par Antoine Mercier
Je suis fan des gens qui partagent des choses, de l’amour, des connaissances. Qui aident les collègues, les amis, les étrangers. Ils transmettent ce qu’ils savent sans avoir peur de la compétitivité.
Aujourd’hui, il est très difficile de se considérer comme digne de confiance, car la compétitivité est entrée dans tous les secteurs de notre vie. La concurrence s’étend du marché du travail aux relations interpersonnelles, sapant les interactions humaines et l’ affection qui va avec.
Dans une société qui favorise la surévaluation du statut, liée à ce que l’on achète et possède, au détriment de ce que l’on est, les sentiments finissent par être mis de côté car ils n’ont plus d’importance. Il y a un jeu d’intérêts dans lequel l’autre devient intéressant car il est capable de répondre aux exigences matérielles qui prévalent dans la société.
La beauté est devenue une carte de visite, le pouvoir d’achat est devenu une qualité indispensable, la popularité sociale et virtuelle est devenue synonyme de succès.
Dans ce contexte, ce que vous avez à offrir en termes de confort matériel importe plus que ce que vous avez à offrir en termes de véritable affection.
Les mensonges commodes valent plus que les vérités désagréables. Le soi est dominant dans la façon dont on vit, c’est-à-dire que ce que l’autre ressent n’a pas d’importance et cela finit par nuire aux relations entre les gens, ce qui nous rend de plus en plus froids et éloignés les uns des autres, mais si proches.
C’est une des raisons pour laquelle les gens ont peur de partager des connaissances, de partager ce qu’ils savent, d’exprimer des sentiments, car tout cela peut être utilisé contre eux. L’autre peut tirer le tapis, révéler des secrets , voler un petit ami, diffamer, déformer, tricher. L’autre peut mentir, utiliser, et se soucier peu des sentiments des autres.
Pourtant, malgré le besoin de prudence, examiner les besoins des autres et les aider à grandir et à s’améliorer ne sera jamais vain.
Le bien que nous faisons restera toujours avec nous, c’est-à-dire que ce que l’autre décide d’en faire ne sera pas notre affaire. Si l’autre utilise notre sollicitude d’une manière improbable et perfide, ce sera son erreur, pas la nôtre.
Pas étonnant que je sois fan de gens qui partagent des choses, de l’ amour , des connaissances. Qui aident les collègues, les amis, les étrangers. Ils transmettent ce qu’ils savent sans craindre la compétitivité.
La générosité est l’une des plus belles vertus de l’être humain.
Source: https://www.sain-et-naturel.com/
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