par Foelia
Bonjour Loya ! De quoi allons-nous parler ? Comment comptes-tu conclure ce marathon ?
Je ne compte pas le conclure. Ce petit défi que nous avons relevé ensemble n’est que le seuil de quelque chose de plus grand. Ne le vois-tu pas comme ça ?
Si, je peux le voir comme ça !
Nous avons parlé de la douleur et de la souffrance. Nous avons parlé du Beau et de l’harmonie. Vous devez maintenant faire le rapprochement : l’harmonie nait toujours du sentiment de plénitude accordé par le Beau. Et le Beau est créé par l’harmonie. Ils se tiennent la main et se font naitre dans la matière l’un et l’autre.
Quand rien ne va plus, que la peur ou la douleur prennent le dessus et que vous ne pouvez résister, il n’y a qu’une retraite : remercier ce qui est beau, vous plonger dans des paysages intérieurs où règne l’harmonie.
Parfois, tout notre corps crie sa douleur. Même visualiser l’harmonie me parait difficile, dans ces moments-là.
As-tu déjà essayé ? Lorsque la douleur devient trop forte, la tendance naturelle est de fuir dans le mental. Alors, je vous le dis, quitte à fuir, autant fuir dans une visualisation portée sur le Beau. Non seulement cela remplace l’activité de votre pensée qui, sinon, s’embarquerait dans les commentaires amplifiant la douleur, ce que je nomme la souffrance, mais en plus, visualiser le Beau peut être un médicament, parce que cela vous relie à des plans plus élevés, plus énergétiques, qui peuvent agir jusque sur le plan physique. Ne sous-estimez pas ce pouvoir.
Merci Loya ! Ce sont de vrais « médicaments », comme tu dis.
Ne me croyez pas ! Essayez par vous-mêmes. Je ne peux que vous donner des pistes afin que vous expérimentiez. Il n’y a rien de vrai en dehors de votre expérience propre, l’avez-vous remarqué ? Je ne pouvais pas laisser cet enseignement ouvert à la fin de cette série. Il me fallait le boucler et voici qui est fait.
En effet, nous avons beaucoup parlé de la peur et du besoin de ne pas la refouler afin d’avancer*, mais la peur, parfois, peut vous dépasser par son intensité. Cette peur qui peut aussi être douleur, issue de l’inconscient cosmique. Je ne pouvais pas vous laisser sur le bord de la route avec cet encouragement à accueillir vos peurs sans prendre soin de ces peurs ou de ces douleurs qui sont trop grandes. Ainsi, retenez qu’en dernier recours, il vous reste cette possibilité de vous réfugier dans votre bastion intérieur, que nous appelons votre coeur, et de tourner votre regard vers le Beau, afin de vous sentir reliés et soutenus.
Proportionnellement à l’action de la lumière et de l’amour qui s’amplifie sur votre planète et dans votre intériorité individuelle, la peur et la douleur seront délogées de vos corps, et donc émergeront dans votre conscience. C’est pourquoi, en accord avec nos amis d’Ishtar, il m’a semblé important de pouvoir vous soutenir avec ces quelques enseignements, issus de mon expérience d’harmonisatrice. Le chemin que vous traversez en ces heures, par le fait d’avoir choisi cette incarnation ici et maintenant, est tout sauf facile. Il vous est demandé beaucoup en transmutation intérieure. Mais, si vous êtes venus, c’est bien que vous pensiez pouvoir réaliser ce travail, au moins en partie.
Peut-être ne vous en souvenez-vous pas, mais avant de quitter les plans supérieurs, il est dit à chacun de vous à quel point il sera soutenu, à quel point il ne sera pas seul. Notre soutien ne peut être directement physique, mais sachez que tous les moyens de vous faire parvenir notre tendresse, nos connaissances, notre attention, vous sont adressés à tout instant. Ouvrez votre coeur et appelez-nous, et nous serons reliés au maximum des possibilités.
Mes amis et amies de Solter, je vous envoie toute ma compassion et toute ma force pour ce que vous avez à réaliser chaque jour en ces temps exceptionnellement chargés. Je serai toujours à vos côtés.
Merci Loya ! Merci pour tout ce que tu nous as déjà transmis si généreusement.
*Voir le livre Foelia – dialogues solteriens.
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Ce texte fait partie du « Marathon de dialogues 2022 » – https://foelia.net/marathon-de-dialogues-2022/ – Vous pouvez l’utiliser librement, pour autant que vous fassiez référence au blog de Foelia – https://foelia.net – et que vous conserviez ces quelques lignes. Merci !