par Foelia
Amis, n’avez-vous jamais réfléchi à ceci :
Si un jour, même infiniment lointain, ce que vous appelez « voyage dans le temps » devenait possible, cela ne le rendrait-il pas du même coup immédiatement possible à toute époque ?
Cela signifie que si le voyage dans le temps est un jour possible, il est déjà possible aujourd’hui.
Si vous aviez la possibilité de modifier votre passé pour le rendre meilleur, vous le feriez, n’est-ce pas ?
À coup sûr !
Cela signifie que si le voyage dans le temps est une réalité, le passé est constamment en train de s’améliorer, par l’action des êtres du futur.
Pouvez-vous distinguer cette simple réalité ?
Ça semble logique !
Alors, je vous le dis clairement : ce que vous appelez le temps n’existe pas. C’est dans l’éternité que vous voyagez et que nous voyageons tous, à tout moment. Le passé évolue tout autant que le futur, à tout instant, et, corollaire amusant et totalement apaisant, vous vivez à tout instant la meilleure version de vous que vous puissiez concevoir, sans quoi vous seriez déjà revenu de votre futur pour l’améliorer.
Comprenez-vous ce que cela signifie ?
Cela signifie que vous pouvez abandonner toutes vos réticences, toutes vos peurs, puisqu’il vous arrive exactement ce qu’il y a de meilleur pour vous. Et ceci pour une bonne et simple raison : il ne vous arrive que ce que vous avez créé pour vous. Il n’y a pas de réel égarement, de réelle erreur. Tout est aventure choisie et conçue, pour le meilleur…
Et pour le pire ?
Si vous choisissez d’expérimenter le pire, c’est bien parce que vous êtes en train de créer un meilleur qui fait que ce pire vaut la peine d’être expérimenté.
Entendez-nous bien. Nous vous convoquons dans l’ultime. En remontant vers la source de vos choix, il n’existe aucune notion de négativité. Certes, créer de la négativité pour renforcer un contraste est une possibilité, mais elle s’évapore toujours dans un choix plus conscient, posé en amont.
Pourtant, certains font des choix égoïstes, qui représentent un « mal » pour d’autres.
Tu as raison, mais c’est à un niveau des choses dans lequel tu te sens encore séparé, n’est-ce pas ? La réalité ultime, c’est que tu es autant ceux qui font des choix égoïstes que ceux qui souffrent de ces choix. Ce sont différentes versions de toi-même, parce qu’ultimement, il n’y a que toi. C’est la raison pour laquelle nous tentons de vous faire comprendre que ce que vous appelez le mal est aussi une illusion qui s’estompe lorsque vous remontez vers la source de vos choix.
Si vous avez fait le choix d’explorer le mal, c’est que vous aviez une bonne raison de la faire, n’est-ce pas ? Et cette bonne raison sert toujours votre cause, c’est-à-dire l’aventure que vous avez créée pour vous, par pure joie.
C’est difficile à admettre ! Nous aurions donc de la joie à nous créer des aventures dans lesquelles nous rencontrons la souffrance ?
Il faut bien se rendre compte que c’est une réalité. Vous avez créé la souffrance, ainsi que la force de la dépasser. Vous vivez l’aventure de ce que vous appelez un héros, c’est-à-dire un être qui vainc la souffrance en se portant au-delà d’elle. C’est l’aventure de celui qui se confronte à la notion d’adversaire afin de découvrir en lui-même le puits infini de sa propre force.
Certes, nous vous emmenons là à un niveau très élevé des choses, mais nous le faisons à dessein. Peu à peu nous vous proposons d’ouvrir les concepts de temps, d’éternité, de bien, de mal, de vérité, de liberté à vos côtés. Nous sommes venus partager ce que nous sommes, c’est-à-dire aussi ce que nous percevons, avec vous.
Pourquoi faites-vous ça ? Parce que vous venez du futur pour améliorer notre présent ?
Hahaha ! Nous aimerions répondre « oui », même si c’est un « oui » qui mériterait mille nuances. Mais c’est exact ! Tant que vous ne percevez qu’au travers du filtre que vous appelez « temps », nous venons effectivement du futur afin de vous ouvrir à une autre longueur d’onde de présent, bien plus vaste, bien plus libre. Une longueur d’onde où il ne s’agit pas de vous mettre à croire en un nouveau dogme, mais une longueur d’onde où vous réalisez par vous-mêmes que l’univers est d’une vastitude infinie. Nous sommes venus vous offrir un nouveau degré de liberté ! Et même deux, puisqu’il s’agit de hisser votre perception jusqu’à voir en cinq dimensions.
Un jour, vous nous avez dit « nous sommes vous-mêmes dans le futur ». Est-ce exact ?
Encore ici, profitons-en pour créer de nouvelles nuances, afin que vous puissiez avancer d’un pas dans cette compréhension que nous partageons. La compréhension se parcourt comme différents étages d’un même bâtiment. Ultimement, vers les étages les plus élevés, bien sûr que nous sommes vous-mêmes, puisque nous sommes Un. Si par contre nous vous répondions depuis seulement un ou deux étages plus haut que le vôtre, alors la réponse serait non : nous sommes d’autres êtres que vous, nous sommes vos frères et soeurs qui vivons juste au-dessus, ou même dans la pièce juste à côté. Voyez-vous, ce qui vous manque, ce ne sont pas de nouvelles informations, c’est une mobilité de votre point de vue. Fixés comme vous l’êtes sur la trame de la 4D, vous avez l’impression de voir des évènements vous arriver, au cours d’un temps qui s’écoulerait. Nous sommes venus vous aider à décrisper vos poings fermés, agrippés à la trame 4D, afin de retrouver la mobilité de votre conscience dans une direction que vous aviez oubliée. Et même cette notion d’oubli devrait être peu à peu investie par votre attention.
Peux-tu nous ouvrir un tout petit peu cette fenêtre de compréhension ou sujet de l’oubli ?
Bien sûr. Notez bien que chaque pas accompli dans la création de ce nouveau modèle de perception est un échelon qui bâtit l’échelle qui permet notre rencontre. Vous avez tant et tant à intégrer en peu de temps ! Ces notions auront déjà beaucoup évolué d’ici quelques décennies. Mais il faut bien commencer quelque part.
Oui, lorsque vous prenez une incarnation terrestre, dans un corps de chair, vous oubliez vos perceptions supérieures. Vous oubliez en réalité l’éternité. Vous fermez cette perception en vous pour pouvoir gérer la matière dense, sans quoi elle provoque trop de souffrance. Vous choisissez de ne plus regarder que par le trou de la serrure et commencez alors à voir les évènements s’enchaîner les uns après les autres, créant cette étrange impression de temps qui s’écoule. Vous vous laissez alors hypnotiser par le rythme de ce monde de matière et acceptez de croire à ce film qu’il vous propose. C’est parce que vous y croyez que cela devient aussi réel, parce que toutes les émotions que ce monde vous fait vivre sont, elles, bien réelles. Lorsque vous allez au cinéma, vous vivez des émotions. Cela signifie que vous avez été absorbés par la fiction qui vous est proposée. Tellement absorbés que vous vous mettez à produire une expérience personnelle, sous forme d’émotions.
Je ne comprends pas encore bien POURQUOI on oublie. Si on pouvait percevoir en 5D avant l’incarnation, pourquoi ne conserve-t-on pas cette possibilité ?
Retournons dans notre cinéma. Si le film est bon et vous absorbe dans sa fiction, parvenant à vous faire produire des émotions, n’exerce-t-il pas sur vous comme une hypnose ? Ne finissez-vous pas par oublier, ne fût-ce que quelques instants que vous êtes dans une salle de cinéma, qu’il existe un monde extérieur, que vous avez une autre vie en dehors du film ? Eh bien c’est une assez bonne analogie. Lorsque vos sens sont absorbés et focalisés sur un récit, votre attention disponible se resserre et n’irrigue plus une mémoire plus vaste, comme celle d’avoir une autre vie en dehors de la salle de cinéma. La matière exerce une telle force qu’elle parvient à vous subjuguer entièrement. Elle stimule sans cesse en vous le besoin de l’expérience suivante. C’est comme une ivresse, parce que vous êtes ivres dans la matière, soulés par elle et ses potentialités.
Ne pourrait-on rester dans la matière tout en nous souvenant que nous avons « une autre vie en dehors de cette salle » ?
Oh si, bien sûr ! Mais cela requiert de l’entraînement.
L’entraînement à ne pas se laisser happer par le film ?
Oui, par ce scénario qui vous fait produire des émotions, qui vous entraînent à nouveau dans cette roue sans fin. La matière est ainsi un grand maître qui vous apprend à devenir peu à peu plus forts que sa force de persuasion. Voyez votre incarnation comme un entraînement à une certaine maîtrise. Il y a de multiples domaines pour lesquels un monde de matière est une bonne école.
Ainsi, vous oubliez afin de vous souvenir, peu à peu, de ces forces qui sont en vous, de cet axe incorruptible, qui ne se laisse pas duper par les apparences. Ainsi, comme nous l’avons déjà affirmé, l’oubli est une école du souvenir ! Nous voulons dire une école qui vous apprend à retrouver en vous-mêmes cette force que nous appelons « souvenir » et qui est simplement cette capacité à focaliser votre attention sur un plan, tout en restant conscients d’un autre plan.
C’est fascinant !
Oui, la matière est fascinante. L’univers est fascinant. Nous partagerons de plus en plus avec vous ces réalités que nous percevons, afin que vous développiez votre propre capacité à les concevoir et à les expérimenter. Votre vocabulaire intérieur peut et devrait s’étoffer très rapidement. Ces réalités que vous nommez métaphysiques pourront de plus en plus être appréhendées par vous. Elles contiennent un peu de cette substance que vous appelez « souvenir ». Elles sont en tout cas un passage possible vers votre plus grande mémoire, celle qui vous rappelle que vous avez une autre vie en dehors de la salle des projections. Et nous sommes à vos côtés, juste là. Nous plaçons avec ces mots comme une main sur votre épaule et vous disons : « Regarde-moi, souviens-toi ! Il n’y a pas que ce film que tu regardes. Il y a une vie bien plus large, bien plus libre ! Regarde-moi, souviens-toi ! »
Ça me rend terriblement nostalgique !
Nous voulons dire que cette nostalgie est positive, parce qu’elle est la conséquence d’un coeur qui s’ouvre à sa plus grande vie. Nous voulons prendre appui sur votre nostalgie afin de faire sauter les gonds de vos oeillères. Cultivez-la, cette nostalgie ! Elle est une force très puissante pour avancer vers notre rencontre, vers cette rencontre entre les plans que nous vous proposons.
Nous ne voulons pas entrer dans votre champ de vision extérieur. Si nous le faisions, ce serait comme entrer dans le film dont vous n’arrivez pas à vous décoller. Nous serions alors de simples éléments de décor, des acteurs du scénario. Rien de plus ! Alors que ce que nous souhaitons vous aider à cultiver, c’est cette capacité de tourner la tête et de nous regarder en face, les yeux dans les yeux. Comprenez-vous ? Nous montrer dans la troisième dimension ne vous aidera pas à élargir votre conscience afin qu’elle puisse percevoir dans la cinquième. Faites donc ce pas en vous !
Comment, Ishtar ? Comment ?
Comme vous le faites ici présentement : en vous ouvrant à tous les possibles. En traquant en vous tous les « impossibles » en lesquels vous croyez et en les offrant au feu de votre conscience. Libérez-vous de l’impossible ! Cela n’a pas d’existence. Nourrissez en vous la nostalgie d’une version tellement plus large et plus libre de vous-mêmes ! Elle vous mènera à faire les expériences et les rencontres qui vous aideront à dessiller vos yeux !
Je ressens tellement cette nostalgie en cet instant même. Des larmes ont envie de sortir !
Ne les retenez pas, ces larmes. Elles viennent nettoyer le voile que vous avez devant le coeur. Suivez-les, au contraire ! Autorisez cette nostalgie à vous envahir totalement, le plus profondément possible. Lorsqu’elle est là, considérez-la comme un cadeau et sacralisez l’instant. Ce sont de grands pas qui sont alors accomplis.
Merci pour tout ça, Ishtar ! Merci !
Vous pouvez vous remercier vous-mêmes, n’est-ce pas ? Puisque nous sommes vous-mêmes qui venez vous tendre la main depuis votre conception du futur. Ce futur, nous l’appelons plus simplement l’amitié, pour ne pas utiliser ce mot tellement galvaudé : l’amour.
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