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Par Foelia 

As-tu remarqué que la culpabilité fait partie du chemin de la reprise de souveraineté ? C’est le point principal que tu as à comprendre ici : la culpabilité est un leurre mis en place dans ce grand dispositif de manipulation de votre conscience humaine solterienne. Accepter le récit de la culpabilité, c’est une nouvelle manière de vous déposséder de votre responsabilité. Le vois-tu ? Quand vous culpabilisez, vous jugez votre état comme impardonnable, inchangeable. Vous pouvez y perdre beaucoup de temps avant de distinguer les contours de l’inertie dans laquelle vous croupissez.

Cet état de culpabilité est une ultime manière de vous maintenir dans la non-responsabilité.

Comment, Loya ? Pourrais-tu me le montrer plus clairement ?

Bien sûr ! Je suis là pour ça !

La responsabilité, c’est d’assumer les questions que vous pose la vie, les défis auxquels elle vous convie pour vous élever toujours davantage. Culpabiliser est une solution de facilité : l’affaire est classée, puisque vous vous reconnaissez coupable. Il n’y a alors plus qu’à purger votre peine en vous infligeant vous-même des mesures de diminution de votre potentiel de joie. Vous n’avez plus le droit à la joie, puisque vous êtes coupable ! Et voilà un beau boulet qui vous retient dans de basses vibrations, et ce, sur votre propre énergie ! L’arme est intelligente, n’est-ce pas ? Et ô combien subtile, car elle est active sur vous tout le temps de votre apprentissage du discernement.

Il est temps, justement, de ne plus succomber à ces mirages. Il est temps de vous réveiller à ces manipulations mentales pour quitter votre position d’assujettis. Oui, vous êtes les sujets consentants du prince de ce monde tant que vous vous laissez prendre dans les mirages qu’il met en place.

La sortie de la culpabilité, c’est la responsabilité : “Oui, j’ai commis cette erreur, je le reconnais. Maintenant, je prends la responsabilité de réparer ce que je peux réparer et de poursuivre ma route avec un apprentissage de plus à mon actif.“

Et quel est l’apprentissage, Loya ? Le vois-tu ? Aide-nous à le voir !

La vigilance et le soin aux autres.

Si nous développons plus de vigilance, c’est alors… par peur ! Peur d’encore faire mal aux autres.

C’est le côté positif de la peur : un signal qui attire la vigilance et rend plus conscient. Nous te l’avons souvent montré : ce n’est pas tant la peur qui crée la souffrance, mais la peur de la peur. La peur sans visage et sans nom. En réalité, ce que vous appelez peur, vous pourriez l’appeler signal, information, invitation à la vigilance. Accueillez toujours ces invitations positivement, comme une volonté de votre corps de sauvegarder votre vie. Remerciez la conscience d’ainsi se frayer un passage pour vous toucher jusque dans la matière !

Je ne comprends pas, Loya. Je croyais que la peur était la racine de tous les maux, l’ennemi numéro 1 !

En réalité, la peur vous aspire dans la matière, appelle toute votre attention dans l’action matérielle. C’est pourquoi ceux qui veulent vous maintenir prisonniers de la matérialité doivent vous en faire ressentir le plus possible. Le problème, c’est le rappel constant dans la matière, alors même que votre survie physique ne dépend pas de ce rappel. C’est comme un ressort dont la force de rappel devrait être exceptionnelle, mais qu’on activerait sans cesse pour vous arrimer au monde physique. Ainsi, tu apprends que ce n’est pas la peur en elle-même qui vous maintient dans le dense, mais l’utilisation abusive constante de son ressort. Lorsque vous serez indifférents à l’idée de mourir, vous pourrez vivre une vie bien plus libre.

Ce mécanisme de rabaissement constant n’est même pas en lui-même quelque chose d’horrible. C’est un choix d’abaisser ses propres vibrations pour explorer la densité. Le challenge est ici encore le souvenir du choix. Réveiller votre conscience jusque dans la densité pour que, même là-bas, cette notion de choix puisse enfin régner. Ce choix est comme une qualité primordiale de la Source, et cette qualité de la conscience doit se créer des chemins vers, et dans, la densité. C’est là que les solteriens se trouvent : à cette heure où le libre-arbitre se réveille sur ce plan-là.

L’essentiel n’est donc pas de craindre la peur ce qui vous maintient sous son emprise mais d’apprendre à mieux comprendre le mécanisme de ces forces, d’apprendre à le maitriser. Voilà pourquoi les dominateurs ont été autorisés à fréquenter ce monde. Ils ont agi comme des adversaires vous permettant de faire fleurir ces qualités précises que sont la royauté individuelle (un autre mot pour la souveraineté), la volonté, le courage, la force de se réveiller et la force de choisir.

Ainsi, le Mal n’existe pas. Il n’est qu’une épave de compréhension concernant la dualité, un concept qu’on ne peut utiliser que tant qu’on n’a pas une vision d’ensemble sur le Dessein Divin, qui ne souhaite que créer la Vie dans une version toujours transfigurée.

À nouveau, nous allons loin, Loya. Merci de nous nourrir avec cette profondeur de vue que tu nous offres.

C’est toute ma joie !

Source : foelia.net