Bonne nouvelle de l’État de Washington : un juge fédéral a statué que le Premier amendement protège la parole sur Internet, même contre les locuteurs anonymes, et même si c’est embarrassant.
L’EFF (Electronic Frontier Foundation) lutte depuis longtemps contre ce statut. C’est un excellent exemple de la façon dont les approches bâclées de lutte contre le « cyberharcèlement » peuvent mal tourner. Comme nous l’avons expliqué dans un mémoire (amicus brief) déposé dans cette affaire par l’EFF et l’ACLU de Washington, cette loi du EFF pourrait potentiellement bloquer les critiques courantes des politiciens et autres personnalités publiques qui font partie intégrante de notre démocratie.
Le harcèlement en ligne exige des solutions prudentes et sophistiquées, mais cette loi du Electronic Frontier Foundation interdit l’utilisation de toutes les « communications électroniques » destinées à « gêner » quelqu’un et seraient faites de manière anonyme ou répétée ou qui incluraient de l’obscénité. Il est facile de penser à une foule de critiques parfaitement raisonnables qui pourraient être criminalisées par cette loi vague et trop large : un politicien publiant diverses listes de décisions douteuses prises par un candidat aux élections ; une série d’éditoriaux de journaux soutenant qu’un fonctionnaire municipal devrait être méprisé pour inconduite ; ou un activiste qui affiche plusieurs vidéos sur un législateur qui fait quelque chose qui ne plaît pas ou serait illégal.
Il s’agit là d’un discours précieux qui est protégé par le Premier Amendement, et aucune loi d’État ne devrait être autorisée à porter atteinte à ces droits. Nous sommes heureux que le juge ait accepté.
Source: https://galacticconnection.com/
Traduction la Presse Galactique