Par Delphine Orieux
Voici le partage de ce livre « La voix des Animaux » qui s’écrit au fur et à mesure de la vie et des rencontres avec le règne animal. Depuis des faits observés, nous sont proposés des enseignements que les animaux nous aident à retirer de ces situations et de l’état actuel de la planète.
La pollution par le plastique :
Des tortues marines prises au piège dans des filets, sur des lignes de pêche ou blessées par des hélices de moteurs de bateaux, sont ramenées dans un centre de soin pour être prises en charges par les humains qui s’occupent de les soigner, puis sont relâchées quand elles retrouvent un bon état de santé.
Ce centre pompe l’eau de mer pour remplir les bassins qui accueillent les animaux. Dans le système de pompes, différentes filtrations sont mises en place, pour assainir le mieux possible l’eau de mer. Des grilles sont positionnées tout le long du circuit, afin de récupérer les plus gros déchets, avant que l’eau n’atteigne les bassins puis retourne en mer.
Chaque jour, des monticules de morceaux de plastique en tout genre sont ramassés sur les grilles, puis jetés.
Chaque tortue prise en charge, rejette dans ses fèces des morceaux de plastiques, de toutes tailles, de toutes couleurs, de toutes densités, allant d’une brosse à dent entière à des miettes de plastiques. Certaines tortues peuvent ne pas manger durant des mois et des mois, et durant tout ce temps continuer de rejeter du plastique par la voie digestive. Certaines tortues succombent avec l’estomac rempli de plastiques. Les contenus stomacaux sont analysés post mortem pour établir un recensement.
Les océans et les mers sont remplis de plastiques et sont ingérés par tous les animaux qui y vivent : toutes familles et espèces confondues. Les plus petits animaux marins filtrent l’eau de mer et se nourrissent de plancton, or le plastique se mélange au plancton. Ce plastique ingéré et accumulé dans l’organisme des invertébrés et des petits vertébrés finit par s’accumuler en masse dans les plus gros vertébrés, à travers les différentes chaînes alimentaires. Et le plastique est aussi mangé directement, notamment chez les poissons, les reptiles et les mammifères marins, qui se nourrissent également de gros planctons.
Il n’y a plus un seul endroit où le plastique ne se balade pas librement dans les eaux. Selon les courants océaniques sur toute la surface de la planète, le plastique s’entasse et s’accumule de manière plus ou moins visible, et pourtant il est partout. Telle des tiques plates, ce matériau s’incorpore à tout et ne peut être enlevé, car il fond au fur et à mesure avec le soleil et sa composition chimique se mélange avec tout organisme qui l’ingère. Du fait de sa lente décomposition, il obstrue le système respiratoire, digestif et intoxique. Sa composition chimique amène à des problèmes comme la stérilité, des dégénérescences en tout genre et occupent de plus en plus de place, au sein de la Terre Mère et dans les corps des organismes vivants sur elle.
N’importe quel humain ne peut plus ignorer l’existence de cette pollution, car elle est visible partout sur nos côtes et dans nos vies.
L’humain se créer lui-même sa propre pollution et s’intoxique tout seul, à échelle individuelle et collective. Les animaux ne blâment pas, ils nous montrent, par effet, miroir, l’existence des conséquences de nos propres pollutions intérieures, qui sont largement matérialisées, par toutes sortes de produits chimiques, dont le plastique.
En observant le monde animal, l’humain s’observe. En soignant les animaux, l’Homme se soigne. En prenant en considération la condition animale, les humanoïdes se prennent eux-mêmes en considération, dans toutes les parties de leur être.
Personne ne peut sauver l’Homme de lui-même, car lui seul peut sortir de sa condition et redéfinir ses perspectives de vie sur sa planète, pour créer un monde avec des valeurs portées davantage par le cœur.
Si toutefois, l’humain choisit d’aider le monde animal, des conséquences de sa propre condition humaine, alors il fait un pas vers lui-même, pour aller s’observer, se soigner et s’écouter plus en profondeur.
Blâmer, juger, enfermer, est un système uniquement mental qui choisit de renier ses parties les plus en difficultés à l’intérieur de soi-même, plutôt que de leur venir en aide, de les accompagner et de leur montrer la voie pour aller vers un système du cœur où chacun est aimé et guidé vers l’Amour de Soi.
Les animaux qui ont souffert n’ont pas à cœur de voir enfermés les humains responsables de la pollution ou de la barbarie. Les êtres animaux nous offrent la possibilité de nous voir plus en profondeur et nous accompagnent dans notre démarche d’accompagnement vers le Soi supérieur, en ouvrant notre cœur.
Les êtres humains honorent et envoient leur gratitude aux êtres animaux, lorsqu’ils reconnaissent leurs propres difficultés et entament cette démarche d’accompagnement et de guérison intérieure, à travers leur propre dévouement.
Source : ouvrir-son-coeur.fr