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Maintenant l’on pourrait dire que les deux terres s’écartent.

Message de St Germain reçu par Agnès Bos-Masseron 

Encore et toujours, nous le redisons avec peut-être plus grande insistance : nourrissez la terre.

Beaucoup se sentent peut-être écartelés, ou ne le sentent pas peut-être et pourtant font des choix d’être écartelés, écartelés entre la beauté qui s’intensifie et le chaos qui s’accroît.

Le choix se doit d’être clair et inconditionnel peut-être. L’on ne peut suivre les deux voies à la fois. Le chaos qui s’accroît s’exprime par des voix chaotiques qui se traduisent par des incohérences. On s’écarte de son essence, de sa droiture, des voies de pureté et l’on croit pouvoir justifier des choix chaotiques dont l’ego peut tout justifier et rationnaliser peut-être. Pourtant la terre est soit nourrie soit écartelée, elle aussi.

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Si l’on voulait parler en termes du temps linéaire et de cette période de transition, il faudrait pouvoir dire que chaque choix est crucial. La terre se réveille à sa propre sagesse, et simultanément bien des pulsions de chaos, des énergies désordonnées, glauques peut-être, qui entraînent irritation, qui entraînent des choix d’écartèlement, font que beaucoup s’écartent de la voie de leur cœur. Et pourtant la terre appelle à être nourrie. Pourtant les peuples de sagesse, les êtres élémentaux, les frères des étoiles appellent.

Voyez, maintenant dans ce qui semble être une transition dans le temps linéaire, l’appel se fait clair. L’on ne peut à la fois être uni à des énergies même un peu glauques, des énergies qui n’honorent pas la noblesse de l’âme, qui n’honorent pas la sérénité, qui n’honorent pas le divin dans chaque parcelle de création, des énergies qui obéissent à des pulsions chaotiques, des appétits qui se réveillent. Et quels sont ces appétits ? Quelles sont les voix qui les meuvent ?

L’on ne peut que choisir, si l’on veut nourrir la terre et honorer cette fraternité, l’on ne peut que choisir une plus grande rigueur dans l’expression verbale, dans l’identification à ses émotions, à ses mouvements intérieurs.

Comprenez-le, pour la terre il n’y a que deux courants, celui qui la nourrit, celui qui la déchire. Cela semble une expression forte peut-être, et pourtant elle exprime la réalité. L’heure n’est pas à suivre ce que l’on croit être des choix de pulsions. Il n’est que la voie qui nourrit ou celle qui déchire. Que ce soit pour les corps subtils autour de chaque être, soit l’on nourrit par la tendresse, soit l’on déchire par la cruauté. Et la cruauté peut n’être exprimée que par de vagues irritations ou de vagues choix qui n’honorent pas la simple bonté.

Prendre chaque être et le respecter, l’honorer, le choyer, cela c’est nourrir la terre. Par ses paroles, abîmer la tendresse, animer le non-respect par des choix qui s’apparentent aux énergies rudes, c’est servir la cruauté et déchirer la terre. Cela paraît fort dans l’expression, pourtant l’humanité doit comprendre dans quel clan elle se situe.

Comprenez-le, il est trop facile de dire que l’on sert le lumineux. Ce qui permet de savoir ce que l’on sert, c’est chaque parole et chaque acte. Un être qui sert le lumineux ne fait que nourrir à travers chaque parole et choisit de se dissocier irrémédiablement des voies d’irritabilité ou des voies de non-respect de la divinité et de la tendresse.

L’on ne peut servir deux clans à la fois. Maintenant l’humanité est peut-être dans la grande transition. Peut-être que la grande transition n’est pas ce que beaucoup attendaient. Ce ne sont pas des chars lumineux qui viennent pour prendre l’humanité dans une planète-lumière alors que la terre sombre. Ce qui fait sombrer la terre, c’est l’absence de bonté. Ce qui crée la planète-lumière, c’est l’adhésion à la bonté et l’abstention d’identification à tous ces courants chaotiques de plus ou moins grande cruauté. Mais au niveau de l’énergie, il n’est pas de plus ou de moins, il est le serein, le cœur, ce qui honore, ou il est le flou, le glauque.

Il est cruel de faire ne serait-ce qu’une petite entaille dans l’aura de la terre par une parole, une pensée ou une action qui s’apparente plus à l’animal qu’au divin. L’on peut justifier tout mouvement par le fait que la terre dans son aura est secouée de ses dernières secousses, qui font qu’une partie de l’humanité est bien emmenée dans cette planète-lumière, emmenée par sa propre bonté, par sa propre noblesse. Personne d’extérieur n’emmène personne.

Il est vrai, le manque de vigilance donne l’impression peut-être de dégringoler dans un puits sans fin où il n’est que chaos, loin des voies de noblesse et de sérénité. L’heure n’est pas à faire de grands choix de ses modes de vie. C’est au niveau du positionnement intérieur, de la parole, du sentiment que l’heure est à faire le choix.

Resserrer le lien des familles. Honorer la famille. Car pour chaque famille honorée, la terre est nourrie. Et il se trouve que maintenant, dans ce qui semble cette transition, il est vital que la famille soit nourrie, que les couples se renforcent, que les parents et les enfants se renforcent à travers les voies de tendresse.

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L’heure n’est pas à la dislocation car à travers ce qui semble être une dislocation dans un domaine spécifique, une plus grande dislocation est entraînée. Cela, c’est l’humain qui le fait. Ce n’est pas la pollution, les gouvernements, les extraterrestres, c’est chaque être qui choisit. L’heure n’est pas à disloquer, elle est à rassembler. Elle est à nourrir les voies de tendresse. Elle est à honorer. L’on ne peut dire que l’on honore la terre si l’on prononce des paroles rudes. L’on peut dire alors que l’on déchire la terre. L’on ne peut dire que l’on nourrit la terre si l’on disloque des communautés, des cercles, des familles, des couples, des cercles d’animaux ou quoi que ce soit.

Il est vrai, la tendance à la dislocation est peut-être plus prononcée de par cette période unique et cette transition. Et l’on peut se laisser entraîner et se croire justifié par tel événement. Mais comprenez l’unique de cette transition, l’on peut soit se laisser emporter soit se laisser sublimer.

Il faut comprendre en quoi est l’importance du choix maintenant. Il convient de lâcher prise des faux importants pour honorer le noble, le tendre et le puissant. Car c’est ainsi que l’on nourrit la terre et c’est ainsi que l’on franchit les marches vers ce vaisseau que l’on s’est créé soi-même et qui emporte la planète vers sa nature-lumière.

Il faudrait dire cela au collectif de l’humanité qui se sent justifié de critiquer, d’accuser, de prononcer des paroles rudes ou d’accomplir des actes rudes croyant sauvegarder la pureté. Non. Ce n’est que par la pureté que la pureté est sauvegardée. Ce n’est que par la tendresse que le noble est sauvegardé. Et sauvegarder le noble et le tendre c’est nourrir la terre. Il faudrait que l’humanité l’entende et le comprenne. Ne pas tergiverser. Ne pas croire qu’il est temps maintenant d’assouvir des caprices d’enfant.

Comprenez la beauté de cette ouverture. L’énergie rassemblée, loin d’assouvir des pulsions, l’humanité réalise sa grandeur, rassemblant l’énergie et retrouvant le sacré dans chaque domaine, sans négliger un seul domaine, sans l’oublier, et lui redonnant sa beauté, sa noblesse, son sacré.

Il est vrai, vous l’avez dit, cette union de l’attention est un espace sacré qui nous unit et qui permet de libérer les voix pour que l’humanité entende, pour que chacun ici entende et transmette à travers son rayonnement, les voix de la noblesse, celles de l’union de tendresse et de puissance. Il est vrai, beaucoup est à corriger, et tout est à corriger et non à détruire. Car toute relation peut s’ouvrir vers une plus grande divinité, une énergie qui nourrit toujours plus la terre, le cosmos, l’humanité, de fraternité.

Vous le savez, depuis ce que vous nommez des années, nous redonnons l’art de l’incarnation. Et plus que jamais, nous invitons au choix déterminé. L’heure n’est pas à la dislocation, elle est à la transmutation. Elle est à l’ouverture. Comprenez-le, même s’il est vrai que la terre est polluée par des technologies toujours plus destructrices, comprenez que ce qui ouvre la porte pour l’implantation de ces technologies n’est pas les décisions folles d’un petit nombre, c’est l’énergie du collectif et les choix de chacun. L’on ne peut se dire aimer la terre et faire des choix qui disloquent ou émettent des paroles qui heurtent.

L’aura de la terre, comprenez-le, est constituée de l’aura de tous les êtres vivants sur la terre, fondue à l’aura de Gaïa. La terre souffre de la blessure infligée par chaque parole disharmonieuse. Elle souffre par chaque choix disharmonieux. Elle est nourrie par chaque mot de tendresse, par chaque sentiment élevé. Elle est nourrie par le choix de corriger, de transmuer, de rassembler, de guérir. Il faudrait que chacun puisse entendre, comprendre et le dire, et par la diffusion de ce qui vient d’être dit, et principalement par le choix de chaque être.

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Faire le choix de rassembler, de guérir, d’unir, de nourrir, d’honorer. Chaque être est divin. Et si quiconque ne peut voir la divinité dans un être, ce sont les propres œillères de ses yeux qui l’en empêchent, et jamais l’autre. Ce n’est jamais l’autre.

Aucune situation n’est à changer. Cette croyance dans la nécessité d’un changement détruit la croyance dans l’évidence de l’incarnation de sa propre noblesse qui naturellement rayonne, transfigure, transforme toute relation et enlève toutes les œillères pour que n’apparaissent plus que la beauté de cette planète, la beauté de chaque être, la beauté de chaque relation. Relation de l’être à la nature, relation de la nature au cœur de la planète, relation des êtres entre eux, relation de la planète avec les étoiles, relation au sein des communautés, des cercles et des familles.

Retrouver la beauté passe par un choix d’abandonner la croyance que l’autre est responsable. Ainsi l’on cesse de vouloir changer des situations. L’on travaille, l’on œuvre à s’ouvrir soi-même à sa propre noblesse et à sa propre beauté. Et comprenez-le, l’on ne peut s’ouvrir à sa propre noblesse si l’on laisse le vulgaire des paroles rudes ou des énergies rudes. Le vulgaire blesse la terre et laisse la faille pour que toutes ces technologies destructrices s’implantent. Et de chaos en destruction, la terre est abîmée.

Comprenez-le, il est plusieurs plans de la terre. Celui et celle qui font le choix inconditionnel de l’harmonieux s’installent dans la planète bleue, terre d’harmonie. Celui et celle qui laissent la dérive du vulgaire s’installer à travers les paroles rudes ou les décisions rudes, s’installent dans une planète rude où tout n’est que dislocation et voies de violence.

Le choix se doit d’être clair et l’on ne peut se déguiser. Il faudrait que l’humanité comprenne et entende. Et le dire, nous le redisons, se fait par les paroles, par les voies de diffusion et surtout par cette diffusion subtile dégagée de l’aura. Là, l’on ne peut faire de compromis.

Belle est la planète bleue, cette planète unie aux sociétés lumineuses, cette fraternité qui se sait famille. Sacrée est la famille. Une fois fondée, elle ne peut être disloquée. Pas dans la planète bleue. Elle peut l’être en apparence dans la planète rude, celle où l’humanité est restée barbare et se heurte à coups de paroles, de gestes ou d’actes. Les deux plans simultanément.

Maintenant l’on pourrait dire que les deux planètes s’écartent et que l’on ne peut faire le grand écart. L’on ne peut que choisir où l’on pose les deux pieds. Belle est la planète bleue et belle la fraternité qui connaît la noblesse et la reconnaît, et sait qu’il n’est ni distinctions, ni règnes, ni dimensions. Seules la voie du cœur et les voies de tendresse.

Voyez-le visuellement : les deux terres s’écartent. L’on ne peut s’écarteler. L’on ne peut que choisir de mettre les deux pieds. Et il est vrai, à un certain niveau, il n’est point de choix, pourtant le choix est réel. Il est vrai, ceux de la planète bleue répètent éternellement à ceux de la terre barbare qu’il n’est que le divin pour qu’en s’éveillant, ceux qui se croient barbare ou croient justifier la barbarie par quelque situation, quelque circonstance ou quelque pulsion, se souviennent de la noblesse, rassemblent leur énergie et retrouvent les voies de tendresse, et se catapultent, pourrait-on dire, dans la planète bleue. Alors, l’on pourrait dire, il n’est point de choix et pourtant maintenant vital est le choix. Comprenez-le, il ne s’agit plus de tergiverser ou de s’amuser.

Nous vous saluons.

Source : http://anandamath.org

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