par Sophie Riehl
Alors que le printemps s’installe, après cette ébullition d’énergies du « nouveau » qui demandaient simplement à émerger, après les secousses et remous, c’est le calme qui s’invite. Le calme avec ces périodes de « faire » et de « non-faire », de silences profonds et de Joie tout aussi puissante. L’énergie du 4, le mois d’avril, nous invite à nous poser et à « structurer » notre intériorité. C’est le moment de tirer profit des expériences passées pour avancer sur une base de vie solide. Qu’elle est-elle ? La conscience de l’Amour Divin comme priorité.
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Ainsi, nous nous laissons inspirer, guider par cette autorité intérieure, notre « petite voix » qui nous indique la Voie. Elle est à la fois douce, tendre, puissante et juste. Elle est la combinaison, la réunion du féminin/masculin sacrée en nous. Ce travail Ascensionnel, c’est un retour à l’Unité, à l’androgynat originel. Il s’agit d’imaginer en soi une femme saine et un homme sain. Les qualités de chacun sont loin des stéréotypes véhiculés par notre société. Prenez conscience que les qualités de la femme en nous sont : savoir recevoir, écouter son intuition, incarner la douceur et la tendresse, utiliser ses sens pour percevoir la réalité vibratoire, exprimer sa beauté intérieure et extérieure. Et les qualités de l’homme en nous sont : la droiture, le respect, la rectitude, la structure, l’autorité bienveillante, la protection, la parole et l’action. Cette liste n’est bien sûr pas exhaustive elle vous donne un aperçu de l’équilibre de ces deux pôles. Vous les faites se rencontrer et leur association donne un tout plus grand, des états d’être de paix, d’harmonie, d’amour, de solidité, de simplicité, d’empathie… Lorsque vous méditez, vous vous laissez inspirer par votre créativité, c’est la femme en vous qui s’exprime. Lorsque vous agissez, vous créez, vous parlez, c’est l’homme en vous qui s’exprime. Et la Vie coule de Source, l’action découle de l’intuition, il n’est pas nécessaire d’avoir de « bonnes raisons de faire ».
Tout cela se passe, cela se passe simplement sans que le personnage ne vienne dévier quoi que ce soit. Ce n’est rien d’autre que l’expression de l’Être derrière le personnage ne survienne. Cela se passe simplement et nous prenons ainsi conscience que le « Faire » n’a pas de but à part celui de la simple expression de la Joie de l’Être. Le « Faire » est là, il s’invite, il se vit, il se goûte. Le but, la raison du faire ceci ou cela ne peut être qu’une interprétation du personnage qui ne sait pas faire autrement, il ne peut pas comprendre que l’Action est simplement l’Action dans l’instant. Le personnage cherche une raison à tout hors il n’y a que l’expression pure de la Joie de l’Être, l’expression de tous les possibles selon le Un.
Ainsi le mental/ego n’est pas considéré comme un adversaire, il apprend à se reposer, à se construire sur les élans du cœur sacré. Ce n’est pas une résistance mais un « cesser le combat », l’acceptation, le lâcher-prise à la puissance de la Vie circulant en nous. Nous pouvons choisir de ne rien retenir, de laisser aller les tracas et les frustrations, les angoisses et les incertitudes. Car dans ce retour à l’unité, nous retrouvons aussi l’association de l’adulte et de l’enfant. Retrouvez l’enfant Lumière dans votre chakra du cœur, il est à même de vous enseigner la spontanéité, l’innocence, l’insouciance, la joie pure du moment présent. Et l’adulte, dans ce partenariat, lui transmet sa sagesse et sa protection. Cela vous amène à percevoir la magnificence de la vie, à réapprendre à vous émerveiller de la beauté de la planète et de la matière.
Quoi qu’il se passe, cela se passe. Si je m’abandonne à « Cela », si le personnage laisse la place à l’Être alors Cela peut être vécu comme étant la simple et joyeuse évidence qui n’a ni prévu la suite ni jugé l’avant. « Cela » se passe, Je Suis « Cela ».
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