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Message de l’Être reçu par Agnès Bos-Masseron

Dans la plénitude d’être silence, se souvenir, se souvenir de soi, se souvenir de la gloire d’être la vie, se souvenir de la gloire d’être l’éternité de la vie.

Comment l’humanité a-t-elle pu croire que la vie peut être limitée ou connaître un déclin ?

Rendons hommage à cette infinie intelligence qu’est la vie. Changer radicalement les paradigmes pour retrouver le dessein fondamental d’être vivant.

Le corps est le temple et cet instrument magnifique et glorieux qui soutient et exprime la gloire unique de chaque être. Saturer les cellules de la pleine présence. Ainsi éveiller le chant des cellules. Les cellules éveillées ainsi à la vibration de dévotion, s’ouvrent et révèlent une géométrie sacrée, un arrangement cosmique. Et la beauté est de voir tous les points de la création reliés au cœur de chaque cellule. Cela n’est pas de la poésie. Une structure qui pourrait sembler infiniment complexe mais qui en vérité est la structure de la simplicité pure.

Dans la simplicité de chaque moment, le sacré peut être révélé. Et l’attention offerte au sacré éveille cette autre structure corporelle, le corps de dévotion, corps de vibration, corps de pure lumière, corps de corrélation infinie. Splendide en est la beauté. Ce corps est divin.

Il ne s’agit pas de quitter une structure corporelle pour en endosser une autre mais de ramener la structure du corps à ce point où la matière touche le silence, où la matière est chant de dévotion. C’est cela la réalité de la matière. C’est cela la réalité de la création. Ainsi sont les lieux célestes. Ainsi sont les corps célestes.

Il n’est pas exact de dire qu’il est le règne humain et le règne lumineux. Le règne humain est lumineux. Encore faut-il actualiser cela, non dans l’abstraction ou la poésie mais bien concrètement. L’heure est venue pour cela.

Ce phénomène connu sous le nom d’ascension n’est pas une envolée quelconque que l’on attend passivement peut-être, c’est le choix conscient de tout offrir à être dévotion, à être lumière. Être lumière signifie être dévotion car la lumière dans sa nature est dévotion.

Il est vrai que l’on offre la dévotion aux précipitations de la lumière. Il est fondamental de réaliser que l’on offre la dévotion à ce qui est dévotion. Car la création n’est que la dévotion, le chant de gloire exprimé par le silence à son éternel au-delà, au Vénérable. C’est de là que naissent les structures corporelles, c’est de là que naît la création.

Maintenant, tout retourne à cela, cette même structure qui semblait tridimensionnelle, qui semblait sujette aux aléas du temps et de l’espace, retrouve la mémoire. Le temps ne peut offrir aucun aléa car il est l’éternité, et l’espace aucune limite car il est l’infini.

Cela implique la pure présence, pure présence à soi, pure présence au souffle qui est la vie, qui est le feu, la flamme. Cela implique l’authenticité totale de rassembler son énergie et de dire oui à la réalité de la vie…

… Très concrètement, lorsque l’intensité de l’attention est pleine, la matière est ramenée à sa structure de lumière parce que l’intensité de l’attention change la fréquence vibratoire.

Ne jamais accepter les modes de dispersion. Ainsi comme l’exprimait le poète, tout ce qui semble geste anodin est hommage au divin. Tout lieu peut se faire temple. C’est ainsi qu’est savourée la beauté de la vie, sa divinité et son sacré. C’est ainsi que l’on réalise la pure beauté ici et maintenant de ce monde céleste qu’est la création.

Voyez, l’union du cerveau et du cœur se fait feu. Même si vous ne le voyez pas, peu importe, tendez vers cette intensité de présence sans tension. Car la présence n’est pas la tension, elle est la pleine attention offerte à ici et maintenant. Et pour que soit offerte la pleine attention, il ne peut y avoir de tension. La tension densifie, la pleine attention fluidifie. Offrir les tensions pour embraser l’attention.

Soyez bénis.

Auteur : Agnès Bos-Masseron

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