par Jade Rosenbaum
Avec la chaleur qui revient, le moustique repointe le bout de sa trompe, « zzzzzzz » dans le coin de l’oreille et grattouille à volonté, voilà sa promesse.
Bien que petit par sa taille, le dérangement peut devenir très grand, au point de ne penser plus qu’à ça.
Mais, derrière son air d’inquisiteur, le moustique est, à vrai dire, un grand initiateur.
Peuplant le monde de l’air et de l’eau, le moustique représente le monde des pensées et des émotions.
Dans sa façon de procéder en piquant et en aspirant le sang, il symbolise ces pensées, ces émotions parasites pénétrantes qui aspirent notre énergie et nous poussent à réagir à ce qui nous touche en surface.
Cette piqûre s’enflamme, conduit à une sensation d’inconfort et conduit à la réaction : celle de se gratter.
Mais, réagir ne fait qu’amplifier l’inconfort et l’inflammation. C’est ce qui ce passe avec certaines pensées, certaines émotions, elles nous piquent, nous irritent, nous enflamment et poussent notre ego à réagir, ce qui ne fait qu’empirer l’inconfort.
Par effet miroir le moustique nous le montre, met à jour ce processus et nous permet de le conscientiser.
Il devient un initiateur lorsqu’il se présente, nous pique et qu’au lieu de réagir à ce qui se passe en surface, nous décidons de revenir au centre de nous même, se détendre et donc éviter la réaction.
Essayez, vous verrez que la piqûre disparaît aussi vite qu’elle est apparue. Ce petit exercice en partenariat avec les moustiques se révèle comme une initiation, une invitation méditative, d’accueil, d’apaisement et de retour en soi-même.
Faire la paix avec les moustiques, porter sur eux un nouveau regard d’amour c’est s’ouvrir à l’amour dissimulé en chaque être et chaque situation, toujours présent pour nous rappeler en notre centre… à la source en nous-même.