Dans le vide de notre être, nous pouvons entreprendre l’expérimentation de notre conscience. Plus nous expérimentons notre antre et plus, nous percevons ce qui se passe intérieurement. C’est grâce à cela que nous nous ouvrons à une conception pratique de notre réalité énergétique. Le vide nous donne l’occasion d’émerger du mental à travers la prise de conscience de ce qui se passe dans cette absence de stimuli mental.
Sans mental, que se passe-t-il réellement en soi ? Sans mental, peut-on vraiment exister ? Faire l’expérience de notre réalité sans le mental, nous donne une nouvelle perspective et nous ouvre la voie vers notre réalité authentique. C’est en effet tout ce qui nous manquait, car de manière pratique, quand nous expérimentons notre vide qui est le flux authentique de notre conscience, nous apprenons alors à comprendre réellement comment nous fonctionnons ici-bas.
Le vide nous permet de faire un contrepoids. L’expérimentation du vide nous oblige à sortir du champ mental et donc à nous ouvrir aux autres champs qu’il y a toujours eu derrière. C’est un processus naturel, mais comme nous étions sans cesse dans le mental, nous ne pouvions le concevoir.
Sans cette perception intérieure, nous ne sommes pas armés pour affronter la construction éphémère de notre réalité intérieure puisque nous ne pouvons mettre en perceptive notre existence face à notre réalité essentielle. Pourtant, c’est tout ce dont nous avons besoin, car nous pouvons ainsi, à travers la prise de conscience de notre réalité énergétique, avoir la possibilité de comprendre notre réalité formelle et duelle parce qu’elle se déploie sans cesse de là.
La construction de notre personnalité à travers l’expérience duelle, par la confrontation incessante d’un intérieur face à un extérieur, nous prédispose à créer une structure bien particulière à l’intérieur de soi. Cette structure psyco-emotionelle, devient, par la force des choses, la signature énergétique et vibratoire de notre personnalité dans ce monde.
Quand nous arrivons ici-bas, nous sommes tous innocents. Ce qui veut dire que nous avons une signature énergétique et vibratoire optimale puisque nous vibrons à hauteur de là d’où nous provenons. Ensuite, à travers notre expérience de vie, nous allons être marqués au fer rouge à travers la confrontation avec cette réalité infernale, ce qui va générer des failles émotionnelles, des peurs et des déséquilibres.
C’est ce déséquilibre à travers toutes ces peurs qui va peu à peu nous faire descendre en fréquence et nous faire rentrer dans les bas-fonds énergétiques à travers l’ancrage de toutes les émotions négatives que l’on va subir. Nous sommes ainsi peu à peu cloués littéralement à la matrice artificielle à travers nos peurs et émotions négatives. C’est à ce moment-là, dans l’enfance ou l’adolescence, que le chant mental va commencer à arriver et interférer en soi, pour nous acclimater à une vision mentale de notre réalité.
Nos fêlures et émotions négatives que nous avons vécues enfants ou adolescents vont permettre de créer une nouvelle structure mentale afin de générer toutes ces émotions qui nous ont marqués. Toutes ces émotions ou failles énergétiques persistent alors à travers toute notre colonne vibratoire. Elles sont notre empreinte et notre signature vibratoire d’ici-bas et elles créent notre réalité mentale constamment dans le but de pouvoir régénérer les mêmes émotions qui nous ont traumatisés et qui doivent être traitées un jour.
C’est à travers l’expérience incessante de cette partition émotionnelle et donc énergétique que nous nous enfermons dans le requiem de notre vie. Nous jouons ainsi, toujours la même symphonie mortifère à travers les mêmes notes que nous répétons sans cesse. Nous existons alors seulement à travers l’expression de cet air funèbre grâce à l’ouverture et la fermeture de ces différentes failles émotionnelle qui expriment un air bien particulier et qui marque ainsi en nous-mêmes, tout ce qui nous touche et tout ce qui nous enferme aussi.
Vu de manière énergétique et donc vibratoire, nous sommes tels une flute verticale, où existent à différents niveaux vibratoires des trous qui sont les failles émotionnelles générées quand on était plus petit et qui restent à vif. Chaque ouverture correspond ainsi à une faille énergétique, à une émotion non gérée et donc à laquelle on réagit toujours de manière disproportionnée.
Tant que l’on réagira à toutes ces émotions, nous resterons ancrés dans cette réalité, à travers l’air que nous jouerons sans cesse. C’est cet air intérieur que l’on doit comprendre afin de jouer un air nouveau qui ne passe plus par toutes ces failles énergétiques, mais qui les intègrent et les dépassent pour atteindre d’autres niveaux vibratoires plus positifs et plus constructifs.
Le vide nous apprend à nous percevoir de l’intérieur à travers toute notre partition émotionnelle afin de décoder notre structure énergétique et comprendre enfin ce que le personnage exprime en lui. Tant qu’il exprimera toutes ces émotions sans en prendre conscience, toute sa structure mentale restera alors toute sa prison existentielle puisque l’être ne pourra que s’y identifier inconsciemment.
S’il arrive à prendre conscience de ce qu’il ressent quand une émotion surgit, alors il peut, au lieu de la laisser agir et de se laisser happer par elle, ne plus s’identifier à ce qu’il ressent afin de percevoir ainsi quel système de croyance la génère. S’il arrive à faire cela avec toutes ces émotions, il pourra alors refermer peu à peu toutes ces failles énergétiques et donc il sera à même de ne plus jouer sa partition humaine.
S’il ne joue plus son requiem, alors il peut s’ouvrir à une symphonie. Quand l’une le perdait à jamais et le faisait souffrir jusqu’à sa fin, l’autre tout au contraire pourra lui ouvrir en grand tout ce qu’il n’a jamais vécu et qui pourra l’aider à vivre alors complétement autrement.
Toute la moitié de sa verticalité vibratoire sera à nouveau hermétique, intégrer et donc transcendable. Alors, il pourra réatteindre son centre afin d’expérimenter l’autre moitié énergétique. Cette expérimentation vibratoire lui donnera alors le moyen d’exprimer d’autres émotions et créera alors une nouvelle partition énergétique, signant obligatoirement l’apparition d’une nouvelle réalité.
C’est pour cela que l’on doit apprendre à tourner la clé de notre réalité énergétique de sa verticalité actuelle à son horizontalité d’origine afin de pouvoir réexpérimenter l’ancrage de l’expérience de l’être. Tant que l’être était confiné à sa moitié vibratoire, il était comme cloué à jouer constamment le même air, qui l’obligé à vivre constamment dans la même réalité.
Quand on s’ouvre à la deuxième partie énergétique de notre expérience, on découvre avec effarement que l’on peut sentir des émotions positives, constructive et qui alimente en nous, une toute nouvelle structure de croyance. D’une manière imagée, on apprend à apprivoiser notre ego, notre personnage et donc notre réalité mentale puisque l’on commence à expérimenter d’autres émotions qui se trouvent sur la partie haute vibratoire de notre être.
Plus on s’ouvre, à cette deuxième partie vibratoire et plus, on équilibre notre réalité, jusqu’au point d’équilibre ou la verticalité vibratoire se transforme en horizon vibratoire, créant ainsi la crucifixion de notre personnalité dans le point d’ancrage de l’être réel. Ceci nous amène alors à découvrir les autres plans, ceux qui se situent au-delà du domaine énergétique.
C’est cela, la libération de notre structure émotionnelle, puisqu’elle nous centre au point d’origine de notre réalité énergétique qui est le point d’entrée dans notre réalité formelle et duelle. Ce point est l’équilibre émotionnel et donc énergétique de l’expérience de notre réalité. À ce point de vue, tout se montre à un autre niveau et donc se comprend à une hauteur de vue incommensurable face à tous nos points de vue parsemés et illusoires que nous avons eu sans cesse en bas.
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