par Foelia
Bonjour Elior !
Bienvenue Foelia ! Bienvenue chez nous, bienvenue chez toi !
Merci !
La semaine dernière, tu nous as parlé du rôle des archanges. Continuons-nous sur cette voie ?
Hahaha ! Ne cadenasse pas si rapidement le sujet de nos rencontres. Laisse-toi surprendre ! Ce sont des balises que je vous envoie, petit à petit, en espérant qu’elles vous aident à vous hisser à un autre niveau de perception. Percevoir l’oeuvre d’un archange et sa tentative d’incarner son principe à travers un groupe d’individus vous ouvre simplement à la dimension sacrée d’un projet collectif. Lorsque vous entreprenez de vous mettre ensemble afin d’accomplir un but, de créer dans la matière de votre monde une certaine réalité, vous mettez en oeuvre ces énergies subtiles et puissantes. Les conscientiser rend votre relation à votre projet bien plus efficace, si nous pouvons nous exprimer ainsi. C’était un préalable à ce que je peux vous proposer maintenant.
Et que nous proposes-tu aujourd’hui, Elior ?
Sois patiente et élève-toi encore de quelques battements d’ailes. Je t’attends sur un autre plan, afin de te faire voir des images.
Je ne vois que de la lumière blanche !
Laisse tes yeux s’habituer. Voilà. Tu te trouves au milieu d’un rêve, non encore concrétisé sur le plan matériel.
Je vois un bel endroit au milieu d’une jungle : une cité qui me fait penser à celles construites par les Mayas, les Incas ou les Aztèques. De beaux bâtiments raffinés en pierres. Mais l’ambiance qui y règne est très belle, profonde, agréable.
Les ondes de forme de ces bâtiments contribuent à cette ambiance que tu captes. Cette « ambiance » existe avant la concrétisation d’un projet collectif, comme celui d’une cité. Vous devez comprendre qu’il est important de construire dans ce que vous nommez l’imaginaire avant de passer à la réalisation dense. Ce que je dis ici est une évidence. Rien ne peut se concrétiser s’il n’a pas été visualisé dans l’imaginaire auparavant. Ces plans, nourris par vos « imaginaires », sont bien réels, même si leur matérialité est plus subtile, moins dense. Il est donc essentiel de « rêver », au sens de projeter devant vous une vision idéale de votre création future.
Conscientisez ces pas importants. Qu’il s’agisse d’une oeuvre matérielle, d’une découverte scientifique, d’une nouvelle possibilité artistique amenée dans la matière, il a fallu dans tous les cas des éclaireurs pour bâtir ces possibilités dans l’invisible. Aussi, ceux que vous qualifiez de « rêveurs » trouvent ici toute leur place. L’humain étant par nature incomplet, au sens où vous ne pouvez encore vous incarner avec toutes vos facultés, vous avez nécessairement choisi de naitre sur ce monde avec certaines qualités, et vous avez dû en laisser une multitude derrière vous. Découvrez quelles sont les vôtres. Souvent, elles sont de l’autre côté d’une blessure profonde. Par exemple, si vous avez voulu développer particulièrement le côté de la créativité « subtile », vous avez dû laisser derrière vous le côté bâtisseur matériel.
Ne porte-t-on pas tout en nous, en potentiel ?
Dans votre pot-en-ciel, oui ! Haha. Tout y est ! Mais dans votre pot-en-terre, vous n’avez pu embarquer qu’une partie de vos possibilités. Dans l’incarnation présente, préférez-vous travailler durement à vous améliorer dans ce que vous avez laissé derrière vous pour un temps, ou mettre en service ce que vous avez apporté ? C’est une question que vous devez vous poser ! Et je n’ai pas à vous en donner la réponse. Est-il utile de vous acharner sur ce qui vous manque, ou de faire fructifier ce qui vous est donné ?
Vu comme ça, j’ai surtout envie de développer mes qualités plutôt que de m’acharner à redresser mes défauts ! On n’a quand même pas la possibilité de tout exprimer dans les 80 ans qui nous sont alloués en moyenne.
Je voudrais juste vous inviter à conscientiser vos qualités, c’est-à-dire ce qui vous met en joie et ne vous demande aucune notion d’effort. Pour ce que nous évoquions, certains peuvent rêver, et donc construire dans l’invisible, sans que cela leur demande le moindre effort, bien au contraire. D’autres éprouvent une joie sans fin à bâtir, à réaliser dans la matière, avec leurs mains. Placez-vous là où la joie circule, voilà tout ! Elle est l’unique moteur de la création. Et je vous dirais même que si vous vous alignez sur ce qui vous met en joie, ce qui vous fait obstacle et que vous prendriez pour vos « défauts » vous paraitront bien moins insurmontables.
Voilà pourquoi un projet collectif se mène au travers de la reconnaissance des qualités de chacun. Et voilà pourquoi aucun projet d’envergure ne peut être le résultat d’un individu unique. Nul n’est venu avec l’ensemble du tableau. Nul n’est venu avec la possibilité d’incarner l’énergie complète d’un archange. Par contre, chacun de vous peut se mettre au service avec ses qualités propres. Veillez donc à ce que vos groupes s’ouvrent, s’ouvrent toujours davantage à la différence, afin d’y inclure tous les types de personnalités, toutes les facettes de l’énergie de vie qui tente de s’incarner. Cela est précieux.
Faire cohabiter des énergies différentes n’est pas facile !
Bien sûr que ce n’est pas facile ! C’est pourquoi il s’agit là du plus grand et du plus beau défi de l’ère qui vous accueille en son sein. Tout est à apprendre, à découvrir, à tenter, à rêver, à bâtir !
Si vous souhaitez avancer en conscience et en connaissance de vous-mêmes et de ce que vous portez et apportez, nous pouvons terminer cette rencontre avec une question : « Toi qui prends connaissance de ces mots, es-tu plus un rêveur ou un bâtisseur ? »
Je ne vous demande certainement pas de vous fixer de manière binaire dans l’une de ces définitions, mais d’entamer un dialogue avec vous-mêmes, afin de mieux cerner quelles sont vos forces. Ne vous arrêtez jamais au binaire. N’en faites qu’une porte d’entrée en matière. Chacun est unique et le mariage des forces qui l’habitent n’est jamais binaire. Mais il faut bien une question-seuil. Voici celle du jour !
Merci Elior !
Je vous retrouverai avec plaisir jeudi prochain, mais je laisse mon sujet secret. Tout dépend aussi de jusqu’où Foelia pourra me rejoindre.
Tu me mets la pression !
Oui, un peu. Haha. Pourquoi s’arrêter en chemin ? Demande-toi toujours le pas en plus. La joie ne se trouve qu’en lui. Le déjà vu, le déjà possible n’en contient plus, puisque la joie est ce flux qui transforme l’impossible en possible.
Waw !
***
Ce texte fait partie du « Marathon de dialogues 2022 » – https://foelia.net/marathon-de-dialogues-2022/ – Vous pouvez l’utiliser librement, pour autant que vous fassiez référence au blog de Foelia – https://foelia.net – et que vous conserviez ces quelques lignes. Merci !