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par San Dy

Ce sont mes lignes de temps qui se rejouent telle une programmation en perpétuel mouvement reliées à des émotions cristallisées dans l’espace temps.

Elles sont issues effectivement de ma psyché créant des compartiments, des cases, des phases de comportements selon les projections de croyances et de ma pensée limitant la création de cette dualité pondérant.

Chaque personnalité est empruntée issue d’une autoprotection qui a su se démarquer de bien des situations dites du passé.

Cependant, la construction de l’enfant a été rétrogradée à bien des niveaux et des champs de compréhensions, mes réactions, mes agissements ne sont pas toujours ce que l’on attend de moi, c’est pourquoi, il est parfois difficile d’interagir avec des gens qui n’ont pas cette notion de souffrir pour grandir.

Ce que je souhaite dire par là, c’est que j’apprends, au moment où j’écris ces dires, qu’il ne sert à rien de punir ceux et celles que j’ai pu maudire pour des tas de raisons, cela ne mérite pas un tel jugement.

Tantôt gamin, ado ou adulte, chaque phrase est un rébus à résoudre pour en découdre avec ces équations absurdes.

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C’est ma voix qui est le curseur de mes peurs, de ces archétypes que je manifeste dans ma réalité.

Elle est la clé pour observer mes parts blessées que je n’ai pas pu exprimer.

Cette fréquence est essentielle pour se repérer parmi ces esprits rebelles qui cherchent à me communiquer ces querelles, ces désaccords pour m’accorder l’acceptation afin d’unifier tous mes fragments d’âmes dans le moment présent.

Des mots sont souvent les indicateurs révélateurs de mes humeurs, de mes sentiments incohérents en rapport avec un événement qui me rappelle inconsciemment une mémoire d’antan.

Les maux de mon âme dispersés dans des contrées de mon imaginaire peuvent influencer ma créativité prospère.

Ces savoirs oubliés, occultés pourraient revenir d’ordinaire tel un souvenir lointain égaré, un déjà-vu, un vécu extraordinaire.

Des connaissances me reviennent souvent lorsque je suis concentré sans chercher à comprendre ce que j’entreprends, je transmets des informations avec une effrayante précision.

Ce qui m’amène souvent à de la consternation puis de l’autodestruction de ces prouesses que je qualifie d’indigeste.

Parfois des gestes, des mouvements prennent les devants de la scène de ma pièce de théâtre, l’avatar n’est plus le principal acteur, des seconds plans se profilent dans le décor, c’est là que je sais que je ne suis pas dans mon corps.

Alors, lorsque je détecte ces reliquats, ces résidus mémoriels, je cherche le La, la fréquence qui domine tous ces pseudos auto saboteurs, perturbateurs, je tente de libérer mon cœur de toutes ces lourdeurs en chantant ou en dessinant pour revenir à l’instant présent.

San Dy

Source : https://maevasanji.over-blog.com/