Par Delphine ORIEUX
Dire que nous sommes des êtres de lumière par nature est juste. Sommes-nous accordés à cette fréquence-là, dans notre corps humain, en tant que conscience vivant dans ce corps, ici sur Terre ? Cela est parfois plus difficile à affirmer.
Effectivement la lumière est la fréquence primordiale à partir de laquelle notre conscience s’est individualisée, qui maintenant existe simultanément en plusieurs plans et dans plusieurs formes. Dans notre forme humaine, ici sur Terre notre conscience s’est ajustée à une certaine densité, en ayant traversé un sas d’incarnation qui nous a fait oublier qui nous sommes.
Ainsi dans ce corps nous vivons comme un amnésique, total ou partiel, par rapport à la nature de notre être et aux lois de l’Univers.
Le chemin est de s’en rappeler, bribe par bribe et saut par saut.
La première image que l’on me donne est celle d’un nageur suivant un courant. En position statique le corps est porté par l’eau, et suit un mouvement circulatoire du courant dans lequel il se trouve. A la vue d’un autre corps flottant le nageur peut soit rester statique et juste observer l’élément qui passe rapidement, soit vouloir s’en éloigner par un réflexe de peur, créant ainsi un mouvement de recul par rapport au courant. En ayant ce geste, cela crée une dépression qui aspire le corps flottant passant à proximité. Ainsi par ce réflexe l’élément qui a déclenché une peur est venu à son contact. Ce qui renforce sa croyance que ce qu’il ne veut pas vient à lui. La peur est alors entretenue et au prochain corps flottant, le même mécanisme de recul provoquera la même situation.
La deuxième image qui me vient est celle d’un violon qui joue une mélodie en même temps qu’un piano. Soit les deux mélodies s’accordent sur les mêmes accords et dans le même rythme, ce qui crée une harmonie et une amplification du son qui vient créer un magnifique champ vibratoire. Soit le rythme et/ou les accords sont différents et en décalage et ainsi cela crée une dysharmonie et une amplification du son qui vient créer un champ vibratoire discordant.
La troisième image est celle d’une écurie dans laquelle des chevaux sont alignés dans des box. Chaque cheval ne se voit pas à cause des murs qui les séparent. Soit ils se sentent séparés de tout parce qu’ils ne se focalisent que sur leur sens de la vue, ce qui leur crée un environnement anxiogène. Soit ils s’entendent et communiquent entre eux par la conscience de la présence de leurs congénères dans les box voisins, sans pouvoir les visualiser pour autant avec leur sens extérieur, ce qui crée un sentiment d’appartenir à une communauté.
La quatrième image me renvoie à un animal blessé. Sa souffrance relève de l’aspect émotionnel et physique. Aucun autre être ne peut ressentir les mêmes sensations que lui car son corps est uniquement habité par la conscience individuelle de l’animal. Pourtant l’animal est relié à une âme groupe, qui est sa conscience collective. Soit l’animal se sent laissé-pour-compte et abandonné par la partie lumineuse qui le relie à son collectif et reste ainsi agonisant jusqu’à une éventuelle guérison. Soit l’animal se connecte intérieurement à son équipe de lumière, qui le guide dans toutes les étapes de sa guérison, ce qui lui donne un sentiment d’être accompagné, soutenu et aimé par la famille à laquelle il se sent appartenir.
La cinquième image est une voiture qui avance sur l’autoroute. Dans cette voiture se trouvent père, mère et enfant. Tous trois avancent à la même vitesse et sont au même endroit, car ils se trouvent dans le même véhicule. Pourtant le père, la mère et l’enfant ont chacun un parcours de vie différent, avec une personnalité et des sentiments propres à chacun. Ce qui les unit c’est le partage du véhicule, une fois sortis chacun sera libre d’aller ailleurs. Soit l’enfant n’arrive pas à faire la distinction entre lui, son père et sa mère et mélange ses perceptions à celles de ses parents, se sentant ainsi submergé par une panoplie d’états qu’il n’arrive pas à comprendre. Soit l’enfant comprend qu’il partage le même véhicule que ses parents le temps d’un moment de vie et pourtant arrive à cerner ce qui vient de lui ou non, ce qui lui permet de se sentir libre à l’intérieur de lui, tout en étant conscient de ce qui traverse le véhicule dans lequel il se trouve, avec un total détachement, dans une pleine intégrité.
La sixième image correspond à un chauffeur de taxi. Le conducteur va aux endroits indiqués par le client qui monte à bord de son véhicule et fait appel à son service. Ainsi celui-ci ne fait que répondre à la demande de direction donnée par ses clients. Quand celui-ci n’est pas en accord avec la direction demandée, avec son libre arbitre, il peut accepter ou refuser la course. Soit il répond par l’affirmative à la demande de ses clients à contrecœur et en vit les conséquences, sans comprendre le karma qu’il s’est créé. Soit il écoute son intuition et choisit en pleine conscience de refuser la course pour servir une meilleure cause, sans chercher à en comprendre les tenants et les aboutissants, ce qui le conduit toujours à l’endroit juste, avec les clients qui répondront à ses valeurs, toujours dans un échange du « donnr et recevoir », qui lui permet de vivre l’abondance.
La septième image me fait voir un être solitaire, marchant comme un pèlerin, en direction d’une chapelle sur laquelle se trouve une croix. L’objectif du marcheur est en corrélation directe avec ce qu’il ressent être la Foi en quelque chose de plus grand que sa simple existence terrestre. Celui-ci marche chaque jour de son mieux, traverse différents états et pourvoit à ses besoins liés à son existence dans un corps sur Terre. Soit il choisit de se focaliser uniquement sur ses sensations corporelles et se vide relativement vite de sa vitalité et de sa pleine santé, en omettant de se rappeler l’objectif de sa marche, jusqu’à perdre totalement la foi et ressentir le désespoir et le sentiment de solitude. Soit, il choisit de se connecter en permanence à cette quête intérieure d’atteindre un état de pleine et parfaite Foi intérieure, pour que sur son chemin, la vie pourvoie à tous ses besoins et le renforce dans son sentiment d’être toujours guidé depuis l’intérieur de lui, pour viser la position du centre de sa propre croix intérieure.
Puisse ces images, nous rappeler que nous sommes nous-mêmes les décideurs de notre vie, en lâchant prise sur la volonté de contrôle et en étant en quête permanente de la maîtrise de ses propres émotions et pensées, pour toujours se mettre au service de la lumière et du collectif qui nous anime.
Merci, merci, merci
Source : https://ouvrir-son-coeur.fr/