par David Garret
Nous avons appris plus à garder qu’à libérer. Comme si le fait de re-tenir s’apparente à posséder : »je contiens mes émotions, car je suis fort et riche ». Nos émotions sont nos vérités, nos larmes nos messagers- »l’arme d’amour ».
Vouloir les posséder pour afficher une maîtrise d’instant c’est en quelque sorte con-tenir et tenir donc ce qui est nié. On a tant et tant dé-crié les personnes sensibles comme étant faibles que nous avons occulté qu’elles oeuvrent pour la paix, la liberté et l’amour en offrant ce qui leur est de plus près-des -cieux (précieux) : leur pureté.
Lorsqu’une personne pleure, elle fait vivre cette émotion en elle c’est-à-dire dans son propre univers pour s’en libérer et c’est en s’en libérant qu’elle oeuvre pour les autres, car, la puissance de la guérison ne se manifeste pas par la pluralité, la multiplicité, mais par la pureté.
Alors, lorsque nous voyons des larmes couler en vérité dans ce mêle-ange d’amour, de compassion, de tendresse, recevons les comme une bénédiction et la garantie que la personne qui nous les offre par son regard d’eau, nous guérit en même temps qu’elle libère entre ciel et terre.
Humilité et gratitude David Garret auteur du livre » L’Aurore de la Paix »