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par Gillian MacBeth-Louthan

Alors que la mémoire de ce qui était semble dériver comme un rêve dans la brume du matin, nous continuons à avancer rapidement dans le couloir du temps qui change. Nous sommes introduits dans une séquence lumineuse qui oscille dans les deux sens. Dans des couloirs qui ne finissent jamais, dans un endroit qui n’est pas vu par l’œil moyen. Toute l’humanité a vu et ressenti l’ajustement alors que nous marchons sur l’étroite piste de la confusion, en priant pour qu’elle ne se transforme pas en piste de larmes…

Nous détalons tous comme des lapins, nos petits pieds poilus allant aussi vite qu’ils le peuvent. Les portes du temps continuent à nous frôler comme un coup de vent, sans nous demander la permission alors qu’elles nous poussent dans un coin où les choix semblent limités, mais hélas, c’est aussi une grande tromperie, une projection holographique d’une possibilité, d’un possible, et non d’un devoir, car rien n’est fixé dans le temps. Le temps s’est déplacé, tout comme de nombreuses masses terrestres ; la Terre continue à nous faire savoir qu’elle est sérieuse, comme une femme méprisée. De nouvelles terres naissent, d’anciennes terres se transforment, les longitudes et les latitudes dansent à un nouveau rythme.

Nous continuons tous à marcher organiquement au rythme du vieux tambour alors que les perceptions du monde s’intensifient et que nous voyons dans et hors du temps. Comme un voyeur, nous continuons à observer les hoquets qui se présentent, provoquant des rediffusions instantanées avec un soupçon de saut quantique. Voir entre les mondes est une grande responsabilité que l’on doit tenir fermement car les portes du temps s’ouvrent et se ferment sans prévenir. L’inattendu devient prévisible.

Cet été nous demande de plonger dans le terrier magique du lapin et de voir de quoi notre âme est faite, nous poussant dans toutes les surfaces de soi dans toutes les longitudes et latitudes du temps. Les miroirs sont un portail de transport vers des lieux qui ne peuvent être vus à l’œil nu. Le lieu des miroirs qui vit à l’intérieur vient révéler ce qui a besoin d’être vu, aimé et guéri. Les portes du temps s’ouvrent et se ferment plus vite qu’un clignement d’œil. La vérité et le temps sont individuels, et ne présentent pas un vœu singulier.

Ce qui semblait vide devient maintenant plein, se libérant des définitions du passé. Un transfert de royaumes se produit, escortant la terre dans la pierre angulaire du temps. Toutes les limitations sont transmutées dans cette version étendue de la réalité. Avez-vous le courage de faire un saut quantique, les yeux ouverts, dans ce point fluide de possibilité ? Détendez-vous dans les changements, regardez-les les yeux dans les yeux, en voyant avec la sagesse de mille années-lumière. Voyez au-delà de ce que vous voyez. Chaque situation a un million de résultats. De ce point de sagesse, créez avec Amour.

Gillian MacBeth-Louthan

Source : https://spiritlibrary.com/

Traduit et  partagé par la Presse Galactique