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par Cléophé

La sagesse de la Nature est issue de l’interaction entre l’homme et la Nature, et entre la comprĂ©hension que l’Homme peut avoir du Divin Ă  travers la Nature. 

Lorsque les Dieux ont Ă©tĂ© crĂ©Ă©s par la Source, ils ont chacun reçu une attribution particuliĂšre, au mĂȘme titre que les plantes et les animaux qui sont sur la Terre. Chacun possĂšde une particule divine en eux, une fraction d’une qualitĂ© particuliĂšre qui fait que lorsque l’on peut la comprendre, on obtient l’information qui y est rattachĂ©. Par exemple, lorsqu’on voit un corbeau voler, on pense souvent que c’est issu d’un mauvais prĂ©sage et ce mauvais prĂ©sage est une projection du futur d’une situation actuelle, ce qui veut dire que l’animal est utilisĂ© pour apporter une information Ă  celui qui le regarde.

C’est le principe de la Sagesse de la Nature : apporter des informations Ă  travers la Nature pour celui qui sait regarder. Ces informations vont toujours dans le sens de la progression de l’observateur, de sa comprĂ©hension, de sa situation, de l’endroit dans lequel il se situe, ainsi que de sa comprĂ©hension de l’Univers.

Lorsque les gens n’avaient pas cette comprĂ©hension-lĂ , ils faisaient appel aux Dieux, c’est la raison pour laquelle la fraction d’ñme intĂ©grĂ©e dans les Dieux est beaucoup plus complĂšte, car elle permet de fournir Ă  l’Homme une meilleure comprĂ©hension. Pour cette raison les Dieux ont une partie plus importante de la Connaissance du CrĂ©ateur et de la Sagesse qui lui est rattachĂ©e. 

ConcrĂštement, la Sagesse de la Nature, c’est un ensemble d’informations que l’Homme ne peut pas crĂ©er. Ce sont des informations qui ne viennent pas du mental, mais qui sont apportĂ©es et par les Dieux et par le CrĂ©ateur, Ă  l’ĂȘtre humain, par le biais de la Nature. Ces informations-lĂ  ne sont pas issues d’une mentalisation, mais d’une pensĂ©e externe Ă  l’Homme, qu’il intĂšgre, mais qui ne lui appartient pas. Cette pensĂ©e permet d’agir au niveau du mental afin de changer la façon de voir les choses. C’est comme si la globalitĂ© du savoir Ă©tait une sphĂšre et que petit Ă  petit, on apportait, par l’extĂ©rieur, des Ă©lĂ©ments pour constituer cette sphĂšre et que l’humain n’a que les premiers Ă©lĂ©ments qui permettent de maintenir la sphĂšre en Ă©quilibre. La sphĂšre est donc maintenue en Ă©quilibre par les pensĂ©es propres de l’Humain, mais il faut la remplir de toutes les informations contenues dans la Nature pour augmenter en Connaissance et donc en Sagesse.

Le principe de l’unitĂ© se fait Ă  travers la sphĂšre et Ă  travers la justesse, car lorsqu’on est au centre de la sphĂšre, l’information est accessible de la mĂȘme façon depuis le centre, c’est-Ă -dire avec le mĂȘme effort. Le fait d’ĂȘtre au centre de la sphĂšre permet d’avoir la globalitĂ© de la totalitĂ© des informations d’un seul coup. La Sagesse est infinie, car en dĂ©finitive, on baigne dans de l’information qui est accessible et parle Ă  l’Homme Ă  tous les niveaux. 

Voici la Sagesse, ce n’est pas une construction mentale, mais un Tout, c’est tout le volume de la circonfĂ©rence de la sphĂšre. 

Plus on interprĂšte, plus on conceptualise et plus on dĂ©forme l’information initiale. Pour reprendre l’exemple de la sphĂšre, l’information s’intĂšgre alors mal Ă  l’intĂ©rieur et elle ne peut pas la complĂ©ter avec les autres informations : il n’y a plus ni d’harmonie, ni d’unitĂ©. C’est comme de vouloir intĂ©grer Ă  un puzzle une piĂšce qui aurait Ă©tĂ© rabotĂ©e pour rentrer Ă  la mauvaise place.

En utilisant cette sagesse et en ayant l’information de cette comprĂ©hension-lĂ , alors l’environnement devient la sphĂšre et l’on devient le centre de ce monde qui n’est pas crĂ©e selon soi, mais selon les lois de l’harmonie et de l’équilibre. Cela permet de rĂ©gir une comprĂ©hension qui Ă©lĂšve plus facilement.

La sagesse de la Nature est la base de la base. Cela est Ă  la fois simple et compliquĂ©, mais cela forme un tout. Lorsque l’on prend la pleine mesure de tout cela, il n’y a plus de peurs, car l’on sait que tout est dĂ©jĂ  inscrit, Ă©crit. Il n’y a plus de notions d’incomprĂ©hension, puisque Ă  la question que l’on se pose, la nature y rĂ©pond dĂ©jĂ , et dĂšs fois mĂȘme, lorsqu’on a acquit un certain niveau de sagesse, la rĂ©ponse apparaĂźt mĂȘme avant la question. Alors il n’y a plus de questions Ă  avoir, on est ainsi dans une sorte d’éveil qui permet d’avoir une rĂ©ponse beaucoup plus rapide et cela engendre une grande stabilitĂ©.

Une sagesse qui est à la fois la base et la finalité.

Ce qu’il faut retenir, c’est que cette sagesse de la Nature est une sagesse qui est Ă  la fois la base et la finalitĂ©, c’est-Ă -dire que si la comprĂ©hension est aboutie Ă  travers cette sagesse, toutes les autres sagesses peuvent ĂȘtre interprĂ©tĂ©es sous cette forme-ci. Le seul paramĂštre qui change est la façon de prĂ©senter la sagesse, comme Ă  travers la notion de Bouddhisme, de Soufisme ou d’autres courant philosophique ou courant de Sagesse. Ces courants apportent un schĂ©ma, un moyen d’accĂ©der Ă  la Sagesse. Le plus important dans ce mĂ©canisme est que lorsqu’on obtient des rĂ©ponses avant mĂȘme d’avoir posĂ© la question, alors on a l’impression que Dieu nous parle, et en dĂ©finitive cela est bien le cas, mais il s’agit plus d’une mise en rĂ©sonance entre l’Humain et la Nature qui installe une harmonie puis un Ă©change permanent. Alors, il n’y a plus de notion de besoin ou de manque.

La Sagesse des Vikings, qui reposait principalement sur la sagesse de la Nature, n’avait pas de filtre, pas d’interprĂ©tation, car la rĂ©ponse apparaissait directement. Pour cette raison, ils apparaissaient comme rustres, ils ne s’encombraient pas de mentalisations, car ils savaient interprĂ©ter les signes de la Nature avec justesse.
Pour les personnes qui avaient plus de difficultĂ©s Ă  accĂ©der Ă  l’harmonie envers eux mĂȘme et leur environnement, il y avait les runes. Les runes fournissaient un filtre nĂ©cessaire Ă  leur comprĂ©hension. Au premier niveau, les runes sont des signes et des symboles que l’on interprĂšte et comme tous les Ă©lĂ©ments et le contexte de GaĂŻa Ă©taient intĂ©grĂ©s dans ces symboles, cela permettait de recevoir les bonnes rĂ©ponses aux questions. 

Le deuxiĂšme niveau de la rune est celui de la magie, puisque certains signes, lorsque ils sont associĂ©s, engendre un signal particulier qui agit sur un point focal, tel des coordonnĂ©es de rĂ©ponses puisĂ©es dans l’information globale. Cela permettait, Ă  ce peuple trĂšs ancrĂ©, de voyager en conscience et de s’élever.

Cette Sagesse de la Nature est associĂ©e Ă  l’intuition, donc dĂ©velopper son intuition, c’est dĂ©velopper une sorte de sagesse qui permet d’accĂ©der Ă  la Sagesse Ultime, puisqu’une part de l’intuition est prĂ©sente dans ces fameuses rĂ©ponses qui sont apportĂ©es sans que l’on se soit posĂ© de questions. D’oĂč l’intĂ©rĂȘt de travailler sur son mental pour que les intuitions soient plus pures, justes et rapides. 

Comment ĂȘtre sĂ»r de bien interprĂ©ter les signes de la Nature ? Ne pas les interprĂ©ter, mais les ressentir. 

“Comprenez juste le Vent, comprenez juste le Ciel, comprenez juste le Soleil, comprenez juste la Nature : ce sont vos maütres. Lorsque vous l’aurez compris, vous deviendrez un Maütre.” Frigg.

Source: https://elixirsdesagesse.com/