid de serpents à l’intérieur ? »
Wo n’en revenait pas. « Wo n’en revient pas. Les serpents étaient sous les tonneaux ? »
« Oui, Wo », répondent les inspecteurs. « Ils étaient tout le temps sous les tonneaux. Avez-vous déjà regardé sous ces choses ? Depuis combien d’années sont-elles là, Wo ? Il y avait là beaucoup de choses qui ne vivent que dans l’obscurité et que nous devions nettoyer. On aurait dit que les tonneaux n’avaient pas été déplacés depuis des dizaines d’années ». Wo se rendit alors compte que toute sa vie, il n’avait jamais regardé sous les tonneaux. C’est de là que venaient les serpents depuis le début.
Regardez la métaphore, mes chers amis. Les vérités et les idées auxquelles vous ne toucheriez jamais – les absolus de votre vie – sont les choses que « votre père » a placées là pour vous. Si vous les aviez déplacées, ce serait presque une parodie de sa mémoire. Vous ne déplacez tout simplement pas ces choses qui sont si importantes pour vous. Peut-être ne s’agit-il pas de votre père, mais plutôt de votre pasteur, de votre prêtre ou du professeur que vous respectiez tant ? Vous voyez ? Ces tonneaux ne bougent pas parce que c’est un hommage à leur mémoire. Oui, sous le tonneau se trouvaient les serpents, parce que les tonneaux n’ont jamais été déplacés.
Les choses dans une énergie plus ancienne peuvent s’envenimer, devenir périmées et même devenir fausses avec de nouvelles découvertes et de nouvelles pensées. Si vous vous accrochez au passé, même si les idées proviennent de ceux que vous aimez et respectez, vous vous enfermez dans un placard de vieilles pensées. Plus vous ne bougez pas les barils, plus il est facile de continuer dans un vieux paradigme de pensée. Voici une vérité : Dieu est le même aujourd’hui, demain et toujours. Mais notre découverte de notre relation à Dieu change à mesure que la lumière devient plus vive.
Les inspecteurs n’avaient pas fini. « Wo, je suis désolé de te dire ça, mais tu dois te débarrasser de cette maison de jeu. Nous pourrions la réparer, mais cela coûterait trop cher. Il vaudrait mieux s’en débarrasser. Il faudrait la reconstruire entièrement. Il n’a pas vraiment de fondations, puisqu’il a été construit pour vous comme un jouet d’enfant. Il va te tomber dessus ». Wo était engourdi par cette idée. Mais, logiquement, il a compris et leur a dit de continuer. Ils l’emportèrent donc et nettoyèrent les lieux.
Lorsque Wo est revenu le lendemain, il n’y avait plus rien. Il rencontra les inspecteurs, qu’il appréciait de plus en plus, et ils discutèrent du déroulement du projet.
« Wo, tu sais qu’il a été plus difficile que nous le pensions d’enlever cette maison de jeu.
« Pourquoi cela ? » répondit Wo.
« C’est parce qu’il y avait un nid de rats à l’intérieur. Depuis combien de temps n’y êtes-vous pas allés ? Pourquoi l’as-tu gardée si tu ne l’utilisais pas ? »
Wo se tait. Les rats ne venaient pas du tout de la cour du voisin. Ils venaient de la maison de jeu de son enfance.
Je voudrais que vous examiniez cette métaphore, très chers, car certains d’entre vous ont gardé le souvenir de la « maison de jeu » et ne veulent pas y aller. Quelqu’un vous a dit : « Si tu veux être un adulte, agis comme un adulte. Éloignez-vous des choses enfantines. Cessez de rire comme un enfant ou de vous exciter comme un enfant. Ne vous mettez pas à quatre pattes comme un enfant. Vous êtes maintenant un adulte responsable et vous devez ranger les choses de votre enfance et ne pas y revenir ».
Chers amis, écoutez ! Si vous rendez régulièrement visite à votre enfant intérieur et que vous l’intégrez à votre paradigme d’adulte, cela vous sauvera la vie ! Votre enfant intérieur est ce que vous êtes. C’est la beauté d’être un enfant. L’innocence d’un enfant est précieuse et pure. Aller à la rencontre de cet enfant intérieur et jouer régulièrement vous rajeunit et chasse les rats de la dépression et de l’anxiété. C’est la chose la plus équilibrante qu’un être humain puisse faire : rire et s’amuser, comme si l’on était à nouveau un enfant.
Wo s’est rendu compte qu’il n’était jamais entré dans cette maison de jeux en tant qu’adulte. Wo était une vieille âme et il était équilibré, mais il avait ignoré ces choses et les avait laissées s’étioler, pensant qu’elles étaient trop enfantines. Il s’accrochait à ce souvenir, mais ne le revoyait jamais dans sa réalité. Il ne riait pas beaucoup non plus, comme il s’en rend compte maintenant. La métaphore des rats et des serpents est évidente, car sans s’occuper de ces choses, Wo les a laissé rester dans l’obscurité et a permis à l’ignorance de se développer, qui a besoin de l’obscurité pour exister.
Les inspecteurs sont partis, et Wo les a regrettés. C’était comme s’ils étaient des guides et non des inspecteurs. Ils avaient aidé Wo à se retrouver après le tremblement de terre. Bien sûr, les inspecteurs n’étaient pas du tout une autorité, mais le Dieu intérieur, l’introspection et la prise de conscience d’une conscience qui s’éveille. C’était le début de l' »unité », où toutes les choses deviennent visibles pour ce qu’elles sont.
Au fil du temps, Wo s’est retrouvé dans le jardin, assis sur sa chaise de jardin, avec son verre, sa paille et ses lunettes de soleil. Le soleil était brillant, mais cela lui a permis de voir immédiatement quelque chose d’autre : la couleur ! Les fleurs sortaient, des fleurs qu’il n’avait pas vues de toute sa vie. La nouvelle lumière dans son jardin lui apporta beaucoup de réconforts et de chaleur.
Wo se rendit compte que tout allait bien. L’arbre ? Il pouvait encore l’attraper et s’y accrocher, et il le soutenait comme toujours. Les nouvelles branches étaient merveilleuses et colorées, et donnaient un autre type d’ombre. C’étaient des branches qui avaient poussé au cours de la vie de Wo. C’étaient les branches de Wo, pas celles de son passé. Son arbre de sécurité est né de ses propres idées et de ses propres découvertes intuitives de la réalité. Il ne craint pas non plus de les tailler régulièrement. Ce n’était plus l’arbre de son père.
Dans l’esprit de Wo, la maison de jeu et la cabane étaient toujours là. Il se souvenait d’elles, il riait et poussait des cris de joie en se remémorant les heures et les heures où il y jouait. Dans sa nouvelle imagination, il les avait même redessinées pour qu’elles soient encore plus extraordinaires qu’elles ne l’étaient.
Les tonneaux ? Les inspecteurs ne les avaient pas pris. Ils les avaient juste déplacés. Wo les a donc fait enlever. Qui voudrait de vieux tonneaux dans son jardin ?
C’est la parabole, mes chers amis.
Comment va votre jardin ? Combien d’entre vous ont ressenti le tremblement de terre ? Laissez-moi vous révéler un autre secret. Le tremblement de terre est différent pour chacun d’entre vous. Pour certains, c’était hier, pour d’autres, c’était en 2012 pour d’autres encore, c’est demain. La métaphore du tremblement de terre est quelque chose qui ébranle les fondations de vos croyances, mais ce n’est pas forcément négatif. Vous pouvez quitter cet endroit et comprendre tout cela avant d’aller vous coucher ce soir. Vous pouvez également entamer un voyage de découverte au cours duquel ces choses vous seront lentement révélées. Chaque personne est unique.
Il se peut que vous ayez une profonde révélation en vous asseyant ici. « Je reconnais mon jardin et il n’est pas beau à voir. Je ne veux pas qu’un tremblement de terre me secoue. Je veux juste un arbre taillé pour travailler ». C’est la déclaration de la vieille âme sage qui comprend cela : « Je n’ai pas besoin d’arriver à zéro pour comprendre. Je suis prêt pour la révélation maintenant, car je suis de plus en plus conscient de qui je suis et de qui j’ai été. Esprit, montre-moi une nouvelle lumière dans ma vie ».
Il y aura toujours des gens qui auront des problèmes dans leur vie qui les amèneront à un endroit où ils devront faire face à des choses qu’ils ne voulaient pas affronter. Certains crieront à Dieu : « Qu’ai-je fait de mal ? Pourquoi cela m’arrive-t-il ? »
Je m’adresse à quelqu’un dans l’assistance.
« Je suis quelqu’un de bien. Je suis une bonne vieille âme et je crois aux choses qui sont enseignées ici. Pourquoi cela m’arrive-t-il ? »
Et voici la réponse : c’est parce que tu es beaucoup trop têtu et que tu le sais. C’est parce que tu as besoin d’être réveillé par cela et que tu vas sortir de l’autre côté avec la lumière. C’est parce que ton arbre a besoin d’être taillé, mais pas tué. Tu sais de quoi je parle mon cher. Mais c’est surtout parce que Dieu vous aime tellement qu’il vous donne la possibilité de vivre plus longtemps dans la joie et la santé, et de faire la différence sur cette planète. Dieu connaît votre nom. Il en est ainsi pour chaque être humain. Vous êtes absolument, élégamment différents à tous points de vue, mais vous avez tous une arrière-cour et le choix de la changer.
Réfléchissez à ces choses à la lumière des changements qui s’opèrent sur la planète et des changements qui peuvent se produire dans votre conscience. Je reviens au message que j’ai donné ce matin : lorsque vous commencez à analyser qui vous êtes sur la planète et ce pourquoi vous êtes ici, les réponses sont belles et profondes. Il y a de la majesté dans les réponses et de la magnificence dans toutes les réalisations lorsque vous commencez à répondre aux questions une par une.
C’est le message de Kryeon depuis 30 ans. Nous le racontons simplement de façon un peu différente à chaque fois. (Sourire)
Et c’est ainsi.
KRYON
Canal : Lee Carroll
English version : eraoflight.com
Traduit et partagé par la Presse Galactique
