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par Bertrand Duhaime

Au cours des éons de temps, la planète Terre a connu de multiples transformations.  En fait, l’humanité, qu’elle était destinée à accueillir, devait représenter un Projet divin composé de sept Rayons ou phases évolutives exprimés en trois termes, correspondant chacune à une race-mère ou race-racine, développée en sept sous-races, chaque race étant régie par un Manu.

Pour l’instant, deux races-mères se seraient succédé, dans un plan parallèle, pendant que le globe terrestre se formait : la race transparente (polaire), éveillée par les Seigneurs de la Lune, et la race translucide (hyperboréenne).

C’est la race noire (ou lémurienne) qui aurait fondé l’Humanité proprement dite, l’Humanité dans sa forme dense.  C’est vers le milieu du cycle de développement de cette race que se serait produite la séparation des sexes (que seraient apparus Adammappemonde et Ève).  Les Seigneurs de la Flamme, dirigés par Sanat Kumara, en provenance de Vénus, seraient également intervenus pour vivifier le germe mental dans l’être humain (Krishna).

À la fin de ce cycle, Noé aurait choisi les types les plus avancés pour les isoler au Nord polaire, en terre de Tula.  Ceux-ci devaient éveiller la vie physique sur le continent de l’Atlantide, afin de former la race rouge.  On notera que certains inversent probablement à tort cette séquence affirmant que ce sont les Atlantes qui ont passé leurs connaissances à la race noire.   À vrai dire, la race Atlantidéenne a connu les sous-races suivantes, qu’il ne faut surtout pas assimiler aux peuples homonymes : les Rmoahals;  les Tlavatlis;  les Toltèques;  les proto-Touraniens;  les proto-Sémites;  les Accadiens;  et les Mongols.  Pendant cette évolution, le Monde, qui n’était pas encore notre Terre actuelle mais son «germe astral», subtil et fluide, connut également une série de transformations dans un processus de densification progressive, au fur et à mesure que l’Adam Kadmon (global) ou le Roi du Monde prit une conscience croissante de son état biologique et de la nature de la matière.

La race actuelle appartiendrait au deuxième terme de la race blanche (aryenne), qui s’approcherait plus rapidement qu’elle ne le croit du troisième terme, imminent, ce qui rendrait légitime l’attente d’un nouveau Manu.  Ne parle-t-on pas présentement d’Ascension planétaire et collective?

De ce fait, il resterait deux races à naître, dans des plans plus subtils, la race bleue et la race violette.  Pour la Terre, la race violette fermerait le cycle de l’Alpha à l’Omega, pour aller porter la vie sur la planète Mercure, conformément à la loi de la transmigration des Atomes spirituels.

On notera que la couleur de la peau de chacune des races résulterait simplement de la conjonction des astres qui émettent les rayons prédominants au moment de son apparition.  Une version de la notion des races fait correspondre la race rouge à l’apparition de l’être humain en Amérique;  la race orangée en Égypte;  la race jaune en Chine;  la race verte en Inde;  la race bleue en Europe;  la race indigo en Afrique;  la race violette en Mésopotamie, à Sumer, dans les Andes et chez les communautés aryennes;  et la race blanche dans les pays nordiques, de l’Europe au Sahara.

En fait, la race rouge serait issue d’Adam et d’Ève, exprimant la puissance de la Terre-Mère.  Issue de Cham (Kam), fils de Noé, la race noire opérerait la fusion des rayons bleu et violet.  Elle figurerait la force compressive de contraction, d’attraction et de gravité.  La race jaune serait surgie de Sem, fils de Noé, et elle figurerait la force de libération expansive.  Quant à la race blanche, issue de Japhet, fils de Noé, elle exprimerait la force d’équilibre entre la force compressive et la fore expansive, reliée à l’espace sidéral.  À proprement parler, ces couleurs ne correspondent pas à la couleur de la peau de la race, mais au rôle fonctionnel de cette race.

Enfin, la Race d’or désigne la Nouvelle Humanité qui émerge au terme de chaque cycle évolutif.  Autrement dit, au cours de son histoire, l’Homme-Adam doit donc revêtir sept différents états d’être dans sept races-mères successives : la race-mère première (Polaire);  la race-mère seconde (Hyperboréenne);  les Lémuriens (représentations mentales instinctives);  les Atlantes, (facultés de mémoire, langages, et assimilés);  les Aryens, (force de la pensée et ce qui s’y rattache);  la sixième race-mère qui reste à venir;  et la septième race-mère qui reste également à venir.

Les races-mères évoluent également en sept sous-races.  Pendant cette évolution, le Monde, qui n’était pas encore notre Terre actuelle mais son germe astral, subtil et fluide, connut également une série de transformations dans un processus de densification progressive, au fur et à mesure que l’Adam Kadmon (global) ou le Roi du Monde prit une conscience croissante de son état biologique et de la nature de la matière.

PANGÉE

Pangée

Dans la Tradition hindoue, la «Terre unique», une expression pour désigner le Continent unique avant la dérive de ses parties.  Cet immense territoire immergé de la mer s’est fracturé sous l’effet de la force centrifuge, commençant par donner la Laurasia, au nord, et la «Bondivolana», au Sud

L’HYPERBORÉE

Continent qui suivit l’époque polaire pour durer entre 13 et 8,5 millions d’années, l’Hyperborée a représenté une contrée nordique qu’on relie souvent à l’île de Bretagne.  Il aurait servi à la transplantation de la race humaine, à son stade translucide, alors que le reste de la planète était trop chaud et trop instable encore pour lui servir d’habitat.  À cette époque, la Terre ne présentait pas les pôles dans un axe incliné comme aujourd’hui, d’où, les saisons n’existant pas, le ciel restait pur.  De ce fait, cette région prit le sens mythique, auréolé de rêves, de toutes Hyperboréeles enfances ou de tous les âges d’or, réservé aux héros et aux sages.  La flèche prodigieuse qui a formé la constellation du Sagittaire, dans le ciel, en serait partie.

Une autre version dit que l’Hyperborée aurait été situé dans la mer du Nord et aurait été engloutie lors d’une époque glaciaire.  On suppose que ses habitants vinrent jadis du système solaire d’Aldéboran qui est l’astre principal dans la constellation du Taureau : ils mesuraient environ quatre mètres, avaient la peau blanche et étaient blonds aux yeux bleus.  Ils ne connaissaient pas les guerres et ils étaient végétariens.  D’après les prétendus textes de Thulé, les Hyperboréens étaient très en avance dans leur technologie et ils se seraient servis des «Vril-ya», des engins volants que nous désignons aujourd’hui du nom d’«OVNIs». Grâce à l’existence de deux champs magnétiques inversement rotatifs, ces disques volants auraient été capables de lévitation, ils auraient atteint des vitesses énormes et accompli des manœuvres en vol, performances que nous observons également chez les OVNIs. Ils auraient utilisé la force Vril comme potentiel énergétique, c’est-à-dire comme carburant («Vril» = éther, ou pranâ, chi, force cosmique, orgone…  Mais ce Mot est dérivé aussi du «vri-IL» akkadien qui signifie «semblable à la plus grande divinité» ou «égal à Dieu»).

Lorsque le continent de l’Hyperborée a commencé à s’enfoncer, les habitants se seraient mis à creuser des tunnels gigantesques dans la croûte terrestre avec de grosses machines et ils se seraient établis sous la région de l’Himalaya.  Ce royaume souterrain porte le nom d’«Agartha» ou «Agarthi», et sa capitale s’appelle «Shamballah».  Les Perses appelèrent ce royaume souterrain Ariana ou Ariane, le pays d’origine des Aryens.  Le souverain de ce royaume serait «Rigden lyepo», le Roi du Monde, et son représentant sur Terre serait le dalaï-lama.  Le signe distinctif de Thulé aurait été le svastika aux branches tournées vers la gauche.  Selon les dires de lamas tibétains et du dalaï-lama lui-même, les gens d’Agarthi existent encore aujourd’hui.  Le royaume souterrain, qui est bien ancré dans presque tous les enseignements orientaux, se serait répandu au long des millénaires sous toute là surface de la Terre avec des centres immenses sous le Sahara, sous la montagne du Matto Grosso et sous la montagne Santa Catarina au Brésil, sous le Yucatan au Mexique, sous le mont Shasta en Californie, en Angleterre, en Égypte et en Tchécoslovaquie.  En sanskrit, on la nomme «Plaska».

GONDWANA

D’après les révélations médiumniques, il s’agit de la grande île qui disparut au large de la côte sud-ouest de l’Afrique occidentale, où les Néfilims placèrent les premiers spécimens humains, principalement pour les contenir et les empêcher de migrer ailleurs.  Lorsqu’ils eurent suffisamment évolué pour leur être utiles, ils furent transportés jusqu’à la région minière de l’Afrique et ailleurs pour accomplir diverses tâches.  La race humaine y évolua pendant 50 000 à 70 000 ans.  Ces géants mesuraient entre trois et quatre mètres quatre-vingts.  Les Fils de Dieu virent que les filles de l’espèce humaine étaient belles et ils prirent pour femmes toutes celles qu’ils choisirent.  Les géants terrestres et les héros des légendes commémorent les souvenirs de leur lignage primitif.  Lorsque la grande île s’effondra, après la chute d’Adam et Ève, la Lémurie surgit des eaux, dans le Pacifique.

LA LÉMURIE

Le continent de la troisième race, la race noire.  Deuxième colonie d’êtres galactiques fondée sur la Terre, appelée la «Terre ancestrale», il y a 900 000 ans, après l’hyperborée.  Certains disent qu’elle dura de 8,64 milliards à 65 millions d’années.  Aussi vaste que l’Asie actuelle, ce continent était situé au milieu de l’océan Pacifique.  Elle surgit après l’effondrement de Gondwana, consécutif à la chute d’Adam et Ève, s’étendant des îles hawaïennes à l’île de Pâques.  Il ne s’agissait pas d’une masse solide, mais d’une série de milliers d’îles très rapprochées les unes des auLémurietres, de toutes dimensions, un genre de continent aquatique.  La race d’Adam y fut amenée, permission lui ayant été accordée de se développer seule, sans aucune interférence de la part des Néfilims.  Elle y vécut de 65 000 à 70 000 ans, explorant surtout son aspect féminin.  Au moment de son enfoncement, mille personnes (333 familles) avaient été instruites sur le tantrisme.  Les Lémuriens se déplacèrent au lac Titicaca, au mont Shasta et dans d’autres endroits.  Quand l’île sombra, la majorité des habitants, prévenus intuitivement de la fin de leur continent, s’étaient établis ailleurs, en  Amérique centrale, au Mexique, etc.  L’apparition de l’Atlantide se produisit en même temps que la disparition de la Lémurie.  On dit donc à tort qu’elle fut détruite, il y 25 000 ans, par une attaque sournoise des habitants de l’Atlantide.

Aussi appelée Kumari Kandam, ce continent, une vaste étendue de terre submergée par l’Océan Indien, au Sud de l’Inde, qui atteignait autrefois les territoires aujourd’hui connus comme Madagascar et l’Australie.  Elle avait pour capitale Kavatapuram ou Muthoor.  Elle comprenait deux rivières principales, séparées de mille milles, Kumari et Pahroli et deux montagnes, les monts Meru et Manimalai.  Elle se divisait entre les états de Thahga, Madurai, Munpalai, Pinpalai et Kunra.  Elle se serait effondrée entre trente mille et deux mille sept cent ans avant J.-C.  Les Lémuriens colonisèrent progressivement l’Asie, l’Australie, l’Amérique, les Terres du Pacifique, la vallée du Nil et l’Atlantide.

On évoque encore le continent lémurien sous le nom de Shalmala, le troisième continent terrestre, qui était situé dans le Pacifique et qui accueillit la troisième race-mère, la race noire, la première race matérielle, mais de matière éthérique, encore largement androgyne.  À cette époque, la Terre était encore en fusion et il s’y produisait de nombreux séismes.  La Terre expulsa alors la Lune sur son orbite.   Quant à la Monade divine, elle acheva de densifier ses véhicules, utilisant une partie de la force solaire pour élaborer son cerveau (siège de la pensée) et son larynx (siège de la parole), pour habiliter l’homme à penser et à communiquer ses pensées aux autres créatures.  Alors, le cerveau et le larynx constituèrent une partie de l’organe de reproduction, la fore vinaire venant à peine de se diviser.  Sous l’influence du Soleil et de la Lune, certains êtres captèrent mieux l’énergie solaire, d’autres, l’énergie lunaire, ce qui prépara la spécification des sexes.  À la fin de cette période, avec l’éloignement de Mars, le corps humain réussit à assimiler le feu, élément qui donna à son sang sa couleur rouge et sa chaleur.  L’homme adopta la station verticale.  Le temps était venu pour la Monade d’incorporer son véhicule physique, ce qui amena un perfectionnement et une spécialisation correspondants des sens de l’homme.  Ce continent fut détruit par l’eau dans l’épisode du déluge.

On évoque finalement ce continent sous le nom de MU, l’ancien contient du Pacifique, dont aurait fait partie l’Île de Pâques, le Pays des collines de boue, la Mère-patrie de l’Humanité, le premier continent terrestre ou le Paradis.  On le représente par les symboles ci-contre.

L’ATLANTIDE

Mythe pour les uns, réalité pour les autres, il s’agit d’un continent insulaire habité, selon les versions, par la troisième colonie galactique de la Terre ou par la quatrième race-mère, la race rouge, celle de l’Adam incarné.  En lien avec l’histoire des Pléiades, il serait apparu il y a 65 à 1,6 millions d’années.  Dans la version la plus sûre, ce territoire de bonne taille, un peu plus grand que l’Australie actuelle, aurait surgi au milieu de l’Atlantique, symbolisant que la Terre, se matérialisant ou se densifiant, pouvait permettre à la race humaine de poser les pieds sur un sol ferme.  Il aurait émergé en même temps que la Lémurie s’enfonçait, en Atlantique nord, entre l’Amérique du nord, l’Amérique centrale (les Caraïbes), l’Europe de l’ouest et l’Afrique, Atlantideentouré de neuf îles (une au nord, une à l’est, une au sud et six à l’ouest).  Par comparaison avec les Lémuriens, les Atlantes présentaient un rapport au monde dominé par le mental, donc déconnecté du cœur.

C’est en cette contrée que l’espèce humaine aurait reçu la faculté mentale de la part des Seigneurs de la Flamme, en provenance de Vénus.  À la fin de son cycle, une période de ruse et de perversité se serait établie du fait que le mental naissant se serait difficilement allié à l’astral, d’où il se serait rempli de convoisymboletise et d’esprit de domination.  Au cours de cette expérience, l’atmosphère de la planète commença à s’éclaircir, devenant moins humide.  Le corps vital de l’être humain put prendre sa place définitive, jouant un rôle distinct de celui du corps physique, pour l’animer.  Ainsi, l’homo sapiens aurait spécifié son œil simple de Cyclope et il l’aurait physiquement divisé en deux (œil solaire et œil lunaire), les plaçant à droite et à gauche de son visage, afin de voir plus clairement les choses avec leurs contours nets et définis, tandis que tout son véhicule se matérialisait de plus en plus.  Mais, du même coup, il perdait progressivement la faculté de percevoir les réalités intérieures.symbole-1

Du reste, jusque là androgyne, la race humaine devint de moins en moins apte à produire seule des descendants dans le monde concret.  Elle dut chercher la collaboration d’un être complémentaire, la femme.  Jusqu’alors, n’étant pas doué de la conscience objective, de la faculté d’effectuer un retour volontaire sur ses actes, pour les comprendre et les analyser, elle ignorait tout de sa naissance et de sa mort et il ne pouvait pas jouir.  Elle ne dirigeait pas davantage sa sexualité qui s’exprimait spontanément à l’approche de la saison automnale uniquement par impulsion naturelle.  Ainsi, la force créatrice ne rencontrait en elle nulle opposition, d’où l’enfATLANTIDE-1antement se produisait dans l’agrément. L’Esprit ne prenait conscience de la chair en densification progressive qu’au moment du contact intime.  Alors, avec le temps, l’espèce humaine se densifia toujours plus, poussée par son corps de désir, et commença à manger des fruits matériels.

Pour avoir abusé de la force du cristal, ce continent explosa, par le jeu de l’air, et il s’engloutit.  Les êtres les plus évolués, qui avaient tenté d’imprimer dans la conscience du monde que Dieu est amour, furent sauvés.  Au  moment de sa destruction, suite à de nombreuses manipulations génétiques malveillantes, la conscience de l’espèce fut fortement limitée.  À ce moment, ce continent aurait compris dix villes principales, étalées selon des vortex énergétiques à partir d’Udal, épousant la forme de l’Arbre de vie des Séphires de la Tradition juive.  Selon les avis, ce continent aurait sombré sous les eaux en une seule nuit, il y a 12 000 ou 37 000 ans.

L’EURASIE

Le continent indo-européen constitue le foyer de la Race aryenne, la cinquième race-mère, de couleur blanche.  Cette race détenait la mission de faire connaître la valeur de la vie et de placer la réalisation spirituelle au fondement de la civilisation, afin de rétablir le Paradis perdu.  Au cours de son expérience, la Monade spirituelle a développée en l’être humain la pensée et la raison comme instruments destinés à guider les pulsions animales dans une direction évolutive, sous la forme d’aspiration spirituelle.  Malheureusement, dans bien des cas, la faculté de penser et de former des idées servit au détriment de la maîtrise sur les forces vitales.  Ainsi, cette race a perdu la maîtrise qu’elle exerçait antérieurement sur la matière, par le truchement de l’intuition et de l’imagination.  Tôt ou tard, ce continent devra être balayé et détruit par le feu, atteignant ceux qui font obstacle à la révélation de Dieu, à titre de volonté qui agit sur le mental de l’Humanité.

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Le continent indo-européen désigne l’Eurasie, le foyer de la Race aryenne, la cinquième race-mère, de couleur blanche.

Pour le continent unique, qui identifie l’union des terres immergées en un seul territoire, avant leur séparation, voir à Pangea ou Pangée.

© 1993-2016, Bertrand Duhaime (Dourganandâ).  Tous droits réservés. Toute reproduction strictement interdite pour tous les pays du monde.  Publié sur : www.larchedegloire.com.  


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