Message de Catherine transmis par Aurélie Ledoux
Ils l’emmènent en un lieu de repos, où elle boit un liquide très énergisant. Puis, elle participe à une sorte de cours de yoga, avec d’autres âmes, où elle doit se départir de ses émotions inférieures, comme la peur, le chagrin, la souffrance.
Cela lui est très difficile, car sa famille restée sur Terre lui manque terriblement. Il lui faut ce qui pourrait être plusieurs de nos mois, pour commencer à envisager l’avenir, et à guérir intérieurement.
Elle redevient plus posée, plus allègre, plus détendue aussi.
J’ai appris, reprend-elle, que notre apparence est sans importance. Le regard de l’âme ne s’attache pas aux détails sur l’allure d’un être. Il voit et vit ce qui est essentiel.
Nous sommes trop souvent soucieux ici-bas de choses tellement puériles ! Le dernier gadget à la mode, les derniers potins de stars, les commérages, les ragots, tout cela nuit grandement aux êtres !
Lors de cette initiation graduelle, nous apprenons que la vie est présente dans l’univers depuis des temps immémoriaux et que nous sommes loin, très loin d’être la seule espèce pensante. Il existe beaucoup d’êtres dévoués dans l’univers, de civilisations brillantes. Les dauphins et les baleines sur notre monde sont l’une d’entre elles, ayant pris une apparence animale pour pouvoir élever les fréquences vibratoire de notre planète.
J’ai réalisé que je me suis élevée jusqu’au niveau où je ne le pouvais plus. La Terre est entourée d’énormément de royaumes spirituels. Ce décor que j’ai traversé venait avant toute chose, de ma propre conception du lieu où étaient situés les jardins du paradis.
Notre propre conception de la mort, puis du voyage de l’âme, change beaucoup de choses.
Nous sommes amenés très précisément là où nous croyons devoir aller.
En entrant en ce lieu spirituel, je réalisais que tous les habitants y étaient parfaitement heureux. Les âmes s’entraidaient, et occupaient des demeures très variées d’une grande beauté, de toutes les formes possibles et en des environnements superbes.
J’aspirais pour ma part à rejoindre un groupe qui vivait en une jolie demeure de bois au milieu d’une vaste forêt. L’accueil qui me fut fait restera gravé pour toujours dans mon cœur. Les êtres débordaient de gentillesse, du plus parfait amour, sans affectation d’aucune sorte.
Je désappris cela, l’affectation. Faire semblant, pour faire plaisir à l’autre ou par souci d’un idéal. L’absence de sincérité constituant à imiter certains comportements moraux, n’est pas la véritable avancée spirituelle. Il faut surtout faire une chose quand nous en avons envie, quand cela vient du cœur. Il ne sert de rien de mimer la sainteté, puis ensuite, quand tout le monde s’est éloigné, éclater en sévères récriminations à l’encontre de nos proches avec un petit cercle d’amis.
Il n’est point avisé de juger constamment, de critiquer. Oui, cela nuit beaucoup au bonheur de l’être humain. « Il a dit ça, il a fait ça », cela génère des disputes, n’aidant pas à avancer.
Il faut privilégier les rapports humains directs, la franchise, la bonté. Voici ce que je dus réapprendre à faire, tant mon éducation de femme des années 1960 m’avait interdit de dire ce que je pensais. Tout ceci est bien dommage, me direz-vous.
Il en est de même du rapport au corps. J’avais appris que le fait de rechercher la gourmandise, le bien être physique, la sensualité, était forcément une mauvaise chose.
En niant l’amour et la tendresse, beaucoup de religions érigent comme règles morales absolues que le fait d’aimer et d’être aimé constitue un acte coupable.
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Là encore, j’appris que nos règles de vie, basées sur le mariage, le choix d’un époux, le qu’en dira t-on, étaient purement spéculatives.
L’amour vrai, l’amour du cœur n’a pas besoin de documents pour être inscrit à jamais. Il se déclare, s’anime, s’élève magistralement pour unir deux êtres et il s’agit en vérité d’une union sacrée.
L’homme et la femme, en le reléguant au plan de l’acte purement charnel, l’ont dénigré en le salissant, en lui ôtant son pouvoir divin. Les animaux, à fourrure, à plumes, et même les reptiles, se manifestent beaucoup d’amour, de tendresse. Ils savent que l’amour unit tout ce qui vit, qu’il est la source de la vie elle-même.
En s’immergeant constamment en ce vaste flot joyeux, en étant relié à tout ce qui pousse, tout ce qui se meut, on est reliés à l’univers tout entier, on est instantanément guéris de toutes ses blessures d’enfants, d’adolescents.
Tout ce qui est inassouvi en nous est lentement digéré. Toutes nos rancœurs s’effacent. Je dus effectuer ce lent travail d’acceptation de mes refus, de tout ce que j’avais refusé de voir, de ces petites hontes de chaque jour, lentement accumulées, jamais dépoussiérées.
Je fis table rase de mes peurs et me vis dans le miroir de la connaissance vraie, telle que j’étais vraiment, alors j’éclatais de rire. J’étais née de nouveau.
En cet instant précis, mon père apparut. Sans un mot, il m’étreignit. Nous savions instantanément tout de l’autre, tout de ceux que nous croisions en chemin sur ce plan.
Je perçus tout cet amour de mon père, j’en fus bouleversée.
- Ce voyage intérieur est le tien, mon enfant. Mais nous sommes là, nous sommes tous là, à tes côtés pour te montrer le chemin que nous avons déjà parcouru. Tout être humain peut trébucher, peut vaciller. Mais la foi qui nous habite nous est de tellement supérieure. La connaissance de la divinité en nous permet d’aller vers toujours plus de perfection de l’âme humaine. Tu as vécu une très longue vie, même si tu ne le réalise pas. Beaucoup d’épreuves en peu d’années. Pour parfaire ta connaissance.
- En quoi toutes ces peines que j’ai éprouvées m’ont-elles ouvert les portes de la connaissance ? A quoi donc a pu me servir ma maladie ?
- A exprimer tout ce qui dormait en toi. Tout cet amour enfoui. Être malade, c’est aussi se sentir plus humble et parvenir à exprimer tout l’amour que l’on porte à ses proches.
- Je n’ai pas accepté ma maladie, je n’ai pas accepté de les quitter, je ne voulais pas partir !
- Tout le monde ne réagit pas de manière identique. Apprendre à surmonter la maladie dépend de nos expériences personnelles. Tu l’as fait avec beaucoup de force et de bravoure.
- Cette bravoure s’en est allée dans le néant. La maladie a eu raison de moi.
- Je ne suis pas d’accord. Tu as triomphé, te voilà guérie. Ton âme est devenue plus forte, plus brillante, tu portes ce grand apprentissage en toi. Tu es une femme exceptionnelle.
- Pourquoi suis-je morte en ce cas ?
- Le corps peut résister à un certain nombre d’agressions émotionnelles, chimiques, bactériennes. Lorsqu’un être n’a plus d’espoir en la guérison, il quitte ce plan. Ce sont des choses qui arrivent. La séparation d’avec ceux que nous laissons dans le monde physique n’est que temporaire. A la fin tous se retrouvent. N’en suis-je pas la preuve ? dit-il en riant.
- Oui, effectivement. Lorsque tu as quitté ce monde, nous étions tous inconsolables…
- Ensuite, le temps a passé, tu as fait autre chose. Tu as fait de cette blessure une force, pensant que l’on se retrouverait. Et ce jour est arrivé. Les choses sont simples, mon enfant. L’être humain est un savant artiste pour les compliquer.
- Et si ma famille ne croit pas en l’après-vie ?
- Si ? Si… ? Cela n’est pas très important, ce qui compte, c’est ce que l’on a dans le cœur. Les croyances erronées sont souvent des schémas de pensée, des choses que l’on a apprises par cœur. L’amour vrai permet de réunir les êtres. Lorsqu’ils ne croient pas… eh bien, cela prend plus de temps. L’amour permet à l’espoir de se faufiler jusqu’à leur conscience… Et si ceux que j’avais perdu étaient toujours là, dans un autre monde ? Et si ?
Avec ce « et si », mon père venait de répondre à nombre de questions enfouies qui dormaient en moi. L’être humain savait tarir les possibles, il pouvait aussi les recréer. Rien n’est définitif, tout n’est que changement. C’était la belle leçon que j’avais tiré de cette conversation lumineuse.
Mon corps avait eu un pouvoir d’autoguérison, à ma disposition. Je n’en avais pas fait usage. Tous les chamans connaissent ce pouvoir. Nous sommes dans un monde matériel, régi par des lois spirituelles, invisibles, et qui dépassent tellement le regard de l’être humain. Seule la foi permet de les embrasser pleinement, de les tenir à sa disposition. En exerçant ma foi à croire, à développer mon esprit, je pouvais naturellement agir sur mon environnement au moyen de la pensée.
Les vivants le peuvent aussi bien sûr, mais n’emploient que peu cette faculté.
Une arrogance scientifique peu commune sépare le domaine matériel de l’immatériel, ainsi qu’un aveuglement religieux qui se fissure peu à peu. L’âme peut enfin se relier au domaine de l’esprit, il en résulte de grands bienfaits pour l’humanité.
Je vous salue et vous exprime tout mon amour. J’entends vos prières, votre ferveur, votre pureté. Je vous remercie tout particulièrement du soin que vous avez eu de lire ce texte. Je vous adresse mes pensées de tendresse, que vos pas soient allégés, que la grâce baigne vos murs. Recevez Enfants de cette vie, le plein fleuve de l’abondance,
Catherine du Royaume de l’Après-vie
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