Par Michel Canon
L’écosystème de la conscience est très subtil et subit des variations en fonction de l’environnement de chacun. Pour cela, la vie sociétale est un facteur majeur dans le tissu de l’existence, en délimitant les contours du libre arbitre et du discernement personnel.
Le déni est une conséquence de cette limitation, car il soustrait, du soi profond, toute la substance clairvoyante qui nous est nécessaire pour appréhender l’adversité.
Dans le champ des expériences de l’âme, l’adversité est la main tendue de l’Univers pour nous aider à assimiler un message vers l’élévation de la conscience. Mais dans les faits, le déni représente le refus de l’opportunité et un frein à cette élévation. Parce qu’en vérité, il est plus confortable et rassurant de détourner le message de l’épreuve pour être en conformité avec la masse. C’est la vie collective qui influence le raisonnement du mental/ égo plutôt que le ressenti du cœur.
C’est au centre de ce constat que l’humanité peut gagner en clarté d’esprit en lâchant prise de cet orgueil qui masque une souffrance intérieure.
Le déni est la projection du refus de soi, de la non-acceptation de ses propres turpitudes que la raison tente de cacher dans des mondes parallèles. Telles que la spiritualité habitée de l’ego, des dimensions imaginaires ou matérialistes, par exemple.
Le déni entraîne aussi dans son sillage le manque de confiance en soi. Alors, il sera plus simple et plus facile de s’en remettre à autrui pour prendre des décisions et faire ses choix. Cette perte de souveraineté fabrique des guides et des entités qui déguisent la personnalité, mais qui ne trompe que ceux qui la suivent.
Le déni est beaucoup plus saillant dans les pays occidentaux, surtout en Europe de l’Ouest. Caractérisés par le manque de courage de ses opinions et par la manière de cacher ses sentiments, hommes comme femmes.
Également, comme une signature portée sur le visage, le déni induit le refus d’afficher son authenticité en faisant inévitablement augmenter le prix à payer dans ses expériences. Tout devient plus difficile pour celui qui refuse l’évidence de la vie, qui rejette la faute sur l’autre en n’arrêtant pas de pleurer sur sa propre épaule, car il ne reconnaît pas le but de son existence.
Le déni est un fardeau lourd à porter. Alors qu’il suffit de l’alléger en regardant à l’intérieur de soi pour en libérer la charge. Il contient sa peur personnelle motivée par des émotions enfouies qui se reflètent à l’extérieur.
Pour conclure, voici une très belle phrase de Jeshua qui exprime le déni, en déléguant son pouvoir à d’autres.
» Tout pouvoir est domination lorsqu’il repose sur la faiblesse de ceux qui ont abdiqué la maîtrise de leur propre vie »
Michel
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