Ne plus faire ce que l’on fait habituellement est la voie pour se déprogrammer du fonctionnement aberrant que le système a forgé peu à peu en nous. Tout ce que nous faisons tous les jours de notre vie nous programme et nous ancre dans une réalité illusoire. Tant que nous continuerons de faire les mêmes choses, chaque jour, nous resterons brodés sur la toile chimérique de notre réalité.
Chaque point qui nous relit à cette trame est là pour nous accrocher à ce qui n’existe pas tout en étant aussi et surtout un point de prédation énergétique. Ainsi tous ces points nous enferment dans la trame illusoire tout en nous prenant toute notre énergie et finalement récupérant toute notre puissance de vie.
Tout le subterfuge est possible grâce à la captation incessante de notre focalisation. Puisque notre focalisation crée littéralement l’illusion qu’il nous montre sans cesse et comme nous n’en avons pas conscience, nous nous y enfermons alors dedans. Là où va notre attention, là se crée constamment notre réalité. Mais fait-on attention à ce que l’on regarde et surtout fait-on attention à tout ce que l’on garde mentalement en soi ?
Ce que l’on garde en soi est ce qui s’exprime extérieurement ! Alors pourquoi prendre constamment ce que l’on nous donne ? Pourquoi garder ce qui nous n’appartient pas ? Pourquoi laisser faire ce train-train journalier qui nous enfonce toujours plus dans un esclavage grandissant ?
On pourrait y répondre : parce que c’est comme ça. Parce qu’on ne sait pas faire autrement ! Parce qu’on n’a jamais vraiment réfléchi à ça ! Parce qu’on croit ne pas avoir le choix ! Comme nous sommes bercés constamment par les flots de rivières d’excuses, nous sommes ainsi ballotés et poussés inconsciemment à ne jamais réellement trouver de moyen pour comprendre pourquoi nous vivons ainsi.
Tout ce que nous vivons se trouve dans cette différenciation extrême entre les excuses d’un côté qui nous leurrent constamment à ne jamais rien vouloir chercher et de l’autre à trouver seulement des moyens. Ce sont finalement les deux bornes qui différencient notre réalité. En percevoir ces deux courants, c’est comprendre ce qui nous bloque comme ce qui peut nous aider afin d’y déceler tout le processus mental d’inconscience qui nous circonscrit à ne rien pouvoir faire d’autres que de s’écouter parler, se plaindre et se remplir d’infini excuses pour n’avoir jamais la possibilité de prendre conscience de ce que l’on vit réellement.
Donc, il y a ceux qui cherchent vraiment et qui trouvent alors des moyens. Ils sont rares, mais tellement utiles en ces temps si incertains. Tandis qu’il y a aussi, la majorité, ceux qui se baignent dans un torrent d’excuses et qui ne font que parler, pour ne jamais avoir à chercher des solutions, puisqu’ils s’illusionnent sans cesse. ils sont perdu par un mental qui ne veut pas savoir, car ils ne sont pas encore en capacité d’affronter leur monde illusoire.
Percevoir cela en soi, comme chez les autres, permet de savoir où nous situons comme où se situe aussi autrui. C’est n’est pas un jugement de valeur, c’est simplement une jauge de là où nous nous trouvons dans notre évolution. Ainsi, on agit pas de la même manière avec quelqu’un qui est pris dans son flot d’excuses par rapport à ceux qui cherchent et trouvent déjà des moyens pour mieux vivre leur vie. Cela permet de mettre au clair ce qui est utile pour soi comme pour les autres. Une fois bien clarifier cela, cela va nous aider à mieux percevoir comment évoluer dans notre vie.
Ensuite, on peut commencer à comprendre la liaison de ce que nous faisons tout en voyant pourquoi cela arrive. Cela peut nous permettre de nous décrocher plus tard de cette trame illusoire. Savoir qu’il existe toujours des moyens pour s’aider soi-même est essentiel à percevoir. Les moyens sont là, sans cesse en soi, mais les excuses du mental sont tellement énormes qu’elles feront sans cesse barrage, pour que nous n’essayions jamais. Ceci est le hiatus à traverser.
C’est toujours finalement un face-à-face avec soi-même. Quel part va remporter la bataille, c’est bien souvent le mental, car il est tellement alimenté par le système que le système œuvre en soi pour nous désactiver sans cesse de toute recherche, de tous moyens pour s’aider soi-même.
Comme tout ce que nous faisons sert le système, nous devons comprendre que tout ce que l’on fait nous perd tout autant. Et c’est pour cela, qu’il faut apprendre à ne plus faire ce que l’on fait habituellement.
Nous perdons notre énergie, notre temps, notre présence et donc sans cesse des pans de notre conscience. Comme nous nous perdons sans cesse, nous ne pouvons plus nous retrouver, nous recentrer afin d’avancer dans une voie juste et authentique. Tout est mouvement, mais comme tout dans notre vie nous diffracte, nous éclate, nous restons exsangues de la réalité qui nous saigne toujours plus.
Nous devons apprendre à ne plus nous laisser vampiriser toute notre énergie ! En devenant autre, en faisant autrement, en vivant différemment, en comprenant que c’est l’habitude qui nous cloue à ce monde dérisoire. C’est l’habitude qui nous pousse sans cesse à toujours plus d’inconscience.
Nous avons besoin de reprendre peu à peu, conscience de tout ce que nous faisons pour ne plus faire jamais pareil. Nous sommes sans cesse la solution, mais pour cela, nous devons agir pour laisser éclore cette solution en soi et non plus, pensée de nous excuser de ne pas pouvoir jamais y arriver. C’est dans un nouveau mode de fonctionnement, que nous pourrons prendre conscience que ce que nous avons fait sans cesse et qui n’a eu de cesse de nous évider de notre vie, de notre énergie et donc de toute notre conscience.
Ainsi tout ce que fait notre monde est l’outil de tout ce système pour nous amener insidieusement à nous perdre, et donc à devenir autre. Plus nous faisons, plus nous perdons le sens réel de soi ! Plus nous faisons sans conscience et plus, nous nous vidons de nous-mêmes puisque nous ne sommes plus là pour en prendre conscience.
Toute la science de ce monde utilise une technologie de l’oubli et de l’inconscience ! En cela, la science de ce monde comme elle est sans conscience est réellement le péril de l’âme, car il n’y a plus de place pour elle. Plus de place pour la conscience, plus de place pour l’être et donc plus d’espace pour la vérité et donc pour l’authenticité. Il n’y a plus rien pour celui qui cherche à comprendre parce que finalement ce monde est là pour sans cesse nous perdre, nous oublier dans les abysses incertains d’illusions fécondes.
Heureux ceux qui le savent car ils trouverons alors les moyens pour traverser toutes ces ombres et formes illusoires qui illusionnent sans cesse le monde entiers.
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