par Dana Mrkich
En cette période de bouleversements mondiaux, il peut être délicat de trouver le juste équilibre entre se concentrer sur notre monde intérieur et notre vie personnelle, tout en étant conscient des influences mondiales et de notre voyage collectif vers la liberté, la vérité et le grand réveil tant attendu. Si nous nous concentrons trop sur ce dernier point, nous risquons d’être constamment distraits par le dernier récit qui se déroule ou d’être engloutis par les trous de lapin quotidiens de révélations sans fin. Si nous ne nous concentrons pas assez, nous risquons de nous sentir coupables de ne pas en faire assez – suffisamment pour rester informés, suffisamment pour dénoncer la corruption ou suffisamment pour aider.
Soyez le changement que vous souhaitez voir, dit le proverbe. Mais qu’est-ce que cela signifie ? La réponse à cette question est différente pour chaque personne, et elle peut être différente pour chaque personne en fonction du jour. Il n’y a pas une seule bonne façon de participer à cette époque sans précédent, et penser qu’il y en a une conduira régulièrement à la confusion, à la frustration, à l’accablement ou à l’épuisement.
Ce qui est moins important que ce que vous faites, c’est ce que vous ressentez par rapport à ce que vous faites. Si vous vous sentez impuissant à « ne rien faire », alors déterminez ce que « faire quelque chose » signifie pour vous – et allez le faire. Laissez tomber les versions d’autres personnes de » faire quelque chose « . C’est le bon moment pour vérifier votre vérité la plus élevée et la plus profonde. Quelle est votre version de « faire quelque chose » ?
Si « faire quelque chose » commence à vous sembler épuisant ou que vous avez l’impression d’être une souris sur une roue qui ne va nulle part, prenez un moment pour prendre du recul et revoir ce que vous faites. Peut-être que ce qui vous paraissait satisfaisant ou valorisant il y a un an ou dix ans ne l’est plus. Peut-être que quelque chose « d’extérieur » a changé. Peut-être que quelque chose en vous a changé. Il n’y a pas de mal à abandonner un ensemble d’outils, de croyances ou d’habitudes s’ils ne vous conviennent plus.
Dans le cadre de ce changement collectif que nous vivons tous, nous aussi, en tant qu’individus, sommes dans un état constant de changement. Même si vous vous êtes débarrassé de votre ancien moi il y a des années et que vous vous sentez enfin à l’aise avec qui vous êtes – avec votre travail, votre objectif, vos amis, votre famille – le monde extérieur ne reste pas statique. L’autre jour, je regardais une course de VTT dans une émission, située en Suisse. C’était incroyable de voir les différents terrains que les coureurs devaient affronter en si peu de temps, et la rapidité avec laquelle ils passaient d’un paysage à l’autre. Une minute, ils descendaient à toute vitesse une montagne herbeuse étroite, venteuse et escarpée. L’instant d’après, ils descendaient à toute allure des rues pavées en passant devant des boutiques de village et des badauds qui leur faisaient signe. Les coureurs ont dû s’adapter à chaque moment unique, en faisant appel à différentes compétences pour se frayer un chemin dans la course.
C’est à cela que ressemble ce moment de notre histoire. Sans précédent et imprévisible, qui sait de quoi demain, la semaine prochaine, le mois prochain ou l’année prochaine sera fait ? Il s’agit moins de savoir quel sera le résultat final de ce film à la fois de science-fiction, de comédie et de thriller, que de se demander comment nous allons traverser cette période.
Aussi difficiles que ces deux dernières années aient été, il y a eu un côté positif pour nous, car nous avons été forcés de vivre le moment présent plus que jamais auparavant. Nos horaires, nos routines et nos plans habituels ont disparu. Nous n’étions pas en mesure de prévoir ce que nous faisons habituellement le soir ou le week-end. Nous n’étions pas en mesure de planifier des voyages ou des rassemblements. Nous étions coincés dans une sorte de journée mondiale de la marmotte. Pourtant, le cadeau est que nous avons pu réfléchir à la façon dont nous avons utilisé notre temps. Qu’avez-vous pu faire que vous n’avez jamais eu le temps de faire ? Qu’est-ce qui vous a manqué et que vous n’aviez jamais apprécié à sa juste valeur ? Qu’avez-vous aimé ne pas avoir à faire ? Nous avons pris conscience de ce qui était vraiment important – et de ce qui ne l’était pas. Nous avons clarifié nos priorités et avons apporté des changements à notre mode de vie et à nos relations qui n’auraient peut-être pas eu lieu autrement.
Un autre dicton dit : vous ne pouvez pas toujours obtenir ce que vous voulez, mais vous obtiendrez toujours ce dont vous avez besoin. Jamais, en un million d’années, nous n’aurions consciemment choisi les deux dernières années, et pourtant, cela a entraîné une accélération du processus d’éveil de l’humanité que rien avant cette époque n’a pu faire de la même manière. Cela ne veut pas dire que nous devons avoir des défis permanents afin de poursuivre cette accélération – idéalement, nous nous dirigeons vers un point de basculement très attendu. Mais les défis ne sont pas forcément des barrages ou des détours. Ils peuvent être des portails qui nous font passer d’un état d’être à un autre, par la voie la plus rapide possible – et cette voie peut être rocailleuse.
Votre objectif pourrait être d’aider à diriger notre navire collectif loin des parties les plus rocheuses de la mer, vers des eaux plus calmes et plus sûres. Votre objectif peut être d’aider à naviguer sur le navire s’il se dirige directement vers la tempête. Votre but peut être d’être sous le pont, de vous assurer que tout le monde est nourri et soigné. Ce que votre but n’est probablement pas, c’est de regarder devant vous jour après jour, en vous demandant « Sommes-nous déjà arrivés ? Quand allons-nous y arriver ? Combien de temps cela va-t-il prendre ?
C’est dans la nature humaine de vouloir savoir ces choses. Pourtant, comme le dit un autre dicton, « ce n’est pas la destination qui compte, c’est le voyage ». La grande ironie de tout voyage est que, plus vous vous rapprochez de la fin, plus vous commencez à vous demander : « Est-ce que j’ai apprécié le voyage ? » Qu’il s’agisse d’un objectif professionnel, d’un voyage en voiture, d’un diplôme, du temps que vous passez en tant que célibataire, du temps que vous passez avant de devenir parent, ou de ce voyage que nous faisons ici sur Terre, lorsque vous arrivez à un souffle de la destination souhaitée, il y a une vague de prise de conscience qui vient concernant le cadeau qu’a été le voyage. Nous ne pouvons pas savoir combien de temps ce voyage va durer. Nous ne pouvons pas savoir combien de tempêtes nous attendent encore. Mais nous pouvons choisir comment nous voulons les traverser. Nous pouvons choisir comment nous voulons être. Nous pouvons choisir comment nous voulons penser, agir et ressentir. Nous pouvons choisir de voir la beauté qui nous entoure. Nous pouvons choisir de créer plus de beauté.
Conjonction Jupiter/Neptune en Poissons
L’événement astrologique principal du mois d’avril est la conjonction Jupiter/Neptune, proche de 24 degrés des Poissons. Elle est exacte le 12 avril, mais son influence touche tout le mois – et injecte une nouvelle saveur dans les mois et les années à venir. Les Poissons sont le signe du rêveur, de l’idéaliste, du visionnaire et des royaumes spirituels non physiques aux possibilités infinies. Jupiter est son ancien souverain, et représente l’abondance, l’expansion et la chance. Neptune est son maître moderne, et représente nos rêves, notre intuition et parfois nos illusions. Cette conjonction aqueuse est un peu comme un petit enfant qui ferme les yeux en disant « J’aimerais, j’aimerais, j’aimerais ….. » et qui commence à souhaiter les choses les plus folles auxquelles il peut penser : « J’aimerais avoir un chiot tout de suite ! J’aimerais qu’une licorne apparaisse dans notre jardin ! J’aimerais être dans la cuisine de ma grand-mère. J’aimerais que tout soit fait de bonbons. » Puis ils ouvrent lentement les yeux, en priant pour que leur souhait se réalise. À un certain niveau, ils croient vraiment qu’il y a une chance, même si elle est minime.
En vieillissant, nous réalisons que si nous voulons que certaines choses se produisent, nous devons agir. Cela dit, il arrive que la magie et les miracles interviennent. Nous manifestons quelque chose que nous n’étions pas sûrs de pouvoir réaliser. Les choses dont nous avions besoin et que nous voulions apparaissent de manière inattendue, et le comment de tout cela peut être un mystère. L’influence astrologique de ce mois-ci nous invite à puiser dans notre monde imaginaire une fois de plus, à croire aux résultats et aux solutions impossibles, à visualiser la réalité que nous voulons voir, et à demander à notre intuition de nous guider vers elle.
Il faudra certainement agir, mais là encore, l’action requise sera différente selon les jours, selon les personnes. Votre méditation quotidienne n’est pas une action moins importante qu’un énorme projet que quelqu’un d’autre entreprend. Ne sous-estimez jamais le pouvoir d’une seule personne qui est intérieurement calme, claire, éveillée et consciente.
Alors que la tempête extérieure continue, ce mois-ci, demandez-vous : comment je veux traverser cette période, sans savoir combien de temps elle va durer ? Qui ai-je envie d’être pendant cette période ? Qu’est-ce qui m’éclaire, afin que je puisse continuer à être une lumière pour les autres ? Qu’est-ce qui me nourrit pour que je puisse continuer à nourrir les autres ? Est-ce que je me repose et me recharge régulièrement ?
Éclipses à venir
À la fin du mois (30 avril/1er mai selon le fuseau horaire), nous aurons une éclipse solaire à 10 degrés du Taureau. Nous aurons ensuite une éclipse lunaire le 15 mai, à 25 degrés Scorpion. Nous couvrirons davantage les éclipses dans le message de mai, mais pour l’instant : nous savons que les éclipses sont des portails d’accélération. Cela peut être assez intense quand vous considérez que chaque jour en ce moment est un portail d’accélération ! Donc, utilisez le mois d’avril pour nettoyer, dégager et préparer votre rampe de lancement, pour vous assurer que la base sur laquelle vous vous appuyez est telle que vous la souhaitez.
Quelle routine quotidienne avez-vous mise en place pour vous aider à rester centré, quoi qu’il arrive ? Qu’est-ce qui n’est pas négociable en matière de soins personnels ? Que voulez-vous lire/regarder/écouter qui soit inspirant et agréable, et qu’est-il temps d’éteindre ?
Comment vous sentez-vous ?
(c) Dana Mrkich
English version : https://www.danamrkich.com/
Traduit et partagé par la Presse Galactique
