par Patricia RUIZ GARCIA
« Aujourd’hui, les valeurs du monde montées sur le bateau des certitudes font naufrage, tandis que surgissent de nos profondeurs inaliénables celles de la Révélation. » Annick de Souzenelle (Le baiser de Dieu)
Quoi qu’il arrive, croire en ces rêves. Écouter la Révélation intérieure.
Nous voici à nouveau entrés dans ce mois de préparations festives, comme une parenthèse, une bulle qui se voudrait étanche aux assauts du chaos.
Douze mois passés dans un claquement de doigts. Je ressens en moi une certaine ambiguïté.
Une amie avec qui j’ai partagé un voyage initiatique en Israël vit un drame personnel, une souffrance indicible. Cette femme est une lumière qui éclaire le chemin de tant de personnes. Mais les épreuves nous rappellent à notre condition humaine ; ce chemin vient nous travailler quotidiennement dans nos profondeurs.
La dualité ombre/lumière est constante, elle est la condition même de notre existence.
Cela me ramène à notre chemin à tous. Le mien, celui de toutes ces personnes que je croise sur cette spirale de vie, au cabinet ou dans ma vie personnelle.
Oui, c’est difficile. Et dans le même temps, tant de beauté, tant d’amour.
Peu d’envie de regarder les guirlandes lumineuses des vitrines. Ne pas se noyer dans les eaux tumultueuses du paraître. Un paravent à l’Être.
Par contre, une profonde attirance vers la lumière de la vie. Car, quels que soient les évènements vécus, elle est toujours là cette lumière.
Et elle se manifeste concrètement, dans notre quotidien, pour peu que l’on lève la tête.
Comme lors de ce grand moment avec vous et les lettres hébraïques, lors de la conférence à Lyon.
Comme dans les yeux de cet enfant, sujet à de fréquentes angoisses, et qui me dit après une séance sophrologie « oui, je me sens bien, c’est tout calme au dedans, c’est comme si le soleil venait de se lever ! »
Comme après une discussion avec ma dernière fille de 14 ans, elle me regarde et me dit : « Maman, là tout de suite, maintenant, je suis si heureuse ! ».
Ou encore, quand deux personnes partagent un hug de cœur, sentir la vie qui circule en l’autre, en soi. NESHEQ (en hébreu) le baiser ou encore partager le souffle.
Ces moments portent, donnent des ailes et encouragent à continuer.
Comme des instants de grâce qui nous chuchotent à l’oreille :
Crois en tes rêves !
Source : https://www.linstantduphenix.fr/
