par Foelia
La semaine dernière, je vous ai glissé à l’oreille que toute nourriture était compensation. Revenons sur cette compréhension. Si vous parvenez à entendre cette affirmation sans jugement, elle peut vous porter vers la curiosité : « Que ne puis-je encore m’offrir à moi-même qui nécessite que je le demande à ma nourriture ? »
En vous posant devant cette question lorsque vous vous apprêtez à consommer un aliment, c’est une histoire d’amour qui commence avec vous-mêmes et votre condition humaine. La réalité fait que vous séjournez dans un monde très inconscient et que ce qui vous permet d’y rester, c’est l’apport de toutes ces forces, contenues dans des aliments de plus en plus denses. Ces aliments constituent une chaine ininterrompue entre la lumière, votre Soleil, et votre corps physique. Vous êtes ainsi reliés au Soleil par un cordon ombilical qui vous apporte, par l’intermédiaire de toutes les créatures dont vous vous nourrissez, l’énergie dont vous avez besoin pour subsister. C’est en cela que je parle de compensation. Lorsque vous parviendrez à vous identifier au Soleil consciemment, vous découvrirez que vous n’avez plus besoin de ce cordon ombilical.
Voilà pourquoi le chemin de la nutrition consciente est une voie particulière pour ceux qui souhaitent naitre à eux-mêmes, pour ceux qui souhaitent transmuter leur inconscience en conscience.
Voilà aussi pourquoi la nutrition consciente va vous amener devant toutes vos addictions, toutes vos croyances limitantes et toutes vos peurs. Parce que chaque nourriture que vous prenez inconsciemment a pour but de compenser votre oubli que vous ÊTES la lumière.
Vaste programme ! Si je suis intéressée par cette nutrition consciente, quelles expériences suggères-tu ?
L’expérience douce consiste à entamer un dialogue véritable avec chaque aliment que vous consommez. Vous pouvez toujours visualiser les différentes étapes de densification de la lumière qui ont pris place entre le Soleil et votre assiette. La lumière du Soleil a toujours dû parcourir une distance pour que ses photons viennent activer la croissance d’une plante. Selon la plante que vous consommez, vous optez pour une vibration précise. Quelle est-elle ? Pouvez-vous apprendre à la conscientiser ? Que vous apporte l’énergie de telle ou telle plante ? Du tonus, du calme, de la clarté, de la vivacité, de la douceur, de la joie, de la force ? Intéressez-vous à l’effet que produit l’énergie concentrée d’une plante sur votre organisme. Si vous consommez des animaux, le trajet de la lumière est encore bien plus long et spécifique, plus dense. Pouvez-vous le conscientiser, ce trajet ?
Quand vous conscientisez ce trajet de densification de la lumière à travers les plans, représentés par les règnes présents sur votre planète, nait bien souvent spontanément un « merci ». On peut difficilement s’empêcher d’être dans la gratitude pour toutes ces formes de vie qui nous offrent leur quintessence, non ?
Si, bien sûr ! En nourriture, tout semble un cadeau.
Bien des formes de vie s’offrent ainsi avec joie. Il en est autrement des formes de vie pour lesquelles vous n’avez pas de considération. Votre inattention pour ce que vous mangez ne vous permet pas de communier avec cette chaine lumineuse de don. Vous vous nourrissez alors comme des voleurs. Oui, n’ayons pas peur de nommer les choses par leur nom. Quelqu’un qui prend sans l’accord d’un donneur se nomme un voleur.
Mais il est bien difficile d’obtenir un accord conscient, surtout des animaux ! Quel animal donne spontanément son accord pour être tué et mangé ?
Il ne s’agit pas de ce type d’accord. C’est plus subtil. En réalité, il préexiste forcément un accord, sans quoi vous ne pourriez pas consommer ce que vous consommez. Le tout est de pouvoir honorer cet accord. Rien que par l’attention et le remerciement que vous accordez à votre nourriture, celle-ci s’offre volontiers. Se nourrir consciemment débute par reconnaitre le cadeau de l’échange. Vous recevez de l’énergie, et vous en rendez par votre attention. Il y a donc échange et rencontre véritable. C’est un premier point.
Ensuite, qui dit conscience dit choix. Choisissez-vous vraiment vos aliments ? Les connaissez-vous ? Savez-vous ce que vous attendez d’eux ? Si vous commencez à conscientiser ceci, vous découvrirez toutes les dimensions de vos êtres que vous ne connaissez pas encore bien.
Ça me semble assez abstrait. Comment procéder ?
Avec curiosité et enthousiasme ! Rien ne se fait sans enthousiasme. Si vous n’êtes pas enthousiastes à l’idée de mieux comprendre votre manière de vous nourrir, c’est que ce n’est pas l’heure pour vous, c’est que vous avez d’autres priorités. Si par contre cet aspect des choses vous interpelle, ma première invitation serait d’ouvrir le dialogue avec ce que vous consommez, comme nous venons de l’évoquer.
Si je synthétise, tu nous invites à deux choses : conscientiser la chaine de transformation de la lumière entre le Soleil et nous, puis de remercier chaque maillon de cette chaine. C’est bien ça ?
C’est ça. Ensuite, votre recherche ne fait que commencer. Si vous entamez un dialogue avec votre corps et vos aliments, vous aurez rapidement des réponses. Demandez à votre corps : « Qu’est-ce que cet aliment va nous apporter ? » Dans sa réponse, il y aura toujours un plaisir. À vous d’apprendre à le nommer. Et derrière ce plaisir, il y a un manque. Apprenez aussi à le nommer.
Et qu’est-ce qu’on peut faire de ce qu’on trouve ? Par exemple, j’aime le chocolat. Il m’apporte de la douceur, du réconfort. C’est que je manque de douceur et de réconfort ?
Oui, c’est ça. Mais ne faites jamais de généralité. Vivez le présent. Aujourd’hui, quel manque vient combler le chocolat que tu manges ? Il peut être différent de celui d’hier.
Et puis… je vois que j’ai mille manques. Ce n’est pas réjouissant !
Si tu te juges non ! Par contre, si le chocolat te signale que tu manques de réconfort, tu peux découvrir que tu as la possibilité de t’en donner toi-même, sans manger de chocolat. Tu peux alors être créative sur les mille et unes manières de t’accorder ce réconfort en dehors de la nourriture. Mais tu peux tout autant déguster le chocolat en le remerciant pour ce réconfort.
C’est une manière douce de se rencontrer plus consciemment.
La prochaine fois, je te parlerai du jeûne, qui est une manière plus dure de faire parler les manques les croyances limitantes et les peurs, en plus d’être bien utile au corps.
Merci pour toutes ces possibilités de prise de conscience que tu nous donnes !
Avec joie ! À la semaine prochaine !
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Ce texte fait partie du « Marathon de dialogues 2022 » – https://foelia.net/marathon-de-dialogues-2022/ – Vous pouvez l’utiliser librement, pour autant que vous fassiez référence au blog de Foelia – https://foelia.net – et que vous conserviez ces quelques lignes. Merci !
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