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Sur les réseaux sociaux, on retrouve la même frénésie chez tous les spectateurs du show céleste qui a surpris nombre d’habitants des hautes latitudes boréales dans la nuit du 3 au 4 octobre. « La nuit dernière était folle quand l’aurore a explosé au-dessus de Senja », s’est enthousiasmé le français Adrien Mauduit, comblé par ce spectacle. « Que vient-il de se passer ? Je suis à court de mots » écrit le chasseur d’aurores, qui a multiplié les tweets accompagnés des superbes photos qu’il venait de prendre.

En Europe du Nord, en Sibérie et jusqu’en Amérique du Nord, les témoignages de cette explosion d’aurores affluent. Tous les photographes d’aurores, habitués pourtant à ces spectacles merveilleux, n’en croyaient pas leurs yeux de cette intensité. Il y a même eu des aurores pulsantes.

https://twitter.com/PolarNightStud1/status/1577041719526236161?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1577041719526236161%7Ctwgr%5Ehb_0_10%7Ctwcon%5Es1_c10&ref_url=https%3A%2F%2Fwww.futura-sciences.com%2Fsciences%2Factualites%2Factivite-solaire-je-navais-jamais-vu-ca-avant-explosion-aurores-polaires-embrase-ciel-cette-nuit-94626%2F

Des aurores pulsantes mystérieuses
Les aurores pulsantes sont encore un mystère, mais il semblerait, d’après de récentes études que rapporte Spaceweather, qu’elles trouvent leurs origines dans des vagues successives et très rapprochées de vent solaire au moment de leurs rencontres avec la haute atmosphère terrestre. Quant à la couleur rose, elle est liée aux interactions des particules solaires avec l’azote qui se sont produites à une altitude plus basse que d’habitude, à 100 kilomètres. « Il y a eu une faille dans la magnétosphère qui les a laissé pénétrer jusqu’à ce niveau », explique le site.

Les satellites qui espionnent et étudient le Soleil ont enregistré le 3 octobre une puissante éruption solaire dans la région active 3110 qui a atteint une intensité X1, la classe X étant la plus élevée. Les éjections de masse coronale, ou CME, qui ont suivi ont pris le chemin de la Terre qui lui fait face, avec de possibles « CME cannibales » (voir aussi l’article plus bas), des CME qui rattrapent une précédente et fusionnent avec, prévues par la NOAA. L’explosion d’aurores de la nuit dernière pourrait bien s’expliquer par ces bourrasques du particules solaires qui se sont jetées en même temps sur la Terre. La nuit du 4 au 5 octobre sera-t-elle aussi intense et éblouissante que la précédente ?

Extrait de : https://www.futura-sciences.com/