Message de Sanat Kumara reçu par Agnès Bos-Masseron
Quels que soient les ressentis, quelles que soient les apparences, quelles que soient les circonstances, tout offrir à ananda (joie) au sein de la structure corporelle, gratuitement.
Faire de cette attention le mode de relation avec sa structure corporelle. Au sein de sa structure corporelle, lorsque vous allez rencontrer tout apparent symptôme, l’attention n’est pas alors sur le symptôme mais sur la perfection de l’organe présentant ce symptôme. L’attention offerte à ananda est la visualisation claire de la circonstance de perfection dans le fonctionnement des organes, dans le fonctionnement de la société, dans le fonctionnement du toutes les avenues du quotidien. Cela implique la maîtrise, la maîtrise par rapport à ce laxisme qui excuse les errances et les vagabondages.
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Il est vrai, l’on pourrait dire que le collectif entraîne vers le laxisme, vers l’errance et vers l’attachement à ses circonstances, soit pour les condamner soit pour les corriger. L’art de la création n’est pas dans la correction, il est dans la visualisation claire de l’intention originelle, dans la visualisation claire de l’état de perfection.
Reparlons de la relation avec le corps. Visualiser un corps d’éternelle jeunesse, non dans l’abstrait mais entrer en relation avec le corps dans sa condition d’éternelle jeunesse, une relation vitale, dynamique, une relation qui sait écouter la structure corporelle et lui offrir les aliments qui lui correspondent, l’eau qui lui correspond, des sentiments qui lui correspondent.
Car vous le savez, n’est-ce pas, le corps est la résultante des pensées, des émotions. Et les émotions souvent sont la plus grande pollution. Alors que l’humanité cherche tant à dépolluer la terre, œuvre-t-elle pour établir la maîtrise sur ses champs émotionnels, sur ses champs d’énergie ?
Rétablir l’absolue bienveillance et l’absolu non-jugement. N’être concerné que par son propre regard, sa propre attitude. Visualiser la perfection et œuvrer dans chaque pensée, dans chaque sentiment, dans chaque parole, dans chaque action, à actualiser cette visualisation. Cela est inclus dans l’art de l’attention.
Cet entraînement vers la maîtrise ouvre à d’autres circonstances. Ne prenez pas les circonstances comme un absolu mais comme un sous-produit de l’état de votre attention.
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Souvenez-vous, le dévot ne choisit que la dévotion. Cela veut dire que l’on ne peut juger, s’apitoyer, s’égarer ou errer, l’on ne peut qu’offrir l’infini de la joie, ananda, à travers chaque regard, à travers l’énergie rassemblée, un autre mode de relation. Ainsi vous êtes créateurs d’une autre société. Les circonstances de vie sont le reflet de l’attention…
Délaisser irrémédiablement toute tendance au jugement. Délaisser irrémédiablement tout regard porté sur autre chose que cette visualisation de la perfection, ainsi vous créez la réalité de perfection.
Comprenez-le, peut-être qu’historiquement dans la courbe du temps, les circonstances montrent un autre visage que celui de perfection, pourtant par dévotion le dévot garde le regard rivé sur la visualisation de la société d’harmonie, des circonstances d’harmonie, du corps d’absolue vitalité, d’éternelle jeunesse, par l’attitude et par l’action.
Ne croyez pas que choisir de ne porter son regard que sur la visualisation de perfection est négation de circonstances qui semblent actuelles, ce n’est qu’un autre plan. Vous choisissez votre plan. Chaque plan est régi par des lois. Le plan de dévotion est régi par la loi de la grâce, hors du déterminisme, hors des lois de cause et effet. La grâce est une fréquence, une vibration. La vibration est animée par l’intensité de l’attention. L’attention est nourrie par l’évidence que seul est ananda.
Source : http://anandamath.org
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