par Pascal Arnanda
L’expérience humaine que nous vivons ici sous le voile de l’oubli est très souvent terrifiante.
La peur cache la vibration d’amour et même si l’amour est toujours là en permanence, quand nous sommes envahis par la peur, nous ne ressentons plus la joie de l’amour.
Nos peurs sont multiples :
– peur de nos parents et de l’école, de leurs punitions et leurs jugements
– peur de la maladie et de la mort
– peur du manque matériel
– peur d’être seul ou de perdre l’être aimé
– peur du système, de la police, des gendarmes, des impôts…
Avec la crise préfabriquée que nous vivons, nous avons une vision mondiale de la manifestation de la peur aussi.
Bref la peur est depuis longtemps sur terre… et dans l’expérience humaine (et animale aussi, car beaucoup d’animaux sont terrifiés par les humains).
“L’opposé de l’Amour est la peur, mais ce qui embrasse tout ne peut avoir d’opposé.”
Ces peurs inutiles nous empêchent de profiter pleinement de notre expérience humaine, il est bon de s’en débarrasser. Et surtout… il est grand temps…
Dans l’expérience de mon petit personnage, la plus grande des peurs était celle de perdre l’être aimé. Et évidemment, comme on passe une commande au resto, j’avais commandé avec la peur, et j’ai eu le résultat de cette commande teintée de peur : la perte de l’être aimé… ou du moins c’est comme cela que je le voyais à l’époque.
Toutes ces peurs sont issues de la cause première qui a créé l’illusion de la séparation de la Source (maya), créant l’oubli, la peur, le sentiment de manque, de perte, et les 5 blessures de l’âme : Abandon, rejet, injustice, humiliation, trahison.
Ce n’est donc pas facile sur terre… tout le monde en convient.
Mais la bonne nouvelle, c’est qu’une fois que toutes ces peurs sont remontées à la surface, traversées, transmutées, c’est l’expérience de la liberté qui s’en suit. Libre de toutes peurs l’amour rayonne. Enfin… pas si vite… il y a quand même une autre étape importante avant de vivre pleinement la joie de l’amour, c’est de se débarrasser des rancœurs qui cachent aussi l’amour. Donc apprendre le pardon véritable, se débarrasser des jugements et rancœurs, développer la compassion pour soi-même d’abord (j’ai fait de mon mieux, félicitations, je m’aime) et une fois développée pour soi-même, l’appliquer pour les autres (tu as fait de ton mieux, je t’aime, je suis toi, tu es moi, tout est parfait, tu devais traverser cette expérience pour la transmuter, comme j’ai dû le faire aussi de mon côté, tout est UN).
Une fois le passé lâché, les peurs lâchées, l’attente d’un futur pour le personnage lâché (il peut mourir à tout moment, c’est OK), les rancœurs pardonnées, le soleil du cœur et de la paix peut enfin rayonner librement sans ces nuages pour le cacher.
L’expérience de la vie humaine peut alors se faire librement et dans la joie.
Le monde et sa folie sont lâchés (pardonné), ce qui se passe dans l’instant présent est accueilli, accepté, et la compassion automatique et sereine a remplacé le jugement.
Tout est parfait.
La divine indifférence se met en place…
Qu’est-ce que la Divine indifférence ?
La divine indifférence est la libération du contrôle de 3 sortes d’objets qui sont : le monde physique, le monde émotionnel et le monde mental.
Cela ne veut pas dire que tu n’as pas d’empathie, mais ton empathie ne souffre pas d’attente d’un résultat ou de ce qui est en train d’être transmuté et qui n’est pas là par hasard dans l’expérience des personnages.
Tout est parfait.
Ce n’est pas simple sur terre actuellement, mais ce qui en ressortira (et qui en réalité est déjà accompli, car le temps linéaire n’existe pas) est une libération à la fois sur le plan humain dans Maya, mais aussi du rêve de la séparation sur le plan spirituel.
Namaste
P.
Source: https://lumieresurgaia.com/