Par Delphine Orieux
Pour de très nombreuses personnes, s’ancrer pleinement dans tout son corps peut s’avérer difficile. Beaucoup prétendent qu’elles n’ont pas envie d’être là, que la vie est dure, que le monde est fou et se plaignent de toutes les énergies négatives qui les polluent.
Ceux qui viennent au monde avec leurs récepteurs sensoriels physiques et subtils bien ouverts ou qui les développent au fur et à mesure de leur vie se catégorisent comme hypersensibles, par rapport à la moyenne de la sensibilité dans la société actuelle et se prétendent être des éponges, car ils se laissent polluer par l’énergie environnante ainsi que la leur, sans s’en rendre compte.
Ainsi ceux qui ont pris conscience de ce qu’est l’ancrage, c’est-à-dire d’habiter pleinement son corps par la force de la conscience, s’attèlent à maintenir leur ancrage par différents exercices de visualisation ou physiques, en s’assurant de se protéger des énergies négatives.
Cela est révélateur de failles intérieures profondes et ceci nécessite beaucoup de courage pour accepter d’y plonger, pour aller voir en conscience les craintes qui se cachent derrière ce refus de s’incarner pleinement dans la matière.
Il y a eu et il y a encore dans l’histoire humaine beaucoup de souffrances. Ne pas s’incarner pleinement en restant réfugié dans son monde subtil, dans son cocon de sécurité, est un moyen de se protéger, c’est donc un bénéfice secondaire malgré toutes les pollutions qui peuvent nous assaillir à cause de notre manque d’ancrage.
Pourtant, dans les actions les plus visibles et aussi dans les moins visibles au sein de l’humanité, ce sont les gens pleinement au service, en étant ancrés, qui arrivent à déposer le plus efficacement leur lumière.
Par exemple, comment un soignant peut soigner des blessures qui engendrent de terribles souffrances s’il n’est pas ancré ? Comment un individu peut intervenir pour aider un être en détresse s’il n’est pas pleinement ancré ? Comment un individu peut-il se maintenir vibratoirement élevé et montrer l’exemple s’il n’est pas lui-même en mesure de le rester malgré tout ce qui se passe autour de lui ?
L’ancrage est un mot qui a pris un sens dérivatif dans le milieu « new age », ce qui peut induire certaines personnes à l’utiliser à contre-courant. Une ancre de bateau est un lestage qui permet de maintenir le bateau fixé à son point d’ancrage, mais le bateau en lui-même est conçu dans un moule qui lui permet d’avoir une coque lestée de manière équilibrée afin que celui-ci puisse rester à flot quelles que soient les conditions de houle et de vent qu’il peut rencontrer. Son moule est donc parfait tel qu’il est pour qu’il puisse naviguer librement et en toute sécurité, et s’il y a nécessité de s’arrêter à un endroit, l’ancre lui permet de le faire.
Notre corps dans son ensemble (physique et subtil) est parfait tel qu’il est. S’il y a nécessité de renforcer l’ancrage en cas de forte tempête, l’ancre peut servir dans des moments où cela est nécessaire. L’ancre est une aide comme faire appel à des hautes énergies et à des minéraux, ce qui est une aide considérable durant les soins énergétiques où des énergies de basses fréquences peuvent être source de fortes déstabilisations.
Notre corps est conçu parfaitement et notre ancrage est de plus en plus renforcé au fur et à mesure de notre réalignement entre nos différents corps subtils et physique et également lorsque nous nous réunifions en nous-même, en nous libérant des zones d’ombre qui obstruent le passage de la lumière.
Être ancré est un état totalement naturel et plus, nous sommes au service de notre Soi supérieur en étant alignés avec notre lumière intérieure, plus nous sommes inébranlables et stables de manière durable et définitive.
Ceux qui vivent pleinement dans une perception où seule la matière existe, peuvent être parfaitement ancrés dans leur corps physique, mais pas au niveau subtil. Ce qui les rend vulnérables, manipulables et fragiles sur les plans subtils.
C’est pourquoi la société est ce qu’elle est. Quand les humains jouent pleinement le jeu de la matérialité, ils sont donc déstabilisés d’un point de vue émotionnel, mental, psychique à cause de toutes les perturbations qui influencent ces plans-là. Lorsque les humains viennent conscients de leur existence dans les plans subtils, ils sont donc déstabilisés d’un point de vue de la matière et du physique par toutes les perturbations qui influencent ces plans-là.
Il y a donc également une dualité pour les gens qui souhaitent être au service de l’humanité, des animaux, des végétaux, des minéraux, de la Terre-mère et qui ont du mal à s’ancrer. Car ils sont conscients dans le subtil de leur état d’être, mais n’arrivent pas à concrétiser dans la matière ce qu’ils sont venus y infuser. Ils sont donc en décalage permanent entre ce qu’exige la société et ce qui est demandé d’incarner de l’extérieur, dans la matière et entre ce qu’ils souhaitent vivre par rapport à leur impulsion subtile, dans tout domaine qui concerne la vie dans la matière.
Par exemple, comment peut-on vouloir une sécurité financière et matérielle qui répond aux exigences des critères de la société, tout en étant libre dans sa vie personnelle, son activité professionnelle et sa manière de consommer ? Il peut y avoir d’apparence un même résultat visible, mais plusieurs perceptions qui donnent des résultats dans le fond complètement différents :
Quelqu’un peut exercer un métier selon le statut et le planning imposé par l’entreprise dans laquelle il se trouve, et acquérir puis accumuler de nombreuses ressources financières et matérielles.
Un autre peut exercer un métier selon un statut et un planning choisi par lui-même qui le rend libre dans ses activités, tout en recevant les ressources financières dont il a besoin, qui lui permettent de bénéficier des ressources matérielles nécessaires dans l’instant.
Quelqu’un d’autre peut exercer un métier dans une entreprise avec qui il partage les mêmes valeurs, dans laquelle même si le planning est imposé, la flexibilité et la communication dans l’équipe, lui permettent de trouver un équilibre, tout en recevant les ressources financières qui lui permettent d’accéder à ses besoins matériels.
Tout est question de perceptions. Si nous choisissons un travail pour répondre à des exigences, des besoins financiers et de reconnaissance, nous récoltons dans notre vie les contraintes liées aux exigences. Si nous choisissons un travail pour être au service et que nous respectons nos besoins et notre équilibre intérieur, nous récoltons dans notre vie un équilibre entre ce que nous donnons et ce que nous recevons, dans tous les domaines.
Si nous nous plaignons de quelque chose, c’est que le choix n’est pas en accord avec toutes les parties de nous-même. Et la société nous renvoie cela. Nous avons ainsi le choix entre répondre à des exigences, des obligations, imposées par les autres et ne pas se respecter, ou de se mettre au service de l’humanité en infusant dans la matière notre lumière, par les moyens qui nous sont suggérés depuis notre intérieur. C’est ainsi que se créent de nouveaux métiers et que la société évolue en se détachant d’anciens modes de fonctionnement, qui eux sont basés sur une monarchie ou un dieu extérieur à Soi.
Lorsqu’il y a un refus de vivre pleinement, de s’incarner totalement dans la matière, il y a de la souffrance par peur de revivre des blessures passées, qui ont créé les failles à l’intérieur de nous, mais aussi de la souffrance de ne pas s’épanouir pleinement en répondant aux suggestions de notre Soi supérieur qui nous incite à nous mettre au service dans la matière et à récolter pleinement l’abondance naturelle que cela crée dans notre vie.
Il y a donc un appel, quand nous souffrons de la pollution des autres, de notre propre pollution, de notre incapacité à s’incarner pleinement dans la matière et de notre difficulté à nous mettre au service, à plonger en Soi pour aller guérir ses propres failles intérieures.
Les exercices d’ancrage aident à se protéger, à se renforcer et à se réaligner avec notre lumière. C’est en conscience que nous sommes invités à nous guérir de nos propres failles pour nous permettre d’incarner durablement notre lumière et pour accélérer notre guérison par la force de notre conscience.
Ainsi, si nous devons demander de l’aide pour nous ancrer davantage, nous pouvons demander du courage et du discernement pour accéder en conscience à nos failles intérieures, à comprendre ce qui nous fait peur et demander de l’aide pour nous en guérir.
Merci, merci, merci
Source : ouvrir-son-coeur.fr