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Par Catherine Viel

Chaque fois que vous vous sentez supérieur ou inférieur à quelqu’un, c’est l’ego qui est en vous. ~ Eckhart Tolle

Plus je comprends ce qu’est l’ego, plus il m’est difficile de ne pas le traiter comme un ennemi, comme quelque chose dont je ne veux pas faire partie. Mais essayer de vaincre l’ego est une bataille chimérique, car se mettre en colère et lutter contre l’ego est exactement ce que veut l’ego. Les états négatifs le renforcent, de sorte qu’être en colère parce qu’on a un ego amènerait ses petites mains crasseuses à se frotter avec joie, comme un troll qui anticipe les voyageurs imprudents qui s’approchent de son pont.

C’est un paradoxe que je ne peux commencer à démêler qu’en remarquant l’ego et sa danse de la belligérance, et en choisissant de ne pas participer à cette valse.

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Dans A New Earth, Eckart Tolle déclare : « L’ego lui-même est pathologique ». La racine du mot pathologique se trouve dans le grec pathos, qui signifie souffrance. Tolle poursuit :

« L’ego, dans son aveuglement, est incapable de voir la souffrance qu’il s’inflige à lui-même et aux autres. Le malheur est une maladie mentale et émotionnelle créée par l’ego qui a atteint des proportions épidémiques… Les états négatifs tels que la colère, l’anxiété, la haine, le ressentiment, le mécontentement, l’envie, la jalousie, etc. ne sont pas reconnus comme négatifs, mais comme totalement justifiés et sont en outre perçus à tort non pas comme créés par soi-même, mais comme causés par quelqu’un d’autre ou par un facteur extérieur… La souffrance ou la négativité est souvent perçue à tort par l’ego comme un plaisir parce que, jusqu’à un certain point, l’ego se renforce grâce à elle. »

Nous ne devons cependant pas être les victimes impuissantes de notre propre état égoïste. Tolle note : « Ainsi, chaque fois qu’il y a de la négativité en vous, si vous pouvez être conscient à ce moment-là qu’il y a quelque chose en vous qui y prend plaisir ou qui croit qu’elle a un but utile, vous devenez conscient de l’ego directement. Au moment où cela se produit, votre identité est passée de l’ego à la conscience. Cela signifie que l’ego se réduit et que la conscience grandit. »

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L’un des aspects les plus importants du Grand Réveil est sans doute l’acte domestique d’observation de soi. Les sentiments grandioses et l’exaltation que nous imaginons dans la 5D pourraient devoir leur existence à la capacité des humains à se rappeler, minute par minute si nécessaire, que l’ego n’est pas mon identité. Je n’ai pas besoin d’agir à partir de cet état d’être inconscient. Désamorcer le pouvoir de l’ego de diriger négativement notre comportement serait certainement un baume sur les blessures du monde.

Si l’on accumule suffisamment de ces moments de clarté et de conscience de soi, notre futur moi commence à émerger, comme une photographie dans le bac de révélation. En fin de compte, c’est un sens aigu du vrai moi qui naît.

Je vais travailler avec diligence sur ma série de moments, en enfilant chaque grain de conscience nacré sur le fil d’argent qui tisse la tapisserie de mon âme.

English version : https://goldenageofgaia.com/
Traduit et partagé par la Presse Galactique