par Lulumineuse
Diriger, contrôler, ruminer, se buter… voilà des mots qui ne font pas bon ménage avec les énergies du moment. Et comme ces énergies viennent louer un bail de plusieurs millénaires, il vaudrait mieux les remplacer par d’autres mots tels que « se maîtriser », « s’apaiser », « lâcher », « vivre ».
Dans ces temps où l’accélération favorise en vous la communication et l’ouverture aux plans subtils, les informations sont multiples et ne doivent pas forcément être interceptées et disséquées par votre mental.
Vous devez vous sentir parfois sur une fréquence lointaine où vous vous observez vous-même avec un détachement naturel. Comme si au fond, ce qui avait de l’importance hier, ce qui serait votre émotionnel, ce qui attisait le feu de vos pensées se dissout dans une lumière céleste, une lumière intérieure qui vient y déposer sa clarté.
Parfois vous vous étonnez vous-même de ne plus être dans la réaction. De votre perchoir, vous regardez les choses d’un oeil nouveau, mais surtout, vous laissez la compréhension se réaliser à un autre niveau. Celui où les mots sont dissouts dans la manne du tout, où le sens profond explique sans jamais parler.
Parfois il arrive également que vous replongiez dans vos strates inférieures, dans vos anciens schémas et dans les reliquats de ce qui formait pour un temps votre personnalité, mais ce n’est que pour mieux y ressentir la puissance du lâché. Y faire l’expérience de la densité étriquée vous révèle ultérieurement que les choix et les efforts que vous fournissez vont dans la bonne direction, celle de votre félicité.