Transmis par Gloria Wendroff
Plutôt que de penser à ce dont vous avez besoin, pensez à ce que vous devez donner.
Plutôt que de penser à ce que vous n’avez pas, pensez à ce que vous avez. Cessez de concentrer votre esprit sur des points qui font mal. Votre esprit est très puissant. Servez-vous en.
Quoi que vous fassiez, ne vous apitoyez pas sur vous-même. Qu’importe combien de bonnes raisons vous avez de vous apitoyer, n’y pensez plus. Vous avez d’autres choses sur lesquelles porter votre attention.
Vous n’imaginez tout de même pas que c’est dans votre intérêt de vous apitoyer sur vous-même. Mieux vaut trouver des raisons d’être content de soi. Cherchez et trouvez, Mes bien-aimés.
Il doit bien y avoir pour vous quelque intérêt à vous apitoyer sur votre sort ou alors vous ne le feriez pas. Pourtant il n’y a pas de réel avantage à porter l’attention – celle d’autrui ou la vôtre – sur vous, si ce n’est pour goûter à l’apitoiement de soi ou se délecter de la consternation d’autrui. C’est au final une chose bien égoïste à faire.
Je vous demande d’abandonner l’apitoiement sur vous-même, car ce dernier empêche votre évolution.
S’apitoyer sur soi, c’est un peu comme se rouler dans la boue à la manière d’un cochon, cet animal qui n’apprécie rien tant que de se prélasser dans la fange. Vous, vous êtes un être humain. Vous devez sortir de la boue, non vous y prélasser. Il n’y a aucune vertu à se complaire dans son malheur ou dans le malheur de quiconque. L’apitoiement est un frein.
Vous devez progresser.
Il y a des personnes dans le monde qui se trouvent dans de telles situations dramatiques qu’ils envieraient l’opportunité de posséder toutes les raisons que vous avancez pour justifier votre apitoiement sur vous-même.
La vie ne s’est pas déroulée de la façon que vous vouliez ? Ce n’est pas une tragédie.
Si vous dormez sur un lit de clous, levez-vous et sortez-en. De même, sortez du lieu où vous avez laissé vos pensées cogiter par elles-mêmes.
Vous pourriez croire que la vie reprend d’une main ce qu’elle donne de l’autre main. C’est ainsi que vous pourriez la percevoir. Désormais, vous devez voir et penser différemment.
C’est difficile de perdre un bon époux. C’est difficile aussi de n’avoir jamais eu un bon conjoint. Autrefois vous étiez jeune, et désormais vous êtes dans la vieillesse. Autrefois vous aviez des parents aimants ou des parents peu aimables. Ces choses-là peuvent être nommées ‘‘des pertes’’. Or vous devez penser différemment.
Vous devez penser aux bénédictions car, dans chaque circonstance, il y a une bénédiction qui vous attend.
Les circonstances, vos circonstances, ne sont pas des punitions. Ne croyez jamais que vous êtes punis. Cela fait de vous une victime autoproclamée de la vie. Ce n’est pas ce que vous voulez être. Vous n’êtes ni une proie ni une victime de la vie. Vous ne l’avez jamais été.
Il n’y a peut-être pas eu devant vous le festin que vous désiriez, et néanmoins vous avez quelque chose à manger. Vous n’avez peut-être pas eu l’amour que vous désiriez le plus, néanmoins vous en avez eu.
Plus vous recherchez l’amour, et plus nombreuses sont pour vous les opportunités d’en donner. Donnez de l’amour. Donnez-en à tous les coins du monde. Diffusez-le dans tous les replis de votre cœur.
Même si vous êtes cloué à un lit d’hôpital, donnez de l’amour. Même si c’est votre dernier jour sur Terre, donnez de l’amour. S’il vous reste une minute sur Terre, donnez de l’amour.
Rendez la vie meilleure pour quelqu’un. Rendez-la meilleure pour vous-même en vous débarrassant de vos chagrins accumulés. Vous n’avez pas raté votre vie. Vous avez eu une vie. Vous l’avez eu. Vous avez eu cette merveilleuse chose qu’on appelle la vie. On peut s’en dispenser. Elle peut se finir. Pourtant l’amour est toujours en vie et l’a toujours été. Ne vous dispensez pas d’amour. Arrachez-le de votre cœur et tenez-le haut comme une lampe dans le monde.
Gloria Wendroff
Source: https://elishean777.com