La Lumière Divine pour tous

Dans cette multitude de textes publiés de canalisation de toutes sortes, bien peu résonnent en moi. J’ai souvent l’impression que ces textes « flattent et caressent dans le sens du poil » c’est-à-dire qu’ils ne nous mettent pas face à notre responsabilité d’Être dans l’acceptation que nous sommes ombre et lumière et que nous oeuvrons ici sur cette terre pour accepter toutes ces parts de notre humanité donc de nous-mêmes.

Durant tous ces derniers mois, de confinement, de repli sur soi, toutes sortes de messages me sont arrivés par les réseaux sociaux. Prédictions, prophéties, catastrophes en tout genre. Bien peu m’ont mise face à ma responsabilité d’être humain. Beaucoup de textes et commentaires incitent à prendre parti pour ou contre. « Ou tu es Lumière ou tu n’es pas ». Deux univers s’affrontent ; Celui que l’on pourrait appeler « l’illusion du matériel » et celui de « l’illusion du spirituel ».

Mais  l’un et l’autre ne sont qu’illusion, fumée, comme dirait le Roi Salomon dans son livre de Sagesse.

En effet, d’un côté, un univers qui se croit plus fort que la mort. Un univers qui pense être en haut de la chaîne alimentaire, un univers dont l’humain serait le centre.

Et de l’autre côté, un univers qui croit être la lumière alors qu’il n’en est que le miroir. Certes un miroir qui réfléchit la lumière. Mais la Lune aussi réfléchit le Soleil, et pourtant elle n’est pas le Soleil.

Ma réflexion est que l’un et l’autre sont simplement dans leur réalité. Une vérité qui est juste pour eux à cet instant. Et cette vérité pourra peut-être changer demain, l’instant d’après, suivant leur propre expérience.

Je suis née dans une grande cité de Marseille, lieu où la misère n’épargne personne, lieu où il ne fait pas meilleur parce qu’il y a du soleil. La Foi en la vie m’a accompagnée tout au long de ces années et cette misère s’est éloignée. J’ai expérimenté la construction sociale, la notoriété, puis la déconstruction, comme dans le beau poème de Rudyard Kipling. Voir son œuvre détruite, et reconstruire encore et encore.

Puis le contexte sociétal actuel m’oblige à revoir à nouveau mes valeurs de vie, comme pour me rappeler la dualité de cette vie, l’ombre et la lumière qui se côtoient partout, toujours.

Durant toute cette période, j’ai diffusé des méditations, accompagné des personnes, créé du lien. Pour eux et pour moi bien sûr. Ces liens m’ont beaucoup aidé aussi à passer cette période. Un grand merci à ces groupes et à tous ceux qui oeuvrent pour nous permettre de grandir ensemble. 

Durant cette période, je me suis aussi beaucoup questionnée sur l’évolution de notre humanité et ma propre évolution. Avec parfois des moments de doute.

Un événement récent m’a ramené à une forme de réalité concrète.

Ma sœur de cœur a perdu sa petite sœur dans de difficiles conditions. Cela m’a ramené à mes origines, cela m’a rappelé d’où je viens, les différents mondes dans lesquels évolue notre humanité. Et les clivages entre les différents mondes.

Si l’on veut réussir à passer ce cap, il s’agit de les regarder en face ces différents univers. Mais aussi de se regarder en face en arrêtant de se mentir.

C’est la première chose à faire, arrêter de se mentir. En arrêtant de culpabiliser d’Être Humain.

Oui, il y a une part d’ombre en tout être humain. Ombre et Lumière. Nous sommes faits de dualité. Si nous sommes un être parfait, comme on l’entend souvent dire dans les milieux spirituels, c’est une perfection dans la dualité. Et c’est cela que nous avons à travailler, dans l’acceptation. Nous sommes un tout, comme le haut et le bas, comme le sec et l’humide, comme le jour et la nuit, le chaud et le froid,  comme la polarité féminine et la polarité masculine. Dans la complémentarité. Acceptons cela. Arrêtons de faire semblant !

Tout notre chemin de vie, dans cette incarnation, nous incite à aller vers l’équilibre, dans notre axe central. C’est en cela que j’aime les Lettres Hébraïques car elles nous aident à aller vers cet équilibre.

Si l’on veut s’en sortir aujourd’hui, il est là notre axe de travail. L’acceptation de qui nous sommes, sans faire semblant, dans notre entièreté. Arrêter aussi de faire semblant d’Être ce que l’on n’est pas. Et faire preuve de bonne volonté. Encore une fois, la transformation de notre humanité ne va pas venir d’un coup de baguette magique grâce à un ange ou un Être céleste. L’ouverture du cœur à l’amour n’est pas un concept, l’ouverture du cœur se vit par l’expérience suite aux épreuves. La transformation est en chacun de nous.

Se regarder, regarder ce que l’on peut appeler « ses défauts » et les accueillir, oui cela fait partie de vous. La colère, la jalousie, la rancœur, la peur, la tristesse, la mélancolie, etc., oui ces émotions vous traversent sans doute dans certaines situations. Ces émotions agissent comme une guerre intérieure. Comment aller vers la paix à l’extérieur, sur notre planète, alors que des millions, des milliards d’êtres humains sont dans la guerre intérieure. C’est impossible. J’entends beaucoup d’êtres « dit spirituels » avancer que l’humanité est passée en 5D, qu’elle change de plan vibratoire. 

Vous qui dites cela, êtes-vous vraiment dans la paix intérieure, en toute circonstance ? Ce n’est pas un jugement. Ce n’est qu’une question. Bien peu en vérité ont passé le cap.

Pour ma part, je suis loin de cette grande sagesse encore, et je mesure tout le chemin que j’ai à parcourir. J’ai pourtant une Foi indéfectible en la source des sources, en la Source Divine. Le monde vibratoire m’est familier et la conscience d’une multidimentionnalité m’habite.

Cependant, dans ma condition humaine, même si je la sais impermanente, provisoire, je vois bien encore toutes les colères et la tristesse que peuvent générer en moi certaines situations, quand je vois des inégalités, la misère humaine, les déchirements entre peuples ou entre voisins, entre famille ou amis parfois, ou encore la planète en souffrance, la liste est longue.

Alors je crois que c’est là où nous avons à oeuvrer. Dans notre monde intérieur. Concrètement.

Que pouvez-vous faire pour la paix avec vous-même ?

C’est facile de dire que la personne en face a besoin de travailler sur elle, mais vous, êtes-vous sûr d’être vraiment en paix intérieur ? Si vous voyez la colère en l’autre c’est qu’elle est peut-être encore présente en vous. Qui êtes-vous pour juger l’autre ?

Et si tous les êtres humains se posaient cette question, peut-être pourrions-nous envisager un changement réel dans notre humanité.

Alors me direz-vous, peut-on se poser cette question quand on a faim, quand on a froid, quand on a mal et que l’on ne peut pas se soigner par manque d’argent ? Peut-on philosopher dans la misère ?

La réponse est OUI. J’ai eu faim, j’ai eu froid, j’ai eu peur, et ce sont ces questions qui m’ont sauvé. Car ces questions m’ont montré une petite flamme en moi, qui a toujours été présente. Oh, parfois, ce n’était qu’une toute toute petite étincelle, mais toujours là. Et de la savoir là, m’a permis de voir les synchronicités, une rencontre, la parole d’une personne, qui a aidé à raviver cette petite flamme.

Ce n’est pas facile, mais c’est possible.

Arrêtez de vous mentir. Oui vous êtes fait d’ombre et de lumière. Mais vous avez le pouvoir de donner plus de place à la lumière en vous. Cela prendra le temps qu’il faudra, mais c’est possible.

Faites attention à votre corps. Il est le reflet de votre monde intérieur.

Comment le nourrissez-vous ?  Mangez-vous beaucoup de sucre ? Avez-vous une nourriture équilibrée ? Que vos aliments viennent de votre jardin ou d’un discount, vous avez la possibilité de choisir. Ce n’est pas une question de coût. C’est une question de choix, et attention au sucre.

Comment bougez-vous ? Mettez-vous votre corps en mouvement ? Votre corps est un formidable véhicule. Un véhicule temporaire certes, il n’en est pas moins précieux. Et il a besoin de bouger. Sentir votre corps vivant par le mouvement et la respiration.

Comment l’habillez-vous ce corps ?  Sans être « fashion », respectez votre corps en le vêtant de façon correcte, des vêtements propres et harmonieux.

Prenez soin de votre lieu de vie. Ça n’a l’air de rien et pourtant c’est essentiel. Votre lieu de vie est-il en ordre ? Est-il propre ? Entourez-vous de beau, entourez-vous de clarté. Il n’est pas nécessairement grand. L’essentiel est qu’il soit propre et ordonné. Car ce qui est à l’extérieur est un reflet de votre intérieur. C’est une façon d’honorer la vie qui vous habite, ce flux magique qui fait battre votre coeur, ce flux divin.

Organisez-vous un lieu de méditation ou de prière. Prendre du temps pour faire silence en soi. Cela peut être 10 min par jour, l’essentiel étant la régularité, pour permettre la création d’une harmonie entre votre corps, votre âme et votre esprit. Créer un espace de silence pour se laisser inspirer par votre petite voix intérieure. Même un tout petit Autel avec une bougie, une fleur. À chaque fois que vous passerez à côté, cela vous rappellera votre calme intérieur. Cet espace dans votre centre cœur qui n’appartient qu’à vous. Apprendre à écouter le silence en soi peut être difficile et faire peur au début. Mais peu à peu, votre mental intégrera que cela lui est bénéfique.

Tout cela demande un effort personnel. Peut être avez-vous commencé à travailler sur vos mémoires karmiques, mémoires cellulaires, blessures de votre enfant intérieur, c’est un bon début, mais cela ne suffit pas. Pour grandir en conscience, il est nécessaire d’en passer par l’acceptation de votre responsabilité. Et oui, cela ne tombe pas du ciel. Il n’y a pas de baguette magique. La solution ne relève pas du miracle comme pourraient le laisser entendre certaines phrases toutes faites. Tout cela vous ramène à votre incarnation, l’acceptation de votre incarnation. Et cela n’est pas réservé à une élite. C’est difficile tout seul, faites-vous aider par un thérapeute. Et si financièrement c’est difficile, choisissez les cercles de paroles ou de méditations qui permettent de grandir ensemble et c’est moins onéreux. Tout être humain est sur ce chemin d’évolution, quelle que soit sa condition, quels que soient les actes qu’il ait pu commettre jusqu’à présent. À partir du moment où sa conscience s’éveille à sa responsabilité de raviver cette petite flamme divine en lui, à partir de ce moment là, il ne peut plus faire marche arrière.

Alors là, il réalise qu’il n’est jamais seul,

Alors là, il réalise qu’il est un maillon de l’univers,

Alors là, il réalise qu’il est aimé et qu’aimer n’est pas dangereux,

Alors il réalise qu’il fait partie d’un tout.

Alors là, il réalise que nous sommes tous UN et que NOUS ÉVOLUONS ENSEMBLE dans la réalisation d’un plan Divin.

 

Que la paix et la lumière divine soient dans le coeur de tous.

PRG-

Source: https://www.linstantduphenix.fr/