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par Delphine ORIEUX

S’ouvrir à une nouvelle réalité, c’est changer son point de vue. Peut-on accepter que la vie n’est pas ce qu’elle nous paraît être depuis notre naissance ? Peut-on exprimer clairement le mal-être que cette vision erronée de notre réalité nous procure depuis notre début de vie dans ce corps ?

La vie est une suite de probabilités, la vie est un modèle mathématique, qui change en permanence, selon les calculs que l’on y met.

Par exemple, si je décide d’aller acheter du pain, ma destination va me conduire à rencontrer des personnes sur mon chemin, puis à rencontrer certaines situations en cours de route. Et lorsque je reviendrai et que j’avalerai le pain, j’ingérerai des informations qui me procureront des sensations corporelles, qui auront-elles aussi des conséquences, sur ma manière de ressentir à l’instant T. Et si à la place j’avais décidé de rester devant mon écran, pour regarder un bon film, aurais-je rencontré toutes ces situations, ces personnes et ces émotions suite à l’ingestion de cet aliment ?

Les formules mathématiques sont des modèles qui s’appliquent quand plusieurs champs d’informations rentrent en interaction :

Si j’additionne 2 personnes dans un espace, cela crée un échange informationnel, qui peut créer soit une osmose (+), soit une perturbation (-), soit un état de neutralité (0).

Si je multiplie des situations dans un espace et dans un temps donné, cela crée une augmentation drastique des résultats informationnels qui en résultent et qui occupent de plus en plus l’espace jusqu’à le remplir.

Si je mets des barrières dans un espace, je fractionne mon champ d’informations en plusieurs parties, afin de couper les échanges d’informations entre toutes ces parties.

Si j’ajoute des composants informationnels dans un espace, je multiplie les possibilités de résultats potentiels d’interactions entre ces différents composants.

Si je change la forme et la taille de mon espace, je change la vitesse de rencontre et les types d’interactions entre tel et tel composant présents dans mon espace.

Si je décide d’améliorer mon temps de parcours, je choisis de changer ma trajectoire, en prenant de nouveaux points de repère.

Si je choisis de changer de point de vue, je régule ma hauteur par rapport à un point focal.

Si je souhaite accorder des fréquences, je rétablis l’amplitude de chaque onde émise, pour permettre une résonance et amplifier ainsi la tonalité choisie.

Si je fixe des repères, avec des informations identiques récurrentes, en ajoutant seulement quelques variables, comme le temps qui passe et les personnes qui interagissent, je crée des suites d’évènements répétitifs, qui suivent cette suite et qui créent des résultats similaires, en créant de la chronicité.

Si je crée des formes, avec des nombres qui peuvent se recouper de manière indéfinie et qui permettent de créer des espaces entiers, cela permet aux volumes créés de concevoir des dessins harmonieux, qui s’étendent dans l’infiniment grand comme dans l’infiniment petit.

Chaque formule mathématique, de la plus simple à la plus complexe, se retrouve dans notre vie, dans notre quotidien et dans la création de toute vie.

Les mathématiques sont l’architecture de la vie, dans le grand Tout, qui est un espace rempli d’informations, en perpétuels changements de formes, en interactions continues, que l’on appelle l’évolution.

Les formules mathématiques ne s’apprennent pas par cœur, elles se vivent de l’intérieur. Et lorsqu’à chaque instant, on les expérimente et on les intègre, car on les conscientise, alors on finit par répondre aux lois universelles de la vie, non plus en subissant, mais en construisant sa vie de manière consciente, en étant vivant, avec l’énergie source, qui est la substance qui relie tout ce qui est, dans l’espace du grand Tout.

Source: https://ouvrir-son-coeur.fr/index.php/