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Par Philippe François

Les hommes n’ont pas fini de pleurnicher, tant les événements élémentaires bousculent, le traintrain quotidien, les habitudes, d’une vie pépère, enfermée dans un univers 3D…
Partout dans le monde et à des niveaux exponentiels, la déconstruction grandit sous l’action des cavaliers…

Ponts emportés, routes coupées ou détruites, villages isolés, inondations, barrages emportés, glissements de terrain, éboulements, maisons détruites, séismes, coupures électriques, gel agricole, grêle, incendies, canicules, et inversement froid polaire, les productions agricoles en déclins partout, etc…
Et pour certains ça s’arrête au porte-monnaie qui est touché, la vision est rétrécie, limitée, et tellement éloignée de ce qui se déroule… c’est ça l’humain…

En ces temps, chacun vivra les événements soit avec ses tripes, ses viscères, la peur au ventre, et tout ce qui concerne le 1ᵉʳ chakra et l’instinct de survie, les peurs, etc…

Pour d’autres ce sera avec leur tête et leurs processus mentaux, voire les délires du mental et autres mondes de projections, tant ça va court-circuiter…

Et pour les derniers, ce sera avec leur cœur… installés au centre, dans la Paix et la Présence…

Ça dépend en fait ou leur conscience est installée et le niveau vibratoire…
C’est une question de point de vue… dans la Présence, il existe un point de vue qui transcende et dépasse largement les conditions mêmes de ce monde…

En délocalisation, on vole au-dessus de ce monde et de la réalité humaine…

En éphémère, on sera affecté. En Éternité, on ne peut, d’aucune manière, être affecté, même par les disparitions…

Vivre l’état de fantôme, ce n’est rien quand la conscience est redevenue multidimensionnelle, (on est partout et nulle part en même temps), la conscience n’est plus localisée dans le corps, elle est dans le sans forme, ainsi le corps peut disparaître afin de translater dans un corps de lumière, une translation d’un monde à l’autre et beaucoup ne sont déjà plus ici !! Ils vivent déjà ces processus liés au saut quantique…

Pour l’instant, ils se tiennent à la lisière des deux mondes, celui de l’infinie présence et celui de l’ultime disparition, attendant les événements collectifs…

RIEN, de ce qui est Éternel ne peut être affecté par une circonstance historique, personnelle et, de toute façon, éphémère.

Notre point de vue dirige, en quelque sorte, directement, ce qui se manifeste à notre conscience.
J’ai partagé sur le fait que la lumière est neutre et que c’est la conscience qui fait vivre le paradis ou l’enfer… selon où on met notre attention…

L’utilisation de ce que l’on fait, de ce qui se manifeste à notre conscience est profondément différente selon le point de vue que l’on adopte.

D’ailleurs, on peut voir facilement que les événements sont les mêmes sur la planète, mais que beaucoup les vivent différemment…

Dans bien des cas, comme des relais de l’ombre et des acteurs inconscients propageant des scénarios noirs parlant de destruction, parlant de punition, de jugement ou de châtiment…

Mais rien de cela ne peut exister, dans l’Amour et dans la Grâce.

Ce qui vient n’est pas la désolation. Ce qui vient est la Vérité, la Beauté…

Ces prophètes de malheurs n’ont pas la vision intérieure, ils ne voient que les événements extérieurs…

Seul celui qui est Tranquille, seul celui dont le point de vue n’est plus de l’éphémère, mais de l’Éternité, peut goûter, en quelque sorte, la différence entre un même évènement survenant du point de vue de la personnalité ou du point de vue de l’Éternité.

Car ce qui se déroule, se déroule dans la Divine Providence… dans la Divine Grâce..
C’est dans l’Abandon à la Grâce elle-même que celle-ci se déroule.

C’est, on peut dire, la Foi, ou le retour de la vie en Esprit, le vécu de l’Esprit dont on avait été séparé en apparence…

Si tu ne te soucies plus de ce que tu vas manger demain, tu fais référence à l’histoire du Christ et de sa parabole sur les oiseaux…

Seule la voie la plus directe, la plus rapide, la plus simple, est celle de se nourrir de ce que tu Es, et de ceux qui sont en syntonie avec toi, par le sens de l’écoute.

Aucun mot, aucune phrase, aucune image, aucune circonstance ne peut établir la Demeure de Paix Suprême…

Ce sont des exemples parmi tant d’autres…

Source : https://philippefrancois.com/