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Combien faudra-t-il de guerres pour que l’humanité comprenne que ce n’est pas l’autre… ?

Les événements qui existent à la surface de la Terre ne sont pas le produit de quelques fous mais de la folie humaine.

Message de l’Être reçu par Agnès Bos-Masseron

Dans le cœur du silence, porter la vision de la Terre de paix. Dans le cœur de silence, est le cœur de la joie et là porter la vision de la Terre de paix. La vision est précipitée par l’intensité d’attention unie à l’intensité de présence.

Il conviendrait en effet que ceux et celles qui choisissent d’être ferments de la paix fassent abstraction totale de tout ressenti douloureux vis-à-vis de la situation sur la Terre. Car toute attention, toute expression, donne vie. La dévotion invite à voir le visage radieux de la Mère en toutes formes et d’offrir l’attention avec une intensité telle que ce visage radieux de l’amour de la Mère qui est amour, se manifeste partout.

C’est là le plus beau don qui puisse être offert aux apparences de souffrance, le don le plus réel. Regarder la beauté au sein de toutes apparences les transfigure. C’est ainsi que sont accomplis tous les miracles. Ceux qui savent ne contempler que le divin en tout manifestent l’énergie du divin. Comprenez-le, chaque fois qu’un cercle d’êtres s’offre dans cette forme de don d’amour, d’énergie de guérison, la fraternité s’unit.

Bien voir la multidimensionnalité. A un certain niveau, des apparences correspondant à une réalité, à un autre niveau d’autres apparences, d’autres réalités, pour les mêmes individualisations.

Animer par l’attention, la réalité correspondant à la vision de la vie dans la perfection. Ainsi contempler le visage du divin au sein de toutes formes et de toutes apparences, ne nie pas les apparences mais les transfigure. Cela invite à s’autonourrir éternellement du plein du plein.

Cela est l’apogée et la réalisation totale de la vision la plus délicate, car la délicatesse mène à la précipitation de la beauté.

Il est temps que l’humanité comprenne que l’attention sur la souffrance fait grandir la souffrance.

Il est beau d’offrir le rayonnement des rayons. Il est beau de le faire depuis la plénitude. Nourrir de puissance l’attention offerte aux rayons ne peut se faire que depuis l’attention tout offerte à la plénitude. Les rayons ne sont pas des armes pour contrebalancer une apparence mais l’expression du divin, le matériau de base si l’on peut dire, de la précipitation de la création à l’image de la splendeur divine.

Ainsi, lorsqu’en inspirant j’inspire le rayon bleu, qu’en expirant Je Suis le rayon bleu, que je l’offre à la Terre, à tous les êtres vivant sur la Terre, à toutes les formes de vie, pour que le don soit de puissance, il doit être fait depuis la plénitude. Et la plénitude est le sous-produit et l’inévitable de la pleine présence.

Etablir la civilisation d’harmonie s’actualise concrètement en la percevant partout, en la contemplant partout, en l’appelant par cette contemplation, en la précipitant par l’attention offerte à elle depuis le plein du plein. C’est ainsi qu’œuvrent les maîtres et la fraternité.

Ainsi il convient mieux de ne pas encombrer les structures énergétiques, émotionnelles, mentales ou égotiques par l’attention offerte à des faits ou des images. Dans la multidimensionnalité, dans une autre réalité, les faits sont autres. Cela n’enlève rien de la pleine compassion, de la solidarité, de l’amour offert à toutes les formes de vie, toutes les apparences et toutes les réalités. La beauté d’offrir la compassion, la solidarité, l’amour fraternel est de percevoir seulement le divin en tout.

Puisse l’humanité comprendre la puissance d’un cercle, quelle que soit la taille de ce cercle, qui choisit avec authenticité de vivre la puissance de l’amour fraternel, la puissance de cela pour la relation entre tous les êtres de la Terre. Puisse l’humanité comprendre la beauté et la puissance d’un cercle qui choisit de se nourrir de la vision du beau et du bien par dévotion pour la vie.

Être affecté par des apparences ou des situations qui semblent si réelles, c’est se priver du droit naturel à être le don de soutien inconditionnel.

Puisse l’humanité comprendre l’importance du choix de chaque moment. Se lamenter, s’affliger n’est pas le don suprême de compassion. Le don suprême de compassion s’offre en déversant les flots de la joie sur toute situation, sans aucun jugement. Bien sûr, la vision reste que chaque être, chaque enfant, chaque adulte, chaque animal, chaque forme de vie, soit éternellement nourrie, protégée, aimée par dévotion. L’on ne peut quitter cette vision, même l’espace d’une seconde. Ainsi la réalité peut se transmuer dans cette autre version d’elle-même qui au cours de la multidimensionnalité est déjà présente.

Vous vous souvenez, le temps est une illusion. Ainsi cette chaîne du devenir est aussi une illusion. Tous les plans de réalités, toutes les formes de réalités sont présentes instantanément maintenant. Réunir toutes ces formes dans la divinité et la félicité de la vie en harmonie, se fait par animer la plus puissante de ces formes, celle qui est pure lumière. Choisir l’inconditionnel de la joie n’est pas se désolidariser. Au contraire, c’est être activement les pionniers, les créateurs, les fondateurs de l’humanité nouvelle. Il faudrait que l’humanité l’entende.

Et simultanément, l’époque actuelle invite à intensifier encore l’attention à l’hygiène à tous les niveaux de la vie. L’on ne peut se permettre d’avoir des mouvements d’irritation ou d’agacement pour quelques petits détails, et ne pas comprendre que ces tout petits mouvements vont s’attirer les uns les autres par la force de l’attraction et créer une bombe ou une explosion.

Les événements qui existent à la surface de la Terre ne sont pas le produit de quelques fous mais de la folie humaine qui choisit de se laisser emporter pour des petits détails insignifiants, non existants. L’ego s’énerve. Le corps de souffrance s’irrite, et quoi encore ? Et l’on s’étonne des explosions. Et l’on en rend responsable une minorité. Et la majorité de l’humanité, que fait-elle ? Choisit-elle la maîtrise ou l’esclavage à des habitudes de fonctionnement ?

Cela, l’humanité qui souhaite ardemment créer la paix, devrait le comprendre et l’appliquer maintenant. Car à force de créer des petites mèches, l’explosion devient grande.

Ne pas s’étonner ou s’affliger, créer. Créer avec une telle intensité, une telle passion qu’il n’y a plus de place pour s’affliger ou pour créer autre chose que la civilisation d’harmonie. Cela est le don de l’amour et le don de la dévotion.

L’heure pour l’humanité est à la maîtrise. Et la maîtrise n’est pas forcément de cultiver des grands pouvoirs, des grands siddhis, des grands exploits. La maîtrise la plus belle est le choix inconditionnel de l’harmonie. C’est le choix inconditionnel de ne plus aller par toutes ces habitudes puériles et stériles qui pourtant s’accumulent comme aimantées entres elles par la force de l’attraction. Vous savez, les oiseaux d’un même plumage volent ensemble, les énergies irritées se coagulent, où l’on croit pouvoir se permettre d’être un peu irrité, n’est-ce pas, parce que la machine à laver ne marche pas… Et l’on oublie que des milliers de personnes à la surface de la Terre qui s’irritent parce que la machine à laver ne marche pas, ou tout autre détail tout aussi insignifiant, s’aimantent entre eux et créent une tension. Et les tensions perdurent dans l’atmosphère et s’attirent les unes aux autres. Et vous avez compris là comment sont créées les bombes.

Alors tous ces êtres magnifiques, passionnés d’harmonie et de paix peuvent faire le choix de changer radicalement les modes de fonctionnement. Il suffit de respirer et d’offrir la lumière à ces petits mouvements qui semblent insignifiants ou ces petites émotions qui semblent traîner et que l’on reprend par habitude, vous savez, comme les enfants et leur doudou, ils amènent le doudou partout. Et l’humanité traîne ses émotions partout et ses anciens modes de fonctionnement, et ses fausses importances à des petits détails alors que la seule importance, tout le monde le sait n’est-ce pas, c’est le soleil de l’amour, c’est le regard d’un enfant qui se sait empli de l’amour de l’humanité, c’est le regard d’un animal qui se sait honoré et nourri par l’amour et le respect. C’est bien cela la seule importance, n’est-ce pas ?

Alors combien faudra-t-il d’enfants qui meurent pour rappeler à l’humanité la seule importance ? Combien faudra-t-il de guerres pour que l’humanité comprenne que ce n’est pas l’autre, et que l’humanité choisisse, être par être, et dans son collectif, de cultiver la paix ?

Ce n’est qu’une question de choix et bien souvent de petits détails. Car même au niveau des guerres existantes, après tout, elles ne sont générées que par des petits détails. Qui pourrait croire d’importance l’appartenance d’une partie de terre ou d’une population, par rapport à l’importance du regard d’un enfant qui se sait nourri par l’amour d’une humanité. Quelle proportion ?

Alors oui, l’invitation est double : ne cultivez que le bonheur, ne regardez que le bonheur.

Choisissez de n’offrir que le bonheur, que l’amour et que la joie. Quittez les modes des afflictions. Et simultanément choisissez l’hygiène suprême, l’hygiène suprême et simple d’un être qui se sait divin.

Alors si la voiture refuse de démarrer, l’amour et la joie peuvent la faire démarrer. Il est hors de question, par amour pour l’humanité, de s’emporter. Et si le voisin déplaît, il est hors de question, par amour pour l’humanité, de s’emporter ou même de juger ou de critiquer, parce que c’est précieux le regard d’un enfant qui se sait nourri inconditionnellement par l’amour de l’humanité. C’est cela le trésor, n’est-ce pas, car chaque enfant est Dieu.

Il faudrait que l’humanité comprenne, et particulièrement ces êtres magnifiques qui portent la flamme de l’amour et le manteau de la paix. Pour offrir cette flamme, ce manteau, offrez-lui toute l’attention et que l’humanité cesse maintenant, irrévocablement, irrémédiablement, de créer les petites mèches qui viennent se coaguler et s’aimanter entre elles pour devenir des explosifs.

L’heure est venue où l’humanité peut se dresser en offrant le manteau de la paix et la flamme de l’amour, non à travers des paroles qui voudraient exhorter quelque peuple ou quelque gouvernement, mais à travers son incarnation, à travers la vibration et le rayonnement.

Ne plus jamais, par amour pour l’amour, par l’amour pour l’humanité, par amour pour le regard d’un enfant, ne plus jamais s’irriter. C’est un choix. Offrir inconditionnellement la paix, la joie et l’amour, par choix conscient. Ce qui donne accès à ce choix est la pleine présence. Car la pleine présence permet d’offrir ses modes addictifs, ses comportements.  « Après tout, nos pères l’ont fait et les pères de nos pères, et c’est comme ça »… Non, ce n’est plus comme cela. Cela peut être autrement si chacun le choisit.

Porter dans son cœur, non le regard de souffrance d’un enfant, mais le regard de bonheur de l’enfant qui se sait nourri par l’amour de l’humanité inconditionnellement et qui sait le droit inconditionnel de l’enfance à la protection, à la joie. Porter cela dans son cœur avec une telle dévotion que cette image triomphe de toute addiction à l’affliction, à l’irritation ou à la dépression. Infinie est la puissance de l’être humain, et infinie la puissance d’un collectif. Et ces êtres magnifiques qui portent dans leur cœur le rêve de la Terre nouvelle, peuvent être ce collectif qui transfigure tout. Encore faut-il être honnête à son aspiration…

..En inspirant, j’inspire l’union des rayons. En expirant, Je Suis l’union des rayons et je l’offre particulièrement aux zones qui semblent troublées à la surface de la Terre, que ce soient les pays en guerre quels qu’ils soient, ou les familles en guerre ou les entreprises en guerre ou les êtres humains en guerre contre eux-mêmes. Car quelle que soit la guerre, quelle que soit l’agression ou l’irritation, c’est une mèche qui vient s’aimanter à toutes les autres mèches de la même énergie. Qui pourrait s’étonner des explosions ?

En inspirant j’inspire l’union des rayons. En expirant, Je Suis l’union des rayons et je l’offre au cœur sacré de la fraternité dans l’infinie gratitude de son omniprésence dans toutes les fibres de la Terre et de la création, pour que chaque être maintenant sente la beauté de ce cœur, se sente nourri et fasse le choix de créer uniquement des énergies qui honorent le sacré, le beau, le pur. Pour que tout être, quel que soit son règne, sache l’inconditionnel du bonheur, de l’amour, se sache membre de la fraternité du cœur divin.

Porter cela dans chaque souffle est la dévotion suprême. C’est en cela qu’œuvre la fraternité.

Dites-le à tous.

 

Auteur : Agnès Bos-Masseron

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