contribuer2

par Emilie Dedieu

Faire le meilleur choix revient à écouter la voie/voix du cœur, celle qui porte vers le haut; et non le cri de l’ego, qui est le choix de la peur.

Lorsque l’on doit choisir entre deux chemins, il est toujours préférable d’opter pour le choix du cœur, celui qui nous veut du bien. Mais, sommes-nous toujours prêt pour cela ?

En effet, même si le choix le plus beau parait le plus évident, parfois, nous ne sommes pas encore à même de prendre cette voie. Et si nous ne sommes pas prêt, cela revient à dire que notre meilleur choix est de ne pas faire le choix le plus beau, qui est celui du cœur. Alors, même le choix le moins lumineux reste une bonne décision.
Comprenons ceci, il n’existe pas réellement de mauvaises décisions, il existe seulement nos choix, ceux qui résonnent le mieux avec notre niveau de conscience du moment. Et chaque choix que l’on fait représente toujours une forme de bienveillance envers soi- même.

Par exemple, si je me sens vraiment mal dans mon emploi actuel, une petite partie de moi aura l’envie de changer de métier, tandis qu’une autre grande partie aura peut-être peur de ce changement. Le choix le plus correct serait évidemment de changer d’emploi, mais, n’étant pas encore prête pour cela, l’option qui respectera au mieux mes besoins du moment sera de rester.

Au final, garder cet emploi n’est pas réellement un mauvais choix, car c’est la position qui me rassure ici et maintenant, c’est celle qui me fait le moins souffrir.
Bien entendu, je ne peux rester éternellement dans une situation qui engendre de la souffrance, il me sera donc vivement recommandé de travailler sur ma peur du changement afin d’oser sortir de ma zone de confort et m’aligner sur mes envies et non mes peurs. La douleur est un signal d’alarme que je dois écouter et comprendre, elle indique toujours une situation à corriger.

Mais, quoi qu’il en soit, mon meilleur choix du moment est de garder mon emploi puisque je ne suis pas encore prête pour autre chose. Tout en comprenant bien que la vie n’est qu’évolution et que je ne dois pas rester éternellement agrippée à une situation qui n’est pas bonne pour moi.

Par ailleurs, il est peine perdue de comparer les choix des uns et des autres entre eux, chaque personne étant différente, chaque choix le sera lui aussi. Pour revenir à mon exemple, peut-être que j’aurais du mal à changer de métier par peur de l’inconnu, tandis que mon amie qui raffole de nouveauté sera quant à elle ravie d’avoir une opportunité de changer d’activité. Certainement ne comprendra- t-elle pas mon souhait de garder un emploi dans lequel je me sens mal, elle affirmera que je fais un mauvais choix, pourtant, je fais bel et bien le choix le plus approprié pour le moment, celui de la bienveillance.

Il en est de même avec notre passé, on se reproche souvent nos mauvais choix d’hier, alors qu’au moment où nous faisions ces choix ils étaient tout de même les plus appropriés, sinon nous aurions fait autrement. Il n’y a donc aucun regret à avoir. Nous faisons toujours de notre mieux, et même si un bon choix d’hier peut parfois se révéler négatif par la suite, n’oublions pas qu’au moment de la décision nous avions fait au mieux, donc le meilleur choix. A nous maintenant d’en tirer des enseignements.

Etre responsable c’est prendre conscience que chaque décision correspond à nos besoins du moment, mais aussi comprendre que lorsque ces besoins sont liés à la peur, un travail intérieur doit être à envisager.

Par exemple, si je souffre dans ma relation amoureuse, mais que je ne souhaite pas la briser car je suis angoissée à l’idée de me retrouver seule, il est vrai que je reste par peur, mais, si je ne suis vraiment pas prête à voler de mes propres ailes il est peut-être alors préférable de rester ainsi pour le moment, le temps de faire un travail sur moi-même. Dans ces conditions, rester sera le choix le moins douloureux malgré tout. Le mot clé est « pour le moment« , car rester sans chercher un jour à se libérer de ses peurs serait de l’auto-sabotage.

Ainsi, mon meilleur choix d’aujourd’hui est de rester, le temps de trouver la clé qui me poussera à faire un choix encore plus grandiose : celui de partir.

C’est pourquoi une décision n’est jamais réellement mauvaise, puisqu’elle correspond à nos besoins du moment. Besoins qui doivent peu à peu s’effacer au profit des désirs, les besoins couvrent des manques tandis que les désirs nourrissent notre être.

Ainsi, il n’existe que des bons choix, même s’ils sont maladroits, car agir avec bienveillance envers soi- même est déjà faire le meilleur choix.

Accueillir pleinement son passé, ses choix, ses expériences, permet d’avancer sans le poids de la culpabilité.

Et dans la mesure du possible, optons pour les choix les plus grandioses, car ils sont ceux qui éclairent notre voie de la plus belle et la plus juste des lumières.

Source: http://soinetguerison.e-monsite.com/

[widget id= »custom_html-14″]