par Bertrand Duhaime
Cliché énergétique du 30 mai 2019.
Au cours du mois de mai, les énergies nouvelles en provenance du Soleil soutiennent mieux que jamais l’expansion de la conscience, pour contribuer à la réalisation d’un degré supérieur de l’Unité de tout et du Tout. En outre, elles peuvent activer une plus large part de l’ADN des êtres incarnés, chez ceux qui le demandent, afin de régénérer leur être et de les rétablir dans la santé. Elles engendrent notamment un meilleur équilibre intérieur, ce qui favorise, chez tous, une ascension plus facile et gracieuse. En cela, le Wesak, la Fête des Maîtres du 18 mai, a marqué un tournant décisif dans le destin de l’humanité et de l’ensemble de la planète Terre, en ouvrant les populations de l’Est et de l’Ouest à une meilleure compréhension des aspects naturellement compatibles et complémentaires de leur rôle fonctionnel.
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Dans les premières semaines de mai, les énergies ont atteint un degré d’intensité extrême, même inégalé à ce jour, ce qui a engendré, chez plusieurs, un genre d’effondrement intérieur qui leur a compliqué l’existence, les rendant apathiques, alors que ne s’imposait pas moins à eux la nécessité de s’occuper de leurs occupations extérieures, ces activités habituelles ou indispensables du quotidien. Pour votre messager, cette intensité s’est signalée par une alerte cardiaque qu’il a dû prendre au sérieux afin de déterminer les moyens de s’en remettre. Vers le milieu du mois, les énergies se sont stabilisées, ce qui a ramené un certain calme, une plus grande sérénité, un regain d’espoir. Alors, les gens les plus affectés ont eu le sentiment de devoir se regrouper, comme cela s’impose après une forte tempête et qu’il faut ramasser les débris qu’elle a laissés, avant de pouvoir penser à faire le point, de manière à déterminer où ils en sont, dans leur progression.
C’est au cours de deux premières semaines du présent mois qui s’achève que, pour la plupart, vous avez pu voir apparaître dans votre existence de nombreux éléments nouveaux, au point de vous sentir dépassés pour devoir jongler avec trop de balles à la fois, ce qui vous amenait à en échapper, qui ne pouvaient que choir par terre. Pourtant, pour autant, vous n’avez pas vécu trop de tension, maintenant habitués à ne plus intervenir que dans la mesure et du mieux que vous le pouvez. Vous avez surtout appris qu’il ne sert à rien de tenter de forcer les choses.
Parfois, vous ne pouvez vous empêcher de noter que l’année 2019 passe plus vite que les années antérieures, qui filaient déjà toujours de plus en plus vite. Peut-être n’en revenez-vous pas de vous retrouver presque au début de l’été, ce qui vous situe presque à la fin du premier semestre, n’ayant gardé du printemps qu’une notion plutôt floue, tellement il a tardé à se présenter. N’avez-vous pas l’impression que, désormais, l’horloge du Temps n’offre plus qu’un engrenage, pour marquer le temps, de sorte que, par sa fluidité, il paraît vous glisser entre les doigts comme du mercure ?
Dans les circonstances présentes, de plus en plus, le type de relations qu’entretiennent les indigènes des Andes, au Pérou, pourrait servir de modèle au monde entier. Dans ces régions, marquées par la culture Inca, il existe un mot sublime, «ayni», qui signifie «réciprocité sacrée» ou «mutualisme naturel», qui teinte l’approche collective. Ce mot pourrait se traduire par : «Aujourd’hui pour moi, demain, pour toi.» Il rappelle à chacun que seul celui qui donne est digne d’un retour et que, lorsqu’il accepte de recevoir, ce fait s’accompagne de l’obligation de rendre la pareille, donc d’offrir de nouveau quelque chose en retour. Cela se rapproche assez de la notion très québécoise de savoir donner un jour au suivant lorsqu’on a reçu un service appréciable.
Pour en revenir à nos amis des Andes, spontanément, animés de ce qui ressemble à l’esprit de famille, les gens s’aident les uns les autres lors de la cueillette aux champs, de la construction d’une maison ou d’autres corvées, assurés que les gens leur rendront la pareille, au moment opportun. Ils illustrent ce fait que, lorsqu’un individu cesse de compter sur l’apport de sa famille immédiate, celle des liens du sang, il peut compter sur la collaboration d’une famille élargie, celle du voisinage, ce qui rassure, réconcilie avec la vie, rend plus fort. Comme d’autres peuples solidaires de la planète, souvent dans des pays défavorisés, ils démontrent admirablement, et depuis très longtemps, la manière que l’humanité pourra progresser dans le développement de sa conscience de ne faire qu’Un Seul Être, ce que, ailleurs dans le monde, trop de gens n’ont pas encore compris.
Notre insistance sur cet exemple précis s’explique par le fait que, s’il y a une réalité que vous devez présentement étendre à la planète, c’est bel et bien la collaboration. Il y a déjà quelques années que nous vous prévenons que vous ne pouvez plus faire les choses vous-même, tout seul. Bien au contraire, vous devez devenir très conscient de la nécessité de vous impliquer auprès de votre entourage et d’impliquer votre entourage dans vos diverses entreprises et, surtout, de réaliser les conséquences de vos actes sur vos voisins, votre environnement, votre planète. Par exemple, vous ne pouvez plus vous comporter comme ces gens qui, jusque tard dans la nuit, font la fête, parce que, centrés sur leur plaisir exclusif, ils se moquent éperdument du fait que leur tapage empêche tous les habitants de la rue de dormir. Ou encore, vous ne pouvez plus disséminer des pesticides puissants sur votre terrain sans consulter les gens qui vivent à proximité. Autrement dit, les temps ne se prêtent plus aux points de vue étroits, aux choix purement égocentriques.
Avez-vous déjà pensé à vous demander quel est votre degré de partage avec autrui par rapport à ce que vous vous accordez vous-même afin de déterminer votre degré d’altruisme ? Car, même si l’amour bien ordonné commence par soi-même, il s’est ajouté à votre mission la nécessité de collaborer avec autrui, le seul moyen de réveiller en vous la conscience de l’Unité de toutes choses.
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Le problème, sur votre planète, c’est que ce que vous tolérez à petite échelle ne tarde pas à le devenir sur une plus grande. Le manque de réciprocité se propage aux groupes formés de gens individualistes ou égoïstes, notamment aux entreprises et aux gouvernements, qui ne se gênent pas, peu soucieux des conséquences de leurs actes, de faire des choix opposés au bien public, au bien des collectivités, au bien de l’environnement. Si vous êtes du nombre de ces abuseurs, vous détenez la responsabilité de mettre un terme à vos actes et gestes fautifs, parce que vous ne pouvez plus nier et négliger votre rôle de Gardien de vos semblables et d’Intendant de la Terre. C’est à cause des gens qui se concentrent exclusivement sur leur propre existence, n’y cherchant que la gratification personnelle, que vous en êtes arrivés à prendre de votre planète plus qu’elle ne peut fournir, ce qui, à plus ou moins long terme, menace votre propre survie.
En ce moment, ce qui s’impose, c’est l’expansion de conscience, garante de l’expansion de l’être. Rien ne compte davantage dans l’ordre de l’élévation personnelle. Vous devez élargir vos notions de réciprocité et de compassion pour englober toute votre planète, avec tous ses règnes. Ce n’est que lorsque l’être humain en incarnation tient compte des répercussions de ses choix et de ses actes personnels qu’il peut prendre conscience de la manière qu’il affecte les autres êtres de sa planète d’accueil et qu’il peut décider de les ajuster afin de les conformer à la Loi de l’Amour, exprimée dans la Vérité, et qu’il peut servir tout cet ensemble. Le problème, c’est que, en grand spiritualiste, vous croyez connaître et appliquer tous ces principes, ce qui vous porte à vous demander pourquoi nous les ressassons, alors que la tangente générale de l’humanité semble bien vous démontrer le contraire…
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© 2018, Bertrand Duhaime (Dourganandâ). Tous droits réservés. Toute reproduction strictement interdite pour tous les pays du monde.
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