par Ozalee
Il y a des moments tout en légèreté. Des moments qui nous donnent envie de sourire à la vie, d’avancer vers demain et ne surtout plus avoir peur.
Il y en a d’autres où par contre, se concentrer devient impossible. Trop froid. Trop vide. N’est-ce pas là un nouvel espace qui vient de se créer? Mais vers quoi? Vers qui?
Cet inconnu que tu n’as pas encore rencontré, c’est toi. Dans toute ta splendeur tu te pares encore d’ombre. De peur de faire de l’ombre. À quelqu’un d’autre. À ta propre vie. Comme une toile qu’on croyait finie et dont on ne veut pas abîmer le vernis. Mais ce bleu t’électrise n’est-ce pas? Tu as envie d’en recouvrir toute la surface, quitte à déplaire. Quitte à tout détruire.
Et si mettre du bleu donnait autre chose? Du vert peut-être? Une couleur pas aussi définie, mais qui ne serait pas du bleu. Ça te fait peur ça aussi? Ou arrives-tu, même fugacement, à y trouver un peu d’amusement? À te rendre compte que même si tout est lourd actuellement, il y a ta part plus légère qui demande à grandir et s’épanouir. Au nom de quoi ou de qui ne la laisserais-tu pas s’exprimer?
Il ne s’agit que de ça au final. T’exprimer. Dans tes vérités. Dans tes envies. Dans tes tourments. Il n’y a rien à jeter de toi. Il n’y a rien d’honteux ou qui ne mériterait pas ton intention. Au contraire, ne pas oser se regarder en face, cela revient à se tuer soi-même. N’est-ce pas pire que dire « non » à celui qui attend un « oui »? Parce-que si tu n’es pas totalement toi-même, qui l’autre peut-il encore aimer? Et si l’autre n’arrive plus à t’aimer comme tu es fondamentalement, t’aime-t-il réellement?
Ce n’est qu’un exemple, mais cela touche tellement de sphère. Celle du relationnel est à un grand tournant, car certains n’ont plus besoin que l’autre nourrisse leurs besoins. Ils se sentent alors détachés. Tandis qu’au contraire, d’autres ont peur de perdre l’être aimé. Mais peut-être est-ce déjà le cas? Si vous aimiez celui qu’il était, et non pas qui il est fondamentalement.
Sur quoi s’appuient vos connexions? Quelles sont les attentes que vous jugez « allant de soi » alors même que dans l’unicité de chacun, aucune généralité ne peut s’appliquer?
Cela vient toucher, nous le disions, toutes les sphères de vie. Rien ne va de soi. Cela a été inventé pour vous rassurer. Mais si nous n’avons plus besoin de l’être…Que reste-t-il? Si ce n’est tous les possibles?
Un peu plus dans la Bulle Lunaire
Farah Sahbi – Ozalee
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