par Marie-Marthe
Je décide d’arrêter le temps. Non parce que je suis pris/e dans le tourbillon infernal des choses à faire de mon quotidien, mais simplement parce que j’ai compris que le temps n’est qu’une illusion. J’ai été cadrée par l’illusion du temps qui passe et qui m’oblige à devoir faire ce que j’ai prévu de faire, à devoir effectuer les tâches que j’avais prévu d’effectuer dans un temps passé, qui rend mon présent sous l’emprise du passé, et mon futur toujours imparfait.
Qui me donne ces ordres ? Qui me rend esclave de moi-même ? C’est mon mental.
Mais mon mental me ment, car il est toujours insatisfait, ancré dans le temps passé, futur, mais jamais pleinement au service de qui je suis et de qui je veux être maintenant. Si je me pose des questions, si je me donne des ordres, si j’émets des hypothèses, me pose des conditions, me contrarie du futur et me compare à ce que je ne suis pas, alors je suis au service de mon mental.
Je souhaite, maintenant, et plus que tout, ne devenir qu’au service de moi-même.
Je souhaite et désir être plus que tout, au service de ce que j’aime et de ce qui me fait vibrer intérieurement.
Je ne veux être qu’au service de mon cœur spirituel et rendre mon mental serviteur de ce cœur au sein de cette matrice. Mon mental n’est que l’outil imparfait, mais dépendant de cette réalité primaire. Il me fait vibrer aussi bas que la densité, afin de pouvoir rendre matériel ce qui ne l’est pas, afin de rendre concret ce qui n’est pas palpable. Mais, je vibre plus haut et plus fort et ne peux de ce fait rendre mon être tout entier au service de ce mental, au risque de perdre l’être réel que je suis.
Le mental obstrue mes capacités spirituelles, mon intuition. Je dois pouvoir le mettre de côté, car il ne doit être que le serviteur discret de mon être véritable.
Même si la société ou mon éducation n’ont nourri et fait déployer que ce mental, j’ai le choix, dans mon quotidien, et dans tout ce que je fais, de pouvoir le remettre au rang de serviteur et non plus au rang de roi tout puissant ou dictateur. Ce que l’on m’a montré et dit de faire, je ne suis pas obligé de le reproduire. Il en va de ma responsabilité que de pouvoir transformer, transmuter tout ce que j’ai reçu de négatif en positif une fois que cela me traverse.
Maintenant, et si j’écoute cet audio, c’est parce que j’ai besoin de me rappeler que je suis capable de renouer avec mon être véritable et de mettre de côté ce mental.
Ici et maintenant, j’arrête le temps.
Ici et maintenant, je redeviens responsable de ce que je veux être.
Ici et maintenant, je suis le chemin qui me fait vibrer au plus profond de moi-même.
Ici et maintenant, je me reconnecte à qui je suis vraiment.
Si je veux me reconnecter à mon être véritable, je ne peux être dans le doute ni dans la peur. Bien sûr, je sais qu’une partie de mon être s’est incarnée dans cette matérialité et que je dois m’évertuer à y évoluer. Mais, cette matérialité n’est qu’expérience et ne doit pas remplacer l’être véritable que je suis. Si je me mets au service exclusif des taches successives infligées par cette matérialité, alors, je perds toute connexion avec mon être véritable, mon être spirituel et la raison de mon incarnation sur Terre.
Comment suivre au mieux son chemin si vous refusez toute carte, GPS ou panneau indicateur ? Plus vous êtes dans la matérialité de ce monde et moins vous êtes relié à l’être véritable que vous êtes, et plus vous vous perdez en devenant esclave de votre mental qui, lui, n’est qu’au service de ce que la société ou votre éducation attend de vous.
Vous pouvez transmuter cela et arrêter de vous laisser prendre dans la tourmente de votre mental.
À qui souhaitez-vous donner de l’importance ? À ce qui est bénéfique pour vous, ou à ce qui l’est moins ?
De façon très concrète, déchargez-vous du mental. Pour cela, déposez sur papier ce que cette matérialité vous impose (au travail, dans votre vie quotidienne)
Toute charge mentale est à déposer sur papier. Ne vous infligez pas à porter des charges que vous pouvez déposer.
Exercice méditatif :
Maintenant, donnez-vous l’autorisation de vous retrouver seul avec vous-même. Pour cela, mettez-vous dans une pièce au calme et allongez-vous confortablement. Puis, fermez les yeux.
Prenez quelques grandes respirations lentes.
Je prends le temps de m’accorder du temps et de revenir à l’instant présent. Et je serai d’autant plus efficace et en harmonie avec moi-même dans mon quotidien. Il faut simplement que je me reconnecte à moi-même.
Je me retrouve dans un endroit où l’espace et le temps n’ont aucune contrainte sur moi.
Me voilà, seul(e), sur un nuage avec toute la distance nécessaire au-dessus du brouhaha de la vie quotidienne. Je suis au-dessus d’elle et je l’observe. Je la vois, je l’entends, mais je m’accorde le droit de ne pas participer à ce bruit-là. J’ai le droit de ne pas l’écouter et de ne pas focaliser mon attention dessus.
Je reste sur ce nuage où je suis bien, tranquille, me laissant bercer dans l’air qui me porte et me pousse naturellement.
Naturellement, je sais au fond de moi que je suis toujours porté(e) par le courant de la vie et, que si j’y suis relié(e) de la bonne façon, alors je n’aurai à effectuer aucune lutte, aucun combat et ne pourrai que suivre le vent qui me mènera là où je dois aller.
Je me laisse porter. Ce nuage est le meilleur lien qui puisse exister entre mon être incarné et mon être spirituel. Je crée cette connexion et cette portance fluide, intuitive, et naturelle.
Je profite de ce temps de répit, de repos intérieur qui repousse mon mental.
Toujours allongée sur mon matelas ou mon canapé tel que je suis allongé(e) sur mon nuage, je profite des bienfaits du léger vent qui vient m’effleurer.
Ce vent, à mesure qu’il me touche et fait avancer mon nuage, vient concentrer sa force purificatrice au niveau de mon crâne. Ce vent d’énergie vient balayer une à une les charges mentales. Je le ressens et le laisse faire. Il me décharge et me libère. Je ne cherche pas à percevoir ni à nommer ce qu’il nettoie de mon crâne. Mais je le laisse refroidir, alléger, supprimer, balayer tout ce qui m’alourdit.
Je demande à ce que toutes les charges de mon mental se dissipent et s’envolent. Je laisse faire ce vent libérateur.
Son souffle vient maintenant se répandre et s’étendre au-delà de mon crâne pour englober ma tête, mon cou, descendre tout autour de ma poitrine, tourbillonnant autour de celle-ci, devant, derrière, en haut de mon dos, descendant et tourbillonnant encore autour de mon ventre, balayant les charges de mon dos et dissipant la lourdeur de ces charges. Ce vent poursuit son nettoyage et expulse toute charge qui s’était logée dans le bas de mon dos et en profondeur, expulsant ainsi tout ce qui ne m’appartient pas et me rendant léger/légère.
Mes jambes se laissent parcourir par ce vent de fraîcheur qui vient souffler sur son passage toute la lourdeur qu’elles portaient. La légèreté se fait ressentir sur mes cuisses, mes genoux, mes mollets, mes pieds, qui regagnent en souplesse.
Je me sens portée et me laisse porter.
Ce vent continue son chemin au-delà de mes pieds pour atteindre et pousser le nuage d’à côté.
Je me sens libéré(e). Je sais maintenant que, j’ai le choix de me laisser porter dans ma vie par mon être véritable et que je suis mon propre arbitre, dans mes choix. Je construis en fait et à chaque instant mon libre arbitre qui me relie à ce qu’il est bon de faire pour moi dans chacun de mes choix.
J’ai toujours le choix et je m’accorde toujours le choix. Plus rien maintenant ne peut être dicté par moi-même.
Vous pouvez rester un instant dans cet état de légèreté et revenir à vous lentement lorsque vous en aurez envie.
Vous pourrez reprendre votre vie quotidienne tout en gardant en tête que vous seul(e) maîtrisez vos choix intérieurs et que le mental n’est que le serviteur du royaume de votre cœur.
Marie-Marthe,
Source : https://connexion-universelle.com