Message de l’Être reçu par Agnès Bos-Masseron
Vous le savez n’est-ce pas, la base est d’intensifier la présence. Intensifier la présence revient à rassembler l’énergie. Le point d’équilibre est le cœur. Alors est révélée la conscience éternelle.
Vous intensifiez la présence, l’équilibre est restauré. L’attention tout offerte à la présence permet de se décoller de l’identification au mental, à l’ego, aux émotions. La conscience du corps change car le corps est conscience.
Intensifier la présence, vous le savez, n’a pas de fin et mène à la maîtrise. La première étape, vous offrez la lumière aux mouvements qui se manifestent, qu’ils soient mentaux, égotiques, émotionnels. Intensifier la présence, dévoiler que « Je Suis la conscience éternelle », mène à la maîtrise. La conscience embrasse le mental qui se pose et s’immobilise. Alors le mental contemple la conscience. La conscience est le maître, le mental l’adorateur.
Cela demande une joyeuse exigence intérieure. Par amour pour l’amour, rendre justice à la vie et à l’être humain divin. Sans compromis, l’énergie tout offerte à rassembler l’énergie, à intensifier la présence, la conscience embrasse le mental et le mental s’immobilise. La conscience embrasse l’ego, l’ego se soumet et accepte le joyeux inévitable, seul est l’infini. La conscience embrasse les émotions, les émotions se fondent et se dissolvent, rendant grâce aux sentiments, leur source et leur pureté.
Cela est l’être humain divin. Et le mental immobile, silence, contemple la conscience. Du centre du cerveau et d’au-dessus du corps coulent les gouttes de nectar. Elles peuvent s’exprimer en perles d’intuition, ou simplement ce nectar qui pénètre les cellules, pénètre la structure sanguine qui alors est d’or.
L’attention doit être joyeusement sans compromis. Il serait dommage que le mental ou l’ego s’emparent de cet aperçu de la réalité de la conscience et croient se l’approprier. Un mental qui se déguise en clarté de conscience, ridicule n’est-ce pas ? Et pourtant, tant d’humains jouent à ce jeu et croient avoir dévoilé la vérité suprême. Dévoilé peut-être l’espace d’un éclair pour la revoiler de suite, du mental qui accapare, de l’ego qui se dit spirituel.
La relation de la conscience et du mental est traduite par l’immobilité du mental. Cela veut dire le silence. Grand est le fossé entre un mental qui spécule, imagine ou croit connaître, et la conscience claire qui est lumière sagesse, dont le langage est l’intuition pure.
Il est beau de collaborer, d’offrir éternellement le mental au silence, l’ego à l’infini, les émotions aux sentiments. Un don d’amour. Et qui fait le don ? La conscience, et la personne qui reconnaît que seule est la conscience et qui arrête de jouer les jeux tout ridicules des déguisements. C’est ainsi qu’est créé le nouveau monde. Bien des sages l’ont pressenti, ont offert leur vie à l’actualiser. Et maintenant est la grande ouverture. L’heure est au « tout est possible ».
Porter la vision d’une société composée d’êtres dont le mental silence contemple la conscience et s’offre dans l’immobilité. Porter la vision d’une société composée d’êtres dont l’ego s’incline et se fond dans sa source, l’infini. Porter la vision d’une société composée d’êtres dont les émotions laissent la place aux sentiments. Certains diront que cela est difficile car les émotions, l’ego et le mental semblent des maîtres exigeants et dominateurs. Cela n’est qu’illusion. Si l’ego, le mental, les émotions sont exigeants et dominateurs, c’est parce que l’être laisse la domination.
Pour s’offrir pleinement en dévot de la vie, il s’agit d’être exalté, joyeusement exalté, passionné et déterminé. Cela a toujours été dit, la tiédeur n’a pas sa place. La tiédeur n’a pas sa place. Être humain divin implique la joie vitale de l’être qui s’offre pleinement au divin à travers son incarnation.
Pour que s’opère la maîtrise, le corps se doit d’être vital. Voyez la relation très étroite entre le corps et le mental, le corps et l’ego, le corps et les émotions. Pour que triomphe la détermination sur le laxisme, le corps se doit d’être vital. C’est pour cela que dans toutes les sociétés d’harmonie, la vitalité est cultivée avec ardeur et enthousiasme. Un corps vital offre la vitalité à la maîtrise et accompagne le mental qui s’offre à la clarté de l’intellect serein.
Pour tenir l’attention, la vitalité est requise. Pour tenir l’attention, la simplicité est requise. Cesser de donner de l’importance à ce qui n’en a pas pour s’offrir pleinement à ce qui est la seule importance.
C’est ainsi qu’est créée la société d’harmonie. Ce n’est pas par des manifestations, de grands discours ou de grands changements, c’est par l’offrande. L’offrande du temps à maintenant. L’offrande du mental à la clarté infinie de l’intellect serein. L’offrande de l’ego à l’infini. L’offrande des émotions aux sentiments les plus fins. Il suffit de lâcher prise avec détermination et de choisir d’être la conscience qui est la maîtrise.
Offrir la lumière aux mouvements intérieurs est la première étape. Ce n’est qu’une étape. Le mental peut être immobilité, contemplation… Le mental alors touche l’intellect serein, la clarté, la conscience, se fond en eux, est pur discernement, immobile. On est bien loin de ces gambadages ou cabrioles du mental déchaîné qui toujours croit devoir gamberger, inventer, projeter. Voyez, le mental immobile, le mental silence, c’est l’attention pure de l’être qui se reconnaît comme étant la conscience.
La permanence reste d’intensifier la présence. Cela n’est jamais acquis car cela est infini. Toujours plus intense. Toujours plus plein. La joie est infinie. La présence ouvre la porte à la joie, cette joie inconditionnelle, irraisonnée. Tout alors est plaisant.
Nous redisons, à travers l’attention offerte aux mouvements corporels, intensifier la présence. Cela est infini. Cela veut dire que la présence peut être toujours plus intense, toujours plus intense. Baser sur cela la relation avec tous les mouvements intérieurs. Sortir de la croyance en l’esclavage pour vivre l’évidence d’être liberté et cultiver la maîtrise.
Jusqu’à un certain niveau, la nature du mental est de vagabonder. Puis le mental s’offre, et sa nature alors est d’être miroir de la clarté, d’être discernement de la conscience qui se reconnaît dans chaque phase d’incarnation, dans chaque perception, dans chaque mouvement. La caractéristique de cela est le silence vibrant. Ramener l’ego à l’infini et se reconnaître comme la conscience du tout à travers chaque parcelle de création. Être les sentiments purs et nobles, épurés, offrant ainsi la paix aux émotions. Cela est la seule guérison. Faire de cela un inconditionnel.
Alors que la plupart du temps les êtres humains croient que la paix est conditionnelle à quelque guérison, il en est autrement. La seule guérison est d’offrir les émotions aux sentiments les plus fins, de choisir la maîtrise.
La première étape est d’offrir la lumière, puis s’établit la maîtrise. Les émotions nourries par les sentiments les plus fins sont guéries et sanctifiées. Contempler le corps d’un tel être, naturellement il s’expanse. Les cellules s’ouvrent. Le sang est d’or. Les planètes, les galaxies sont unies par des fils d’or aux centres d’énergie. Et Dieu créa l’être humain à son image.
Voyez, portez la vision d’une société composée d’au moins une poignée de ces êtres qui ont fait le choix de créer la Terre nouvelle. Ce n’est pas par les paroles ni de nouveaux concepts qu’elle est créée cette Terre nouvelle, mais par retour de l’humain à l’humain divin.
Comprenez la beauté, tout est là, disponible. Tout se complète et tout est uni. Comprenez la beauté de cultiver la vitalité corporelle, ainsi renfonçant la vitalité mentale pour que le mental ait l’audace de faire le choix de l’immobilité. Tout est simplifié alors. On retourne à la simple clarté de l’être qui se sait divin parce que tout est divin.
Voyez la beauté d’épurer la structure physique. Cultiver la vitalité. Purifier la structure physique. La nourrir d’aliments simples et vivants, la fortifier par le mouvement pour qu’elle serve de pilier pour l’immobilité du mental, la sérénité des émotions, l’infini du regard de l’ego qui s’est fondu et se reconnaît. Tout est uni, tout est sacré.
Ainsi se crée la Terre d’harmonie. Cela implique ne faire aucun compromis. Cela implique l’offrande totale et joyeuse car cette offrande est plénitude. Qui pourrait déplorer la fin de ce babillage incessant du mental qui crée des fausses importances et s’accroche à des histoires sans queue ni tête. Pour quoi ? Pour qui ?
Voyez la beauté des sentiments les plus fins qui pacifient totalement la sphère émotionnelle. La vie alors est pure sérénité. Totale est la guérison. Ainsi des cellules, s’élève un son, l’harmonie pure unie au son des étoiles, des planètes. Et la matière est lumière, et le corps est conscience. Pour qui, pour quoi s’accrocherait-on à des histoires qui n’ont ni queue ni tête, qui appartiennent au passé qui n’existe pas puisque seul est maintenant ?
Maintenant contient le futur de la civilisation d’harmonie. Contempler les enfants, contempler leur beauté, comme ils sont grands déjà, des corps élancés, vibrants, rayonnants.
Rendre justice à l’être humain c’est ramener la société de l’humain divin. Rendre justice à l’Être divin c’est ramener la société de l’humain divin, tout cela dans la conscience pure que seul est le silence. Chaque être projette sa création. La création glorifie le silence.
Auteur : Agnès Bos-Masseron
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