Message de Sanat Kumara reçu par Agnès Bos-Masseron
Faire le grand saut. A chaque moment, choisir. La masse choisit les habitudes ancestrales et revient encore et toujours sur les mêmes modes de fonctionnement, enfermée simplement par le laxisme. Cela est un choix. Ne jamais croire que le choix est déterminé par quelque condition, que la condition soit corporelle, environnementale, sociale ou collective, peu importe. Le choix est choix, et c’est tout. Le choix de retourner dans les mêmes rouages, simplement par laxisme, ou le choix à chaque moment d’honorer la partie la plus noble de soi.
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Cela demande peut-être d’ offrir l’énergie et l’attention à sa structure corporelle, offrir l’énergie et l’attention à la structure environnementale, offrir l’énergie et l’attention au cosmos peut-être. L’aspirant, le dévot, fait le choix inconditionnel d’honorer la noblesse. La masse fait le choix de la facilité, répondant simplement à un ressenti en retombant dans de vieilles habitudes. Le noble fait le choix du noble.
Le choix invite à l’énergie, à la détermination. Cette énergie et détermination en soi est le grand saut. Le grand saut, c’est passer des modes de conditionnement à ceux de liberté. La masse attend que la liberté soit amenée par quelque changement dans quelque collectif, le noble fait le choix d’honorer la liberté de faire le choix du noble.
Cela est le grand saut. Cela est ce qui détermine les configurations corporelles, énergétiques et celles de la société. Un peu comme dans vos ordinateurs, l’on fonctionne selon tel ou tel programme. Pourrait-on dire que l’humanité ne connaît que deux programmes : celui de la masse inerte et celui du noble ? A chaque moment, faire le choix du noble.
Faire le choix du noble implique aucun mode de jugement, que ce soit envers soi-même ou envers ce qui paraît être l’autre. Aucun mode de jugement. Le noble peut amener dans sa conscience que son choix a été autre que celui de la noblesse, le noble alors fait le choix de rectifier, sans aucun jugement, que ce soit envers soi-même ou envers ces prétendus autres qui ne sont que reflets de soi-même.
Le noble nourrit sa propre exaltation par son choix de chaque moment. La structure physique alors fonctionne selon un autre mode. La noblesse anime la flamme dans chaque cellule. Le laxisme étouffe la flamme. Apparaissent alors l’indolence, la fatigue ou le manque d’énergie. Le noble, quelle que soit l’intensité de son activité, nourrit la flamme dans chaque cellule par ce simple choix d’honorer la noblesse. Un autre mode de fonctionnement.
Comprenez-le, il ne s’agit pas tant de ramener petit à petit la physiologie vers un autre fonctionnement, il s’agit plutôt de changer de fréquence. Cela est un choix de l’éternel maintenant. Ce choix ne se place pas dans la courbe du temps. Le noble ne considère pas son choix d’hier ou d’il y a cinq minutes, le noble offre toute l’attention à son choix de maintenant. Intensifier l’attention maintenant.
Le noble sait que la noblesse se sculpte comme on sculpte une sculpture. Par chaque choix de maintenant, la noblesse se sculpte. Peu importent les choix de ce qui semble hier ; maintenant, éternellement maintenant. Une autre physiologie, la physiologie de l’être qui a quitté l’addiction à hier ou à demain et qui se place maintenant à l’écoute de sa propre noblesse.
Cette physiologie génère de l’énergie à l’infini dans chaque moment de maintenant, quelle que soit l’activité. Ainsi tel un sculpteur, l’aspirant cisèle sa structure physique, sa structure émotionnelle, égotique.
Nous le redisons : quittez l’attachement à cette personne qui s’accroche à sa propre petitesse, pour la secouer peut-être. Il ne s’agit pas de secouer ou de s’accrocher, mais de faire le choix de changer de fréquence par le simple choix de l’intensité de l’attention offerte à sa propre noblesse, car sa propre noblesse est la divinité.
Le laxisme trouvera toujours mille excuses, l’aspirant offre toutes les excuses et fait le grand saut. Choix après choix, moment après moment, dans la simplicité de l’être qui sculpte sa propre divinité à travers son incarnation.
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La base, nous le disons et le redisons, est le choix d’offrir toute son attention à la plénitude, ayant offert l’attachement au ressenti, la plénitude du choix de tourner toute son attention vers ananda. Le laxisme trouvera toujours mille excuses, disant avoir essayé, ne pas savoir ou ne pas pouvoir, ou amenant quelque circonstance. Le noble fait le choix du grand saut dans chaque moment.
Comprenez-le, nous ne parlons que de simplicité. Les egos ont créé tant de complexité, complexifiant même l’infinie simplicité du divin. Le divin n’est que l’honnêteté absolue de l’être à sa propre noblesse. Nous ne parlons que de simplicité…
La clef est de faire le choix, dans chaque moment, ne se focalisant que sur le choix de maintenant, maintenant le choix du plus noble. Et peu importe le choix d’hier, et demain n’est pas, il n’est que maintenant. Le choix de l’attention offerte au plus noble dans la simplicité.
Souvenez-vous, la simplicité. Les egos vont vouloir créer des techniques complexes, l’être honore sa propre simplicité, faisant le choix d’offrir toute l’attention à sa propre noblesse. Dans ce choix sont inclus des milliers de choix, dans chaque moment d’éternité. Voyez comme vos films sont faits de milliers d’images, n’est-ce pas ? Ce choix d’honorer sa propre noblesse génère des milliers de choix qui s’actualisent à la lumière de sa propre noblesse.
Le choix se doit d’être irrémédiable, car couper les liens avec le laxisme implique une intensité d’énergie, une intensité d’attention. On ne peut louvoyer, on ne peut tergiverser. On ne peut faire le choix du simple et retomber dans le choix du laxisme au moindre courant d’air. Le choix du simple implique le choix de l’ancrage. Le choix de l’ancrage est inconditionnel de toute circonstance et de toute condition.
Et comprenez la gratuité. La multidimensionnalité vous ramène toujours à la gratuité. Pourtant le jeu de l’incarnation est le jeu du choix. Faire le choix de sa propre noblesse, c’est faire le grand saut. Ce saut efface la notion de l’espace et du temps, des plans et des dimensions. Être le dévot de la joie au sein de la fraternité du vivant.
Nous vous saluons.
Source : http://anandamath.org
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